Huis-clos intense : Deux condamnés à mort se retrouvent dans une cellule la nuit précédent leur exécution. Leurs bourreaux leur ont proposé un marché : Celui qui tuera l'autre aura la vie sauve. Déjà, c'est haletant, oppressant que cette pièce qui débute dans le noir total avec ces deux voix... Puis, on apprend que l'action se déroule en 1942... Vous me voyez venir ? Oui, les geôliers ont proposé ce marché de dupes à deux hommes que tout oppose : un ancien des SA, prussien et machine à tuer et un tailleur juif parisien... Et comme ça ne suffisait pas, ils ont laissé traîner un couteau dans leur prison commune. Texte prenant, comédiens qui tiennent le public en haleine... On se sent comme leurs gardiens : voyeurs à attendre lequel va prendre le dessus.... Mais pour nous, ce n'est pas un divertissement, c'est terrible d'attendre la mort avec eux.... # écrit le 14/07/18
Le scénario : un docteur trompe sa femme avec une entraîneuse de club, cette épouse cocufie elle-même son mari cavaleur avec le boucher du coin... Bon, thème du vaudeville classique. Mais tout le monde n'est pas Feydeau. Tout est raté : c'est mal joué, entre un comédien qui oublie son texte, une qui a une voix insupportable, l'autre qui fait des mimiques débiles, des dialogues insipides, des gags mille fois entendus et un script qui ne tient pas debout... Le seul point positif : la comédienne qui joue la femme de ménage qui a bien du mérite dans tout ça. En bref, je n'ai pas aimé. # écrit le 14/07/18
Un excellent spectacle d'improvisation innovant.Ici outre le jeu excellent des 2 acteurs Cédric et Julie (Sans oublier le musicien et le technicien bien sûr), il faut composer avec la mémoire exceptionnelle de Cédric Fernandez.... Le principe : 20 mots donnés dans le public dans un ordre que ce même-public définit. A Cédric de raconter une histoire avec les mots mémorisés dans l'ordre choisi.... Et comme ce n'est pas assez compliqué comme ça, il fait deviner la majorité des mots à Julie... ça donne une histoire de dingue, hilarante et qui tient debout, même avec des mots aussi différents que raclette, sémaphore et aqua-poney... Ils sont sympathiques, drôles, complices et talentueux. On passe un très bon moment sous le signe de la très bonne humeur. # écrit le 14/07/18
Notre histoire d'amour avec François Guédon a débuté tout simplement, au restaurant... Un regard, une parole, une gommette... C'est sa façon à lui de ramener le client à la Maison IV du Chiffre... Et là.... Il nous a tout fait.... Quelle impertinence ce garçon, quelle verve, quelle langue, quelle... oupsss.... Arrêtons par pitié, il ne faut point trop en dire, De cette affaire Guédon, laissons le Mystère, Ne pas spoiler le spectacle de ce triste sire, Où putes, juge, terroristes cotoient Jennifer. Si Jean-Eudes s'évertue à supplier le curé, Si Booba est, de la philo, la nouvelle référence, Si H3, H4 et H5 de relations incestueuses sont nés Alors notre Petite Huguette de cognac à fait bombance. En Bref François Guédon est parfaitement à son affaire... Merci , merci et encore merci pour ce grand moment de rire et de qualité, merci pour le Cognac et le Pineau.... Et une mention spéciale à sa formidable équipe # écrit le 08/07/18
Sebastian Marx dans On est bien là
Les Desperate Housemen se marient !