En ces temps propices à l'indignation voire la révolution, il est plaisant d'aller rire des autres (mais sommes-nous vraiment "les autres"!), il est facile de prendre un ticket pour mater, scruter, se moquer de cette vitrine tellement bien "léchée".... Mesdames et Messieurs les comédiens, je vous souhaite une belle vie dans ce beau théâtre des Variétés, je souhaite que le peuple vienne vous applaudir encore et encore... quant à vous, MOnsieur le metteur en scène, merci et faites-nous encore rêver avec ces moments de vie que vous savez si bien alléger... # écrit le 19/04/12
Hier la première de ce spectacle composé de quelques pièces de Courteline... que du bonheur... 1h10 à se régaler, à sourire et rire!! les comédiens ? investis, justes. La mise en scène ? au service de M. Courteline mais... avec ce brin de folie inédit.. Un très bon moment de détente et de plaisir dont il faudrait profiter plus souvent!!! # écrit le 16/10/11
-Labiche au pays des tragédies greques "Un chapeau de paille d'Italie" est sans doute considérée comme faisant partie des pièces les plus connues d' Eugène Labiche. Auteur reconnu de "vaudeville", genre qui précéda le "boulevard", on ne comprend pas très bien comment cette pièce a été abordée par son metteur en scène. On pourrait presque croire un instant qu'il s'agit d'une pièce moldave mal traduite chargée d'instants de réflexion et gravité... Que nenni ! Nous sommes bien dans le cycle Labiche du Théâtre du Nord-Ouest. Certes la distribution est plaisante malgré 3 ou 4 erreurs de casting (je vous recommande le personnage de "Bobin", un grand moment d'Actor Studio), qui passent presque inaperçues dans une équipe de 15 comédiens. Je m'interroge : le metteur en scène aime-t-il l'humour ? Le rire ? La comédie ? Comment est-il possible de déstructurer les rouages du vaudeville à ce point pour emmener le spectateur dans une réflexion inutile ? Le principe du vaudeville, en dehors des situations de quiproquos, est de rire du genre humain... Nous emmener dans une gravité excessive, incohérente et inutile nous fait peur, nous, spectateurs... Et oui, nous ne sommes que de pauvres gens du peuple, peut-être ignorants, mais nous savons tout de même que Labiche n'écrivait pas de tragédies grecques. Ni romaine, ni italiennes, ni allemandes, ni même françaises ! Lorsqu'au dernier acte un des personnages arrive avec une arme à chaque main, on ne peut s'empêcher de penser : "Je suis sûr que ce sont de vraies balles, il va nous tirer dessus, on va tous mourir !" Mr le metteur en scène, vous êtes un scandale, sans doute un auteur frustré qui impose sa vision du théâtre. # écrit le 04/07/10
Très bonne première dans un superbe théâtre....une mise en scène enlevée, des manouches parlant en vers, Molière en rit encore. Bref, une belle après-midi! Allez-y, pour petits et grands, vous ne le regretterez pas... # écrit le 01/02/10
-Une si belle cruauté... je sors du TNO, bouleversée... superbe performance, une leçon prise en pleine figure... comme cette "pauvre" Julie tellement manipulée... Strindberg, vraiment, t'as un blème avec les femmes!!!! # écrit le 04/01/10
j'ai passé un bon moment en compagnie de ces gens de Hemsö. Tous les personnages, fort bien interprêtés, sont attachants, émouvants, énervants.... merci au TNO de nous faire découvrir de jolies pièces.... pas toujours connues. # écrit le 14/12/09
un beau voyage au travers de mots truculents, des textes dits par une belle et bonne troupe, on se laisse embarquer pour une heure de traversée... il n'y a qu'à se laisser faire! # écrit le 11/09/09