jojolemérou Vous suivez cet utilisateur Inscrit Il y a 5 ans 28 critiques
Ses critiques
3 pages de résultats triés par | | -Duet complice et taquin 7/10 Mieux qu'un petit récital de chansons, cette complicité vocale entre Doty (Dorothée Leveau) et Anto (Anthony Alborghetti) nous entraine dans une variété réjouissante. Ce duet se taquine, se chafouine, et voilà notre félicité au taquet. # écrit le 31/07/23
| -Bouleversé par cette version du conte d’amour et de mort. 10/10 Avant même que ne commence le spectacle, nous voilà déjà plongés dans l'ambiance de ce merveilleux et poignant roman médiéval. Nous sommes dans le noir, Tristan est allongé, mourant et veillé par Iseut aux blanches mains. 2 marins en habits de tempête illustrent les voyages des héros entre Bretagne et Grande Bretagne. Bien sûr nous savons déjà que cet amour entre Tristan et Iseut la blonde est impossible, qu'ils vont mourir presque simultanément mais sans se revoir de leur vivant. Mais comme cette histoire poignante est bien contée et surtout bien modernisée par Maelys Simbozel dans son écriture. Au gout du jour et pourtant fidèle à ce mythe ancien synthétisé par Joseph Bédier. De plus, la mise en scène de Maelys nous prend aux tripes. Bravo, mais vous me devez deux mouchoirs : un seul n'a pas suffit à épancher mes humeurs lacrymales ! # écrit le 31/07/23
| -Quand Offenbach épouse Feydeau 10/10 La scène nous plonge dans un délicieux vaudeville déjanté qui sert à introduire de joyeux airs d'opérette, en commençant par le galop infernal de Orphée aux enfers, air popularisé et adopté par le french cancan. Vient ensuite le brésilien qui dépense son argent dans la Vie Parisienne. Un trop court extrait de belle nuit o nuit d'amour des contes d'Offmann, et nous voilà repartis sur les chapeaux de roues avec le général boom boom, clic clac Kleinzach, j'aime les militaires... et bien sur j'en oublie dans cette folle cavalcade. Ce que je n'oublie pas c'est la parfaite diction des chanteurs (Nicolas Rigas : Offenbach, Pierre-Antoine Chaumien : le valet, et Clémentine Decouture : la princesse) mais surtout l'air mutin et jovial de la pianiste/cuisinière Marie Christine Goueffon qui prenait beaucoup de plaisir... et nous aussi ! # écrit le 31/07/23
| -ça vole vraiment très haut 10/10 Quoi ! dans le plus grand festival de théâtre au monde, on m'emmène voir un spectacle sans aucunes paroles ! Si en plus je vous dis que ça commence et que ça finit avec des pop-corn, vous me direz que c'est insensé. Et bien pas du tout, la performance commence par des acrobaties que j'appellerai " jubilations au musée " ensuite du jonglage jamais vu, pour finir par un tableau que j'aurai titré " jouissance de peinture colorée " C'est fascinant du début à la fin, enrobé par une saxophoniste qui joue des sons modaux, contemporains genre électro, sombres et mystérieux pendant que les acrobates nous observent en penchant la tête comme au musée. On passe presque instantanément du rire à l'émotion. Dans le spectacle vivant, l'artiste se met en danger, mais c'est au sens figuré. Là, ils risquent leur vie, toutes les acrobaties et pirouettes à 10m du sol sont sans filet. Chapeau ces artistes virtuoses ! # écrit le 31/07/23
| -MADAME 10/10 Ce soir nous avons réservé une pièce de théâtre comique : "et pendant ce temps, Simone veille " Le théâtre Comédie Bastille se trouve Rue Nicolas Appert, l'inventeur de la conserve. Mais cette rue est devenue tristement célèbre car elle était le siège de Charlie Hebdo attaqué en janvier 2015. Une plaque commémorative nous rappelle cette tragique histoire. Un peu plus légère sera notre pièce de ce soir, quoi qu'il y sera aussi question de combat pour la liberté de la moitié de l'humanité : les femmes. La pièce réussit avec brio le pari difficile d'être à la fois didactique, drôle et émouvante. Tout en étant précis sur les dates des avancées des droits des femmes, La mise en scène jamais ennuyeuse nous transporte depuis les rires francs jusqu'aux rires jaunes pour ces 4 générations de femmes depuis 1950 à nos jours. 4 actrices qui nous font voyager dans le temps et dans leurs émotions, dont l'apothéose est l'hommage final rendu à une infatigable de la cause : MADAME Simone VEIL # écrit le 31/07/23
| -le non-sens à son Everest Une fois installés sur nos sièges, le présentateur nous confirme que nous sommes bien venus voir " l'anglais sans peine " stupeur et rires dans la salle. Ouf, il nous explique : lors des premières représentations un des comédiens, le pompier, à mal dit son texte et a parlé d'une cantatrice chauve au lieu d'une institutrice blonde. Sauf que l'auteur Eugène IONESCO a trouvé cette " coquille " intéressante et a décidé de remplacer son titre par celui inventé par erreur par son comédien. Cette pièce est un record de longévité. Ce soir est la 20333ème ! Elle est jouée tous les jours depuis 1957 date de sa création. Les décors sont d'origine, la mise en scène est d'origine, les comédiens... non, eux ils sont interchangeables ! l'histoire, ne la cherchez pas, nous sommes dans la satire de la bourgeoisie, mais contrairement à Feydeau, le rire et la sidération ne vient pas de l'amant dans le placard, mais du non-sens et de l'absurdité du texte.Remarquablement interprété par ces comédiens rompus à cet exercice. # écrit le 31/07/23 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
| -ils veulent s'évader, pas nous ! 8/10 Quel est le message de cette pièce ? Que le paradis est ennuyeux, au point que au moins deux personnes ont déjà tenté de s'y évader ! Mais on échappe difficilement aux préjugés des religions et de leurs sbires. Quoi qu'il en soit de notre propre finitude, en attendant de gouter à l'ambroisie, abreuvez-vous sans modération à la source déjantée de ce spectacle hilarant. # écrit le 19/07/23
| -à mâcher sans modération ! 9/10 Amateur de grand spectacle, c'est ici que ça se passe. Il y a la félicité procurée par les danses endiablées de ces jeunes artistes fous de claquette et de swing et la poignante histoire d'amour entre un soldat Américain et une jeune Normande pendant la dernière guerre mondiale. Question décors, accessoires et mise en scène, il y a de nombreux tableaux très variés. Vous veniez pour vous divertir et en prendre plein les yeux ? Eh bien la touche finale aussi vous fera chavirer... d'émotion. # écrit le 19/07/23
| -mémé punchy 9/10 J'avoue que je n'étais pas emballé par le pitch. Un spectacle sur la méchanceté des vieux, alors que nous fonçons à grande vitesse vers le grand âge, ce n'était pas mon trip. Eh bien je me trompais lourdement. Cette mémé casse bonbon comme elle dit se nommer sur les réseaux sociaux, c'est du grand art. Un texte bien léché qui va de l'hilarant au message d'amour et d'universel. Trois fois dans le spectacle, vous passerez par surprise du rire gras à l'émotion submergeante. Sans oublier une maitrise totale de l'improvisation. Chapeau l'artiste. # écrit le 19/07/23
| -du virtuel au réel 5/10 Diane Ségard avait raison d'avoir peur. Elle sort de sa zone de de confort. On ne passe pas sans difficultés de youtubeur à saltimbanque à l'ancienne. Le spectacle vivant est un métier qu'elle découvre. Cela dit, même en ne connaissant pas son univers comme c'était mon cas, sa compagnie reste aimable. # écrit le 19/07/23
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