Ce n'est pas désagréable, mais enfin j'espérais mieux et ils ont eu le temps de roder le spectacle. Le ballet du début est inutile, le chant off des avocats est mal fait, les comédiens sont gentils mais sans plus. Axel Blind manque un peu d'envergure, par contre ils ont au moins tous le mérite d'avoir une bonne diction ! # écrit le 13/01/10
Comme on dit chacun ses goûts. Moi je me suis ennuyée, je n'ai trouvé aucun intérêt à cette pièce, les acteurs n'étaient pas du tout concernés. A part peut être le rôle de l'amant, qui avait un peu de relief. Morne soirée. # écrit le 26/10/09
-pas terrible... Moi aussi, en lisant les appréciations j'y suis allé, quel ennui, quelle déception ! ça n'incite pas à voir d'autres pièces de l'auteur... # écrit le 08/12/08
Mise en scène ridicule, ex. les comediens s'aspergent d'eau pour montrer qu'il y a de l'orage... Ils courent dans tous les sens, font beaucoup de vent pour rien. A éviter # écrit le 11/07/08
Comme dans toute pièce de Tchekhov, il y a les tourmentés, les ridicules. Des gens qui se supportent plus ou moins et qui se déchirent. Ils n’ont pas la vie dont ils rêvent, alors qu’ils ne manquent de rien apparemment. Les comédiens sont toujours présents, et vont s’asseoir au fond dès que leur scène est terminée, ils sont les spectateurs de la pièce. Les costumes sont sobres et assez jolis. Le décor est unique avec ça et là, des coussins, quelques chaises, des arbustes en pot. L’action se passe à la campagne. Dès l’entrée, Oleg Ponomarenko donne le ton, en nous accueillant à la guitare, il sera le lien entre les personnages et les actes. D’emblée Antonia Malinova (Arkadina) s’impose, j’ai rarement vu une comédienne autant habitée par son personnage. L’héroïne, Nina (Ariane Zantain) est le personnage le plus sensible de l’histoire, la plus pure, elle sera broyée dans son amour pour l’écrivain Trigorine (Philippe Sivy), homme séduisant et lâche qui sans difficulté, l’éconduira dès qu’elle lui aura cédée. Au final, un très bon spectacle à ne pas manquer, les acteurs de qualité. Le public était très attentif. # écrit le 29/06/07
J'ai eu la chance de voir cette pièce dans la même distribution au Th.14, je vous recommande cette comédie, si bien jouée, c'est fin et délicat comme un bonbon anglais ! # écrit le 16/01/07
La pièce se déroule en 1985 (il a 70 ans et c’est l’année de sa mort), dans le studio d’enregistrement Welles accepte, pour survivre de faire de la publicité pour nourriture pour toutous ! Il attend vainement que l’on puisse commanditer son film « don Quichotte » et revient sur sa vie privée et professionnelle. Drouot avec sa stature imposante, sa diction impeccable, est Orson tant au physique que par le jeu, son partenaire est aussi remarquable, dans le rôle du faire-valoir et un peu souffre-douleur qui est son « metteur en ondes », qui l’admire et l’aide du mieux qu’il peut. Je me suis demandée, si pour apprécier pleinement ce spectacle, il fallait être cinéphile ? Connaître de toutes façons l'oeuvre de Welles et sa vie. Le texte n'est pas ennuyeux, il est même parfois franchement drôle et les positions anti-conformistes de Welles, son engagement pour la défense des minorités, son amour sincère pour Rita Haiworth et sa douleur quand il s'aperçoit de la déchéance mentale de la star, ont de quoi nous faire vibrer. Certes, il y a comme je l'ai dit plus haut des références cinématographiques. # écrit le 12/10/06