patramarga

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Comédie: Les aventures de Cracotte

-Les marionnettes lyonnaises "encore plus vraies que vraies": un plaisir à ne pas rater.
10/10

Performance stupéfiante des acteurs. On les prendrait presque pour de véritables marionnettes lyonnaises dans le castelet installé sur la scène de l'Alhambra, avec décors en toile peinte On retrouve les célèbres personnages mais aussi, leurs gestuelle, démarche, mode de disparition, actions, costumes, maquillages, accessoires, et leur élocution. Tout est très précis et parfaitement rendu. L'histoire tient la route, le texte est très élaboré, avec la difficulté sans doute pour de trop jeunes enfants - des tout petits- d'en comprendre toutes les finesses -certains mots peu usuels en particulier (mais après tout c'est bien ça le théâtre de marionnettes lyonnais!)- Mais cela ne gêne en rien, je pense, car le spectacle est très interactif, enlevé, rythmé (quelques chansons sur des airs connus par ex ou, une chanson finale dont l'on saisit vite la mélodie) avec plein de rebondissements qui permettent aux enfants de participer activement et à l'histoire tout de même de s'achever avec bonheur ..." tout est bien qui finit bien". Mon petit compagnon de 8 ans a été enchanté et moi aussi. A mon sens, ce spectacle peut aussi convenir à des enfants plus grands qui voudraient découvrir cette tradition bien mise à l'honneur par ce spectacle- et, aux adultes qui voudraient retrouver le temps d'une heure leurs âmes et leurs plaisirs d'enfants ...
# écrit le 25/02/16 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Théâtre dramatique: Evita amour, gloire etc...

-Eva Peron incarnée par un Sebastian Galeota Stupéfiant!
10/10

Une performance époustouflante de comédien. Un texte fait de vivacité, de gravité, mais non exempt de drôlerie, de Stephan Druet qui l'a également mis en scène. Scénographie particulièrement réussie. Costume extraordinaire. Issue du peuple et de sa misère, batarde de surcroit, mais belle, on ne devient pas 1ère Dame d'Argentine, adulée par le peuple des "descamisados", au grand dam de la bourgeoisie et des militaires, sans une volonté féroce de réussite ni sans une bonne dose d'intelligence, de calcul, de culot, de compromissions, d'aplomb, de vengeances, mais aussi, grâce à un grand sens politique, quelques rencontres utiles et une absence totale de scrupules. L'ascension d'Eva Duarte jusqu'à ce qu'elle devienne la blonde Evita , l'idole de l'Argentine, et sa mort prématurée, un spectacle très bien documenté, mené avec finesse, inventivité et absolument fascinant, qu'il ne faut manquer en aucun cas rater. Précipitez-vous à La Comédie Bastille pour rendre un hommage -mérité- à ce spectacle et au Talent.
# écrit le 23/02/16 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Théâtre contemporain: Roberto Zucco

-Un texte fort, une mise en scène exemplaire.
9/10

Belle idée que de mobiliser toute la cage de scène pour déployer à plusieurs niveaux, parfois en concomitance de séquences, le cheminement tragique jusqu'à son suicide, de roberto zucco, tueur en série aussi énigmatqiue, ambigu que troublant. Ses victimes, ses rencontres: des gens bien ordinaires, des familles soudainement désintégrées par son passage. Un assassin dont on ne percera pas pour autant à quoi tiennent ses pulsions meutrières, quelles sont les failles qui le conduisent au pire. Une quête incessante de liberté ? Une part de violence, prête à surgir en chacun de nous, que lui ne parvient pas à canaliser...? Superbe interprétation d'un équipe d'acteurs rassemblés dans une partition chorale. Beaux éclairages. A voir absolument: un spectacle magnifique qui secoue et émeut.
# écrit le 21/02/16 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Théâtre contemporain: Maladie de la jeunesse

-Perplexe devant la "Nouvelle objectivité"
5/10

Troupe sur scène à l'entrée de spectateurs: plaisanteries potaches de salle de garde, très répétitives. Ceci enfin passé, et fort long, injonction au Public, par une des comédiennes: "Levez vous!"...Le Public s'est exécuté à quelques exceptions près et a répété en choeur,phrase par phrase le serment d'Hippocrate. Tout ce préambule, un peu irritant, lourd et que j'ai trouvé superflu ne m'a pas mis dans les meilleures conditions pour la suite.... Le texte m'a paru faible, j'ai trouvé la pièce assez bavarde (on se dit qu'elle pourrait être beaucoup plus courte, ou bien, durer encore et encore...mais,dans ce cas, à organiser plus) et datée (je me suis interrogée -sans réponse véritable, sur les résonances -annoncées- avec les problématiques de la jeunesse actuelle)et, suis donc restée en dehors des soucis ou questionnementss des personnages, certes durs et sans compromissions.... encore que,....un peu trop stéréotypés, pas tellement émouvants. Me suis un peu lassée aussi par exemple des scènes de beuverie trop complaisantes. Restent l'enthousiasme des membres de cette jeune troupe plutôt sympathique, qui s'impliquent grandement, corporellement, (même si à mes yeux, leurs personnages manquent de vécu, d'intensité, de profondeur) et, surtout, quelques -peu- scènes fulgurantes et intenses, très belles, perdues au sein d'un texte à élaguer ou ( ?) à mieux traduire(?). Sans doute n'ai je pas été conquise,ce dernier dimanche par la "Nouvelle Objectivité" et ses réalités. Vous l'aurez compris je n'ai pas partagé l'enthousiasme extrême de la critique officielle ou officieuse. Cela étant, cette troupe mérite grandement d'être suivie. Elle a, c'est certain, du potentiel, à exploiter sur d'autres textes qui ne seraient pas des pièces de jeunesse, sans doute perfectibles, comme celle-ci.
# écrit le 18/02/16


Théâtre contemporain: Argument

-Ferdane et Poitrenaux: un couple en désintégration dans une "Haine à Mort"
6/10

Sur scène, une lutte sans merci, un affrontement sans répit, une haine inextinguible entre deux êtres que la Vie a (toujours?) séparés. Un spectacle où régnent en maîtres, fureur et malheur. Elle, prône la Révolution, Lui s'accroche à son conservatisme, devant "l'enfant Ignace", enjeu et témoin muet. (Bravo, petit garçon -acteur- qui s'acquitte fort bien de son rôle) Une guerre inexorable, sur fond de violence -lointaine- des événements de la Commune de Paris, et autour d'une mystérieuse histoire de médaillon -vide-, reprochée en leitmotiv. Et, en accompagnement des deux brillants comédiens qui se défient avec acharnement sur ce plateau nu: un décor mystérieux, inquiétant, poétique avec cascades de pluies violentes, ombres brumeuses, obscurités tourmentées..qui font penser à certaines peintures romantiques et aux tristes destins de leurs héros perdus ..Beaux costumes. Et pourtant, pour être tout à fait convaincus et émus par ce spectacle, à bien des égards remarquable, le texte de Rambert -assez précieux- gagnerait à être bien élagué de ses litanies..(telles, ces longues énumérations de noms savants d'insectes ou de variétés de tissus , ou de morceaux de viandes ...eh oui!) ou, des répétitions excessives de certaines parties des dialogues qui cassent la tension dramatique et lassent le spectateur. En outre, les intermèdes assez longs, entre tableaux, dans le noir absolu, même avec la voix de D. Podalydes, peuvent déranger les spectateurs claustrophobes Les comédiens -prodigieux d'implication- pour interpréter cette lutte mortifère-, et pour qui ce texte a été écrit, auraient pu être sans doute être mieux servis. L'exploit qu'ils accomplissent chaque soir n'en est que plus remarquable.
# écrit le 11/02/16 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Théâtre contemporain: A tort et à raison

-Le cas Furtwangler...un Michel Bouquet superbe et émouvant
8/10

Une instruction à charge, et sans merci, contre W. Furtwangler, menée avec une détermination féroce, par un officier américain, inflexible, inculte et plutôt vulgaire. L'affrontement est violent et,dans un rapport de forces très inégal (c'est sûrement le point faible, de la pièce ) Il est vrai que l'officier vient de découvrir les horreurs indicibles des camps de la mort. Il en a conçu une horreur absolue des allemands et, tout particulièrement, des élites, à ses yeux, toutes complices. Son manque d'écoute, d'habileté, de nuances, aide -t-il à faire émerger les ressorts de la vérité? et ressurgir les événements avec clarté? On s'attendrait à plus de finesse pour vouloir confondre les coupables potentiels ayant collaboré volontairement avec les nazis. Et aussi, plus de distance pour instruire avec succès l'acte d' accusation. L'officier exprime ses accusations bruyamment , avec grossiereté (apparemment c'est dans le texte! ou dans la traduction!) Le Chef d'Orchestre alterne silences, phrases bien pesées, choix des mots longuement réfléchi, arguments développés avec soin, pour faire entendre ce à quoi il croit, a cru longtemps, et sur lequel, sans doute, s'est il trompé ou, a été trompé. Si le thème de la pièce est intéressant, il n'est pas sûr que le texte soit tout à fait à la hauteur des enjeux. La démonstration voulue en devient du coup moins convaincante. En effet, la "partition" de l'officier, manque de subtilité....et fait de ce protagoniste une vraie caricature...... Ronald Harwood aurait il voulu surtout dénoncer les "errements" et le parti pris, de certains des alliés de cette époque, chargés de mener à bien la dénazification de l'Allemagne d'après guerre? L'atmosphère, les comédiens, la mise en scène, le décor, les vêtements, les objets, la musique, tout concourt à créer un contexte tout à fait crédible. Et l'interprétation est exemplaire. Celle de Michel Bouquet, bien sûr, tout en finesse et en sobriété, même s'il est bien au delà de l'âge du chef d'orchestre. On a grand plaisir à le retrouver et, à constater combien le grand âge réserve encore, aux talentueux comédiens, des opportunités que n'offrent plus d'autres univers professionnels On ne peut reprocher à son adversaire, son partenaire Francis Lombrai, d'être en deçà...Bien au contraire! Il a malheureusement un rôle, dont il s'acquitte parfaitement, qui ne permet guère les nuances. Les autres rôles sont parfaitement tenus. Belle soirée malgré tout. On aimerait bien vieillir comme Michel Bouquet!
# écrit le 06/02/16


Théâtre classique: Les femmes savantes

-La dénonciation de l'imposture des "hommes pédants" et sa mise en échec -avec brio- ....par les merveilleux comédiens réunis par Elisabeth Chailloux.
9/10

Il s'agit pas tant, pour Molière dans cette pièce, à la langue admirable, de dénoncer l'accès à l'instruction des femmes de son époque Mais plutôt de railler -avec force- l'imposture, l'hypocrisie de pédants, des pseudos savants ou lettrés. Ce qui est montré : c'est une quête radicale et déterminée qui conduit ces "femmes savantes" aux errements des excès. En voulant accéder à la maitrise du langage, du savoir et de l'esprit, elles s'égarent.. alors qu'elles aspirent à une potentielle liberté par rapport à leur condition et à une reconnaissance légitime de l'égalité des sexes . Mais elles bouleversent, ce faisant, les relations familiales et l'ordre établi. En adoptant les règles d'un univers -encore proprement masculin- de "savants", elles échouent ....d'autant qu'elles n'y ont pas encore leur place. Et leur soif de savoir et leur manque de mesure leur fait perdre raison, jugement, tendresse et humanité...et les conduit à bien des extrémités au sein de leur propre maison. Elles les exposent aussi aux bassesses et au cynisme de quelques spécimens, particulièrement odieux et profiteurs, à l'instar de l'exécrable Mr Trissotin... Excellent spectacle que cette mise en scène d'Elisabeth Chailloux La comédie est dynamisée (intermèdes musicaux, décors, époque, couleurs, costumes) et parfaitement interprétée Une distribution homogène, pleine d'énergie et "de savoir-dire" qui nous fait ré-entendre -avec délectation- les mots, les vers et l'esprit de Molière dans toute leur richesse. A ne rater à aucun prix ce dernier WE aux Quartiers d'Ivry ou lors de tournées ds d'autres théatres.
# écrit le 30/01/16


Comédie: Huis clos

-Retrouver l'enfer avec plaisir
9/10

De très bons comédiens, au jeu maîtrisé et nuancé, qui s'emparent avec finesse et brio d'un texte dense au dénouement implacable. On a plaisir à retrouver ce "classique " de JP Sartre, dans cette salle -intime- du théâtre du Gouvernail, où se déroule un procès à "Huis Clos" qui n'épargne aucun des protagonistes (Denis Mathieu, le lâche Garcin, Monique Vérité, la lucide et terrible Inès, et Corinne Richard, la frivole Estelle, l'infanticide) . Une brillante démonstration qui conduit, au terme de dénis, de prises de conscience, d'aveux, d'alliances, de rejets, de renoncements successifs à la phrase que nous connaissons tous "l'enfer c'est les autres" La compagnie Keops (belle mise en scène de Christian Canot) nous a fait partager, le temps de la représentation, la condamnation à l'Enfer éternel des 3 personnages. A nous spectateurs, cet enfer nous a apporté beaucoup de plaisir. Un grand moment de théâtre! Quelques représentations encore à ne pas rater.
# écrit le 25/01/16 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Théâtre contemporain: Jachère

-Un mystérieux bar au bout du monde....
7/10

Une atmosphère insolite: une sorte de bas-fond, suggérée par le décor foutraque, l'environnement sonore fait de bruits de machines, et par les clients, des personnages énigmatiques. Ils semblent porter -chacun- une histoire lourde, qu'ils ne peuvent dépasser y revenant sans cesse comme des automates. Seule la patronne, gardienne du lieu, semble faire régner un semblant de sociabilité et d'ordre. Ce café: le summum de l'incommunicabilité où se meuvent des êtres qui semblent sans vie....Sommes-nous au séjour d'entre les morts? Un inconnu pousse la porte. Que vient-il faire ici? On l'observe, on le retient. Il peine à s'échapper. La compassion pour ces êtres perdus semble le retenir, à moins qu'il ne se sente menacé..ou qu'il se perde lui-même à leur contact. Est-ce l'Enfer que ce huis-clos? L'inconnu a-t-il réussi à s'en extraire lorsqu'il part enfin? On s'interrogera encore après.. Restent des images fortes avec un moment de grâce, comme ce long chant a capella qui apporte un peu d'apaisement, avant le retour à une scène de violence qui surprend car on a baissé la garde. Puis tout reprend son cours étrange.. Un spectacle de plateau, original et dérangeant, qui sort de l'ordinaire mais dont on n'est pas sûrs d'avoir saisi les clefs...
# écrit le 17/01/16 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Théâtre classique: Andorra - Autopsie d'une haine ordinaire

-Coup de projecteur sur les mécanismes de diffusion de la haine ordinaire
9/10

Une démonstration confondante des mécanismes inexorables qui mènent des gens ordinaires, de braves citoyens, à l'intolérance aux différences, à l'exclusion par peur de l'autre, au rejet primaire et à la haine violente,faisant d'eux des meurtriers, en toute bonne conscience, "ils ne se sentent pas responsables". La pièce: une enquête a postériori, auprès de ses habitants, sur "un fait divers"( la mort d'un jeune) survenu dans un village, -témoignages en video -ici, judicieusement utilisée- et un déroulé des événements, par tableaux successifs, servis avec beaucoup de talent par les comédiens, tous excellents, de la compagnie Orten. Ils campent des personnages qui ne sont ni des héros, ni des puissants mais, des êtres humains tout à fait ordinaires. C'est leur lâcheté, leur bêtise, leur mauvaise foi, leurs compromissions au quotidien, leurs échecs non assumés, leurs frustrations, leurs souffrances d'êtres humains dans leurs vies intimes, qui vont les conduire à ce processus de monstruosité collective et complice. Le texte de Max Frisch (1965) est fort et a des résonances terriblement actuelles. L'adaptation de Fabian Chappuis est intelligente et fine. La mise en scène est sobre (décors mobiles judicieux et bons éclairages) et rend d'autant plus percutante cette exploration, aux répercussions tragiques, des noires profondeurs de l'âme humaine. Un spectacle salutaire, grave et impressionnant pour qui veut s'interroger sur les ressorts de la mécanique de la haine ordinaire et veut aiguiser sa vigilance pour la refuser.
# écrit le 11/01/16



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