poliche

Théâtre musical: Le Pianiste aux 50 doigts

-un pur bonheur
Pascal Amoyel nous conte une histoire vécue. Beaucoup d'émotion qu'il nous transmet en livrant ses souvenirs de l élève de son Maître CZIFFRA dont on découvre le parcours tragique de l'enfant de foire aux camps de travaux forcés en passant par la les concerts pour l'armée d'occupation nazie. Amoyel nous gratifie d'un show étonnant enchainant musique classique, piano bar, jazz, folklore , se servant des cordes de son piano pour générer toute sorte de bruitages, bref un spectacle complet dont il sort plus épuisé qu'un concert "normal" et pour conclure : noctunes de Chopin. spectacle de famille à voir absolument !!
# écrit le 18/10/23

Théâtre contemporain: Eldorado 1528

-Stupéfiant
Les conquistadors version Moncorgé Une histoire vraie et documentée Dans une mise en scène très inventive Nous est contée comme un miracle Par une bête de scène d un talent fou Un fou de scène qui se donne entièrement et nous entraîne avec lui dans une odyssée dont nous finissons par être aspirés Une révélation d un auteur acteur époustouflant Un spectacle de famille a voir absolument A partir de 12 ans Bravo
# écrit le 17/10/23

Comédie: Chers parents

-Pas formidable
Une heure dix d un spectacle distrayant mais sans intérêt avec des acteurs qui déroulent une routine et sûrs d avance de leur succès C est décevant Mais le public est séduit d avance Peu exigeant et cela peut continuer ainsi longtemps Le danger pour les acteurs est de croire qu ils sont bons Hélas ils ressemblent plus à des amateurs de kermesse qu a des pros Ils devraient aller voir leurs collègues du Poche Montparnasse qui donnent tout
# écrit le 18/06/23

Théâtre contemporain: Les parents terribles

-très daté
pas facile de tenir deux heures à suivre ce vrai faux vaudeville fait pour Jean Marais. Le role de ce dernier est tenu par le fils de charles Berling qui est plus amateur que pro tout comme Madeleine. Reste un Charles Berling qui fait ce qu'il peut pour donner corps à un rôle difficile. Muriel Mavette Holz est inégale dans ses caprices et colères mais anime la pièce. Maria de Medeiros s'acquitte honorablement du role pervers de la moraliste. Mais vraiment c'est long, hors sol et le public semble aussi daté que cette oeuvre interminable
# écrit le 06/03/23

Comédie musicale: Al Capone

-decevant
sur un livret mièvre et une musique bien composée, Roberto se démène comme il peut alternant tessiture de ténor et baryton. Mal fagoté dans un costume frippé, le ténor n'est pas à l'aise et ne sait jouer la comédie, lui qui estun parfait comédien à l'opéra. Mais sa diction parfaite et sa voix restent ses atouts de même que le charme de ses mélodies en italien Il envahit le son , sa voix étant amplifiée par un micro inutile pour lui-ce qui est bien utile à ses partenaires Hélas sa principale partenaire n'a pas la voix requise et chante faux dans les aigus, ce que tente de cacher Roberto en couvrant son chant. Les autres chanteurs s'en tirent bien surtout celle incarnant la soeur de Capone mais aussi les deux autre homme ( Ness et le frangin) Les décors sont rudimentaires on est loin des comédies/opérettes du Chatelet; Quant à la mise en scene elle est convenue les ballets sont acceptables sans plus quelques claudettes gigotent et les 9 musiciens cachés dans les cintres se défendent tout en faisant face à une bande son envahissante qui les fait disparaitre le spectacle se veut être un grand show. Il a couté cheret c'est un peu du gaspillage par ces temps de crice comment Roberto a t il pu prendre le risque de casser sa voix sur ce type de spectacle et refuser des engagements dans le monde entier y compris à la Scala qui n'en vouait plus suite aux caprices du ténor. on sort content que cela se termine avce 105 Euros de moins en poche
# écrit le 28/01/23

Théâtre contemporain: Les Témoins

-Hélas !
J'avais été emballé par LA CHUTE D UNE NATION, formidable sage du même auteur, donnée il y quelques années dans ce même théâtre de la MANUFACTURE DES ABBESSES. C'est donc avec confiance et impatience que j'attendais ce spectacle. La mise en scène figurant une salle de rédaction est pleine d'astuces séduisante. Elle accueille une pièce longue ( plus de deux heures) qui se veut préfigurer l'arrivée au pouvoir d'un président d'extrême droite. Hélas le texte est très caricatural : des principes éthiques des journalistes aux mesures prises par le nouveau président, rien n'est crédible. Tout est excessif et primaire : d'un seul coup la justice est aux ordres ( c'est mal connaitre la magistrature et la force du 3ème pouvoir) le nouveau président envisage de déclencher une guerre pour un motif futile, le jouranliste Ecolo se livre à des actions terroristes, les journalistes voient le nouveau président intervenait dans leurs affaires privées : divorce, garde de l'enfant, liaison homosexuelle, etc...et on enferme les immigrés qui ne sont pas "génération 3" ! Tout cela rend la pièce comique, tellement c'est ridicule et permet finalement , tellement les invraisemblances vont de mal en pis, de passer un moment plaisant ! Malheureusement les acteurs sont inégaux ce qui est parfois éprouvant pour le spectateur. Autant , CHUTE D'UNE NATION était servie par d'excellents acteurs qui nous faisaient vivre l'évènement - nous scotchait- autant ici les protagonistes ressemblent plus à des amateurs qui surjouent et ne cessent de crier ce qui finit par fatiguer. Sophie Vonlanthen n'est guère convaincante en patronne autoritaire et criarde, les autres actrices ne sont guère plus professionnelles. Marjorie Ciccone s'en tire mieux même si sa capacité à jouer plusieurs role n'est pas convancante : elle est franchement risible dans le role de "la folle à la vidéo" et même ridicule. Quant à Frédérique Lazarini, en bourgeoise très maquillée, elle a bien du mal et pas seulement à faire valoir son point de vue.... Du coté des hommes Morgan Perez, Frédéric Audran et Tewkik Snoussi ne déçoivent pas. REZEAU me semble avoir loupé le coche en présentant une oeuvre qui m'a rappelé Tintin chez les Soviets et dont l'excessif rappelle les brulots theatraux staliniens des années 50 destinés à faire croire au public au paradis communiste. Tout aussi primaire . Hélas.
# écrit le 03/02/20

Comédie: Localement agité

-la meilleure pièce du moment
tout est formidable dans cette affaire de famille tellement vraie. Dans une mise en scène excellente, les acteurs s'entendent à merveille, nous partageons leurs craintes et leurs émois.
# écrit le 21/03/19

Comédie musicale: Guys and Dolls

-decevant
rien à voir avec les comédies musicales récentes données au Chatelet. Certes des ballets réglés parfaitement et superbes. Des couleurs, une mise en scene classique,mais... une histoire tarte servi par des acteurs-chanteurs plus tout jeunes, bon professionnels.Tout cela fait vieux meme un peu surannée Pour une fois la production a eu la bonne et économique idée de laisser un orchestre français et un chef français diriger, et bien diriger. Mais quel ennui pendant deux heures. Il s'est passé 30 minutes de verbiage entre le magnifique ballet introductif et le deuxième ballet ... en résumé : luxueux show bien rasoir
# écrit le 21/03/19

Comédie dramatique: Interview

-oh la la .....
je vois des critiques toutes très bonnes et je suis allé dans ce theatre pour passer une bonne soirée, et j'ai espéré : qu'ai je vu ? une bonne actrice qui nous donne toute la palette de ses talents : cris , larmes, aguicheuse, femme se voulant fatale, écervelée, capricieuse et perverse. Nul doute que Tiffany Hofstetter percera un jour sur les planches car elle a du talent; C'est le point fort de cette soirée Hélas on ne peut en dire autant de son contradicteur, au demeurant très sympathique mais qui a des progrès à faire : acteur c'est un métier pour lequel on a ou non des dispositions et si on en a, il faut travailler avec des prof. Je n'ai pas compris l'intérêt du texte, le message que l'on voulait faire passer, mais l'origine semble être anglo saxonne, alors c'est peut être ca. Une soirée sympa mais ratée pour moi.
# écrit le 21/03/19

Théâtre contemporain: Rabbit Hole : Univers parallèles

-dur dur
non seulement le sujet est dur ! mais la pièce s'éternise : deux heures qui épuisent les interprètes et les spectateurs pour délivrer un message pas compliqué et évident ! Je n'avais vu jouer J.Gayet et elle s'en tire avec les honneurs-sans plus la vedette incontestable est Patrick Catalifo que je découvre : exceptionnelle prestation dont il ressort épuisé ! Mais tres convaincant et pénétré du personnage. Lolita Chammah, est fille de ses parents, mais le népotisme ne fait pas toujours des miracles. Elle se donne bien mais cela sonne faux et sa diction est approximative. Christiane Cohendy, en mère et belle mère envahissante et primesautière est parfaite dans un role de composition destiné à destresser le public. Renan Prévot qui fait à souhait 10 ans de moins que son age, est un acteur de cinéma et cela se ressent. Il faudra qu'il travaille pour continuer sur les planches ....Au theatre on ne coupe pas et il n'y a qu'une prise ! pas du tout à sa place dans ce petit role important.
# écrit le 11/03/19