Un texte folklo, une bande de charlots croqués par un Alfred Jarry inspiré. La quête Macbethienne du pouvoir façon Shakespeare ultra déridé, voilà ce qu'offre cette mise en scène dont le seul but et d'être très près d'Ubu tout en proposant une relecture moderne à travers la mise en scène. Une comédie française bien mieux que celle proposée à La comédie Française il y a peu. # écrit le 22/10/11
-Plongée dans le secret des dieux et l'intimité de l'humain
10/10
Un texte fort pour une interprétation au couteau. Caligula incarne le crime d'Etat et la folie lunaire à l'instar de Staline et bien d'autres dirigeants criminels # écrit le 22/10/11
Si cette reprise (avec quelques nouveaux comédiens semble-t-il) garde toute sa beauté, je vous conseille vivement de réserver. L'intensité était au rendez-vous et la mise en scène lunaire inspirée nous avaient charmés. Salomé dansez pour nous! # écrit le 15/04/10
-Très bonne présentation de la difficulté de s'aimer dans le monde arabe
8/10
Un paysage artistique, théâtral et sonore envoûtant avec un très bel habillage sonore et musical de Jawhar Basti. Les acteurs sont forts, brillants et doués de transfiguration et d'humour. Sans provoc' ni pathos, la femme est mise à l'honneur dans cette quête universelle du droit à l'amour. # écrit le 28/03/10
-Quelle force de l'intrigue et l'actrice principale
9/10
Quelle force, ce texte et l'interprétation de l'actrice principale (quoique un peu en force dans la voix au début) éclipsent Melle Julie, le prétendu chef-d'oeuvre de Strindberg (aussi de nouveau à l'affiche dans ce même théâtre en juin 2010). Cette magnifique oeuvre possède tout du meilleur de Strindberg et nous coule à pic dans les méandres de l'inconstance de cet être adoré et detesté par l'auteur : la Femme. Le petit bémol viendrait d'un manque de profondeur de la scène de tentation du prêtre dans le couvent, lors de sa rencontre avec Margit, future Madame Bengt. L'interprète masculin en charge de ce beau rôle ambigu gagnerait à prendre son temps pour laisser le public entrevoir la force du mal entré en lui lors de ses périodes de doute et de tentation. Un bravo molissimo général à cette belle création pleine de jeunes talents dont une formidable interprète principale. # écrit le 26/03/10
Belle interprétation de la troupe en général avec un petit bémol concernant Mila Savic qui ne parle pas assez fort et ne donne pas assez ses émotions. Eliezer Mellul est formidable malgré le manque d'abandon émotionnel de sa partenaire principale. TRES belle mise en scène, sobre mais qui donne la part belle au tribunal et au jeune interprètes et aux membres du jury, tous justes et en jeu dans leurs silences ou dans leurs interventions dans ce drame familiale montrant à nouveau toute la subtilité d'un Strindberg incroyable de modernité. Il faut rapprocher cette histoire de lien avec l'enfant (jamais montré mais si présent) de sa dernière pièce, La grand'route, qui montre ô combien les mariages ratés de l'auteur le poursuivront jusqu'à sa mort avec cette envie de consacrer sa paternité mais qui restera toujours dans l'irratrappable. La faute au génie et au besoin obsédant d'écrire, sans doute. L'enfant devient toujours celui d'un autre Père, et surtout reste toujours celui de la mère. Conseils pour une Petite cure de Strinberg dans le même théâtre du Nord-Ouest: Père (en juin), La Grand'Route (pièce testament) et La femme de Sire Bengt. # écrit le 26/03/10
Bien que les acteurs soient assez classiques dans leur façon d'interpréter leur rôle qu'on leur connaît déjà, reste que la mise en scène et la passion du jeu sont au rendez-vous dans un théâtre aussi extraordinaire d'audacité que le Nord-Ouest. Bravo. # écrit le 18/02/10
Comment rire en découvrant qui a empaillé (et dépaillé) LA MERE A SIMONE? Mystère et ballots de paille! Une histoire du feu de Dieu à s'taper parterre le derrière! Emenez-y vos grand-mères et toute votre famille. # écrit le 06/01/10 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
Un énorme bravo pour cette très belle mise en scène à la fois dans le rêve et la beauté. Bravo pour cette mise en place dynamique et sensuelle avec fusion des personnages. L'on retrouve cette idée de miroir permanent si chère au Maître Suédois. # écrit le 05/12/09