Patrick Adler

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Danse: Los Guardiola : La Comédie du Tango

-Los Guardiola : Élégance et Virtuosité
10/10

Étoiles internationales, artistes récompensés dans le monde entier, Los Guardiola nous font l’honneur de débarquer à Paris dans cet écrin qu’est l’Essaion et nous proposent une partition qui, via la pantomime et la danse, revisite en sept tableaux les plus célèbres tangos. Avec une précision d’horloger,ils nous convient à un voyage onirico- poétique qui confine au merveilleux. Tout est léger , aérien, drôle et dramatique à la fois. Résultat d’un travail mené à la perfection. Ce théâtre dansé et sans paroles est un enchantement. Il est universel par les thèmes abordés et le choix d’une narration chorégraphiée et mutique. Ce qu’on retiendra, en sus de la virtuosité et de l’élégance de ce duo étincelant, c’est l’émotion provoquée dans le public, chez les grands comme chez les petits. Courez les voir ! Vous allez assister à un grand moment de grâce. Respect. Admiration.
# écrit le 27/01/23


Comédie dramatique: Les Forains

-Les forains : du Ken Loach à la sauce Chatillez et c’est une pleine réussite !
10/10

Cette rencontre improbable dans un endroit improbable de deux mondes improbables est juste époustouflante car elle donne à réfléchir tout en riant de l’incongruité de la situation. Les paumés, les sans-grades, les laissés-pour-compte comme les nantis y sont campés avec justesse. A la fois irrésistibles de drôlerie par rapport à leur gestuelle et leur accent et émouvants dans leur misère du quotidien , Nono, Jackie et Eddy nous rappellent Zezette du Père Noël en version ch’ti, les Deschiens ou encore les Groseille de Chatilliez. Ils sont infiniment humains et bouleversants comme le sont , à leur manière , Helene et Olivier, clones de Lemercier dans les Visiteurs et Lhermitte dans le Pere Noël, eux aussi prisonniers de leurs codes bourgeois. On assiste à deux langues qui ne se comprennent pas, deux mondes qui ne sauraient se rencontrer sauf par le hasard d’une situation - un train qui s’arrête, deux individus qui en descendent et, comme le dit l’auteur « Ceux qui en descendent, ils remontent jamais ». Quand deux citadins découvrent la novlangue du monde rural, la crasse du quotidien de ces Invisibles bien loin du « luxe, calme et volupté » du poète, alors le rapport à autrui interroge. Comment supporter cette part d’ombre quand on est dans la lumière , comment endurer le pestilentiel quand on est dans l’odoriférant ? Tous les sens sont en opposition: l’ouïe, l’odorat, la vue, le toucher, le goût… d’où la violence contenue ou exacerbée, selon le degré de tension. La lutte des classes… Il y a du Ken Loach dans cette fable sociale mais avec l’humour et la distanciation d’un Chatillez, ce qui rend le spectacle à la fois touchant et terriblement drôle. Merciiiii à l’auteur Stephan Wojtowicz pour cette intelligente partition, dirigée de main de maître par Lorraine Resillot qui signe par sa mise en scène un travail d’une grande précision. Merciiiii enfin aux 5 jeunes comédiens d’une justesse et d’une énergie… époustouflantes. Courez les voir. C’est 1h15 de pur bonheur !
# écrit le 26/01/23


One Woman Show: Leila Amara dans Indomptables

-Sur les traces de Fellag…
10/10

Elle s’appelle Leila Amara et s’excuse presque d’être là. Alors, elle se présente et déjà on la suit, conquis par son naturel. Leila est assurément une bonne âme, de celles qu’on a envie de connaître davantage. Qu’à cela ne tienne . Elle est là, elle donne, donne , sans compter. Sur scène, elle est tour à tour féline, mutine, câline. Elle nous ouvre avec tendresse, poésie et humour le livre de sa vie. Et sa vie, c’est l’Algerie… et la France. Par sa simple voix - rauque et sensuelle -, par sa gestuelle étudiée, c’est l’Orient et ses rites, sa passion, sa lumière, ses odeurs et surtout sa voix qui jaillit. Elle n’a pas besoin d’artifices, Leila : un tabouret, quelques effets-lumières et on y est. De la petite fille à la mère de famille, de la lycéenne à la comédienne, en passant par ses propres mère et grand-mère, elle campe toute cette galerie de personnages avec une maestria, une sincérité de jeu qui n’est pas sans nous rappeler un certain… Fellag. Quand on sait que sa co-autrice et metteur en scène n’est autre que Marie-Pacale Osterrieth, à l’origine des plus grands succès de Michelle Bernier , on se plaît à penser que Leila Amara ( une boule de tendresse qui se prétend « Indomptable ») entre de plain-pied dans la Cour des Grands Noms du Théâtre. Courez voir cette pépite !
# écrit le 25/01/23


Comédie dramatique: L'aigle prodige

-Quand l’envol est majestueux
10/10

Il y a , comme toujours chez Olivier Schmidt, la finesse de l'écriture, l'inventivité dans la narration et une mise en scène au cordeau pour l'envol de " l'aigle prodige ", manière de biopic détourné où le danseur Noureev apparaît sous son double et déroule le livre de sa vie avec émotion, poésie et même drôlerie. Je me tue à le dire : cet auteur-metteur en scène ira loin, très loin et on ne saurait se lasser de ses créations qui, à chaque fois, sont servies par un casting brillant. Courez voir cette nouvelle pépite ! Pour paraphraser un certain J. Jacques Goldman, Olivier Schmidt suit ce conseil : " Envole-moi ". Ouvrons grand nos ailes et décollons avec lui . Un beau voyage, assurément !
# écrit le 22/01/23


Théâtre contemporain: Deux mains, la liberté

-Bouleversant !
10/10

Magistral, sensible, captivant. L’histoire méconnue d’un Juste parmi les Justes qui n’est pas sans nous rappeler « La liste Schindler », avec la même émotion. Le texte est magnifique, l’interprétation remarquable. Pépite !
# écrit le 10/09/22


Comédie: Chers Parents

-Merci PATRON
10/10

Première pièce. Coup d'essai. Coup de maître. Distribution étincelante. Écriture au cordeau, rythme soutenu, punchlines et coups de théâtre à répétition. Tous les ingrédients sont là pour faire d'une comédie - pas si légère que cela car il y a du fond - un grand succès. Une première nomination aux Molieres. Prolongation. Salle comble. Le public est hilare. Emmanuel Patron s'inscrit déjà dans la famille des grands auteurs de comédies. Alors, qu'est-ce qu'on dit ... même chez les Insoumis ? MERCI PATRON !
# écrit le 27/04/22


Théâtre contemporain: Mon petit grand frère

-BOULEVERSANT !
10/10

On ne ressort pas indemne de cette évocation d'un drame familial où la pudeur, la maîtrise des mots comme des silences font sens et corps sur cette scène du théâtre de l'Archipel, quasi nue. Face à nous, un comédien d'une sincérité bouleversante nous narre par le menu et sans pathos aucun, malgré la colère inhérente à la mort de son frère aîné, le moment tragique où tout a basculé. Le gamin a deux ans . S'opère alors une longue phase de résilience qui donne naissance, cinquante ans plus tard, à un spectacle d'une puissance émotionnelle colossale. Le metteur en scène Remi Cotta a réussi ce tour de force de servir fidèlement ce beau texte avec pudeur et subtilité. Pour un thème rarement traité au théâtre, en dehors même de la narration, chacun prendra - comme dans " Amour amer " avec J. Claude Bouvier (Marilou Productions) - une vraie leçon de théâtre et d'humanité. Chapeau l'artiste !
# écrit le 27/04/22


Comédie: Berlin Berlin

-Haudecoeur, hauts les cœurs !
10/10

Après " Thé à la menthe, thé citron ", " Froufrou les Bains " et autres grands succès du tandem Haudecoeur / Sybleiras, nous voici dans l'Est, le vrai , ou plutôt dans un Est qui lorgne vers l'Ouest où il est question de tunnel à partir d'un appartement, d'espionnage , de tortures, le tout sur fond d'amour assez irréel. Comme toujours l'écriture comme le jeu et la mise en scène sont d'un kitsch délicieux, d'une exactitude quasi Suisse, le rythme est enlevé. On se tord de rire du début à la fin. Avec " les Producteurs ", " Inavouable ", " Charlie et la chocolaterie ", " Berlin, Berlin " s'affirme comme l'une des comédies les plus réussies de l'année. Avec, à la clef, 4 nominations aux Molieres. Mention spéciale d'ailleurs au génial Maxime d'Aboville, qui a déjà remporté la statuette il y a quelques années.
# écrit le 26/04/22


Comédie: Inavouable

-A voir absolument et d’urgence
10/10

Comme toujours chez Eric Assous, le Feydeau des temps modernes, on est sur une comédie à tiroirs qui, comme un thriller, est pleine de rebondissements et nous tient en haleine pendant 80 minutes et 100 éclats de rire. Ajoutez à cela le sens inné du rythme, la mise en scène subtile et le jeu divin d'un Jean-Luc Moreau au sommet de son art, aidé par la talentueuse Anne Jacquemin et deux jeunes comédiens déjà rompus à la scène et vous avez là une des meilleures comédies de l'année. Courez les voir !
# écrit le 25/04/22


Théâtre classique: Le Barbier de Séville

-Une version Cartoon assez gonflée
9/10

Revisiter un classique par le jeu très BD des comédiens était une gageure. Pari réussi pour cette déclinaison moderne mais assez fidèle, enjouée et très amusante. De jolies trouvailles comme la chorégraphie sur l'air des " Chariots de feu " ou la leçon de chant " so kitsch " mais performante. Cette Compagnie des Ballons riches est à suivre. Voilà une belle troupe . Mention spéciale à Drys Penthier qui campe un Almaviva détonant.
# écrit le 25/04/22



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