Si les montres peintes par Dali semblent fondre, c'est sans doute que les rayons du talent lui montrent une plus folle énergie ! La pièce fait beaucoup de bien et ce spectacle - extra dans son ambiance proposée - fait souvent bonne pioche dans le rire et la drôlerie ! C'est du théâtre original, bien étonnant dans sa mise en scène. Il y a du coeur, du panache, du bon dynamisme et on y chante, on y danse avec de beaux sourires. Le collectif carbure avec des artistes généreux, enchanteurs pour un résultat pop-coloré ! Chapeau pour tout le travail lié à la chorégraphie, c'est une signature futée, joyeuse et malicieuse. Les scènes, les tableaux sont charmants, parfois émouvants. C'était un plaisir de découvrir et de (re)connaître les chansons comme d'applaudir les forces d'interprétations de cet inédit, facétieux mariage ! Aiguilles de chance et de bonne heure ! # écrit le 07/07/22
Super généreux, méga talentueux ! Show génial et quel concentré de talents ! Très grand artiste, spectacle stupéfiant, jubilatoire, émouvant ! Vos oreilles méritent ses incroyables dons, fantastique Pépite-Man ! Bluffant, impressionnant ! Phénoménal Michaëlchimiste ! # écrit le 16/01/22
Quand le talent montre la lune, le beau rencontre la joie ! Enfin, quelque chose comme ça A bord de cette fusée-ovni théâtral extraordinaire, non pas à tant à propos de la rivalité USA / URSS (conquête spatiale), mais du destin d'un Will Hunting nommé Mancini, c'est un embarquement pour l'espace moderne et puissant. C'est drôle, émouvant, avec des astro-comédien(nes) mutants aux moteurs de talents ! La culture est vive et propose une plongée dans une mise en farandole de scènes assez époustouflantes. Entre Houston et le Futuroscope, on est au coeur d'effets fous, de vidéos, de projections saisissantes. Un théâtre ciné-vidéo-clip enchanteur et passionné ! Bravo Houston, you have mon "je t'aime" ! # écrit le 28/08/21
Qu'il est bon de profiter du crime avec ce bouquet d'artistes ! La reine du meurtre a de la chance. Ce sont d'éternels gamins, dingues et terriblement doués qui lui font superbe honneur. Le piège est servi et nourri d'audacieuses, éclatantes incarnations. Dynamiques, actions de plaisirs, pétries d'humour et de joyeux régals au théâtre ! Excellences d'interprétations, de comédie, formidables figures aussi ! Etonnants, très surprenants personnages, possédés, habités du crâne (voire des cheveux) jusqu'aux bouts des doigts ! La folie de jouer coule ici sans douter dans leurs veines. Elle porte un magnifique accent, l'amour du jeu avec beaucoup de richesses, générosités, et plein de fluidités dans la mise en scène-enquête. En être public-complice fait s'étendre nos sourires dans ce mystérieux manoir-décor. La mort y fait fondre et révèle toute sorte de secrets enneigés... Au fil d'une intrigue, irriguée malicieusement par de fausses pistes et par une troupe de pépites espiègles et bien toquées, comédiennes et comédiens donnent à voir le brio du don travaillé. Aucun faux-soleil ici, le charisme est leur meilleur costume. Chansons, danses et respirations musicales sont drôles et bienvenues ! Dans ces tempêtes, Mollie a des larmes d'or au bord des yeux (allumant jusqu'aux miens). Pierre Samuel, déjà fort remarquable dans "Derniers coups de ciseaux", offre une extension de rôle fantastique ! Le Major est allumé malin en mode majeur, Mme Boyle imparable et pas que graphiquement, Miss Casewell subtile, canalise sa violence singulièrement, M. Trotter est un renard des neiges hardi dans son investigation et l'incroyable M. Paravicini est ultra fendard dans son fou langage, extra tordant, joyeux passeur pour offrir aux enfants un accès rigolard au spectacle. Et puis bim, il y a Brice Hillairet. Comédien virtuose absolu, phénoménal oiseau, en Christopher Wren, avec une architecture très psycholorée ! Il tient magistralement, totalement son personnage. Il fait vivre et donne à voir, entendre et ressentir admirablement. Il vitalise et galope comme il vole, magnétique, entre les plumes du texte et les ailes du bizarre, entre le sens du génial et l'énergie de l'absurde ! Avec le grand art-rupture, silences, frénésie, regards... Arc électrique et interprétation de dingue ! Chapeau à lui, bravo à l'équipe et au brillant cortège ! Finalement, le vrai crime reste l'indifférence et cette Souricière invite franchement au piège heureux, good lords ! # écrit le 21/10/19
Trio de doux dingues ! Ces artistes fantastiques sont franchement géniaux ! Ils parlent une langue d'humour extra, absurde et qui fait cartographie de rires fous, qui chantent sur nos visages, avec leur "Homaj" à LA chanson française ! C'est super de précision, de talents, barjerie et surtout de décalages, de réinventions pour des résonances drôlatiques, ironiques, iconoclastes ou Olaf-lubriques. Super moment loufoque ! # écrit le 10/02/19
Le vrai pouvoir de la licorne est révélé par celui qui lui donne sa peau ! On aura donc, avec mon chéri, donné des chevauchées de rires au talent surprenant d'un artiste et comédien remarquable, touchant, généreux, dynamique, ultra-drôle ! Les personnages sont d'une incarnation folle, étonnante. Alex Ramires a cette pépite de folie, ce don dansant, ce trésor "simple" et précieux qui met des ailes et paillettes de poilades au public ! Les aléas, trajectoires (légères ou moins), les solitudes ou gaietés d'une vie sont ici démasquées et entraînées avec une nature extra, qui transforme au final tout poney d'ennui en Pégase rieur ! Tatouage heureux et sensiblement recommandé ! Bravo et au plaisir de suivre les spectacles à venir ! # écrit le 09/02/19
Patatrac. Grande "Infaurtune". Distribution dont les promesses font flip-flop. C'est long, bavard sur des kilomètres et malgré les talents manifestes, c'est à la fois l'enjeu de la pièce et surtout le public qui se fait hold-uper. Le langage et cette gouaille sur-utilisée (non sans snobisme) des années 30/40 n'aide pas à adhérer aux personnages. Les costumes, les décors, le graphisme sont très intéressants, foutraques et colorés, mais pourtant tristes et très mal éclairés, valorisés. Tableaux, rôles et séquences inutiles parfois. Le rythme semble être en cabane et la mise en scène en très mauvaise Santé. Cependant, Emeline Bayart est exceptionnelle, franchement phénoménale ! Elle excelle à décoffrer tant elle donne, invente, avec des dons comme de l'or en barres. Pour le reste, déception globale. Pièce aux petits lingots, avec un plaisir cambriolé et une scénographie de faux-monnayeur. L'ennui fut en effet un coffre fort et nous dedans. Les Inconnus sont beaucoup plus marrants en 2'19 dans cette veine là, dans leur parodie "Pas de Begonia pour le cave". # écrit le 06/11/18
Sensationnelle et terrible histoire. Le typhus imaginaire qui "sauve" de la peste nazie. Entre Schindler et Roberto Benigni; rythme, émotion, tournoiements de décors et d'acteurs qui coassent avec beaucoup de talents, sur une voie folle et belle d'espérance ! # écrit le 16/08/18
Scudélire ! Une expérience extra, surprenante et bourrée d'énergies, d'ardents talents ! La ruche est riche, drôle, malignement absurde. La réflexion dispose d'excellentissimes comédiennes et comédiens, au service d'une pièce forte, brute, et d'un (non) sens superbe ! Générosités vivaces, éclatantes et de très belles impressions de jeux ! Chapeau aux Scudiennes et Scudiens ! Très belle 1ère ! Il y a de vrais plaisirs à (re)voir celui rayonnant d'espièglerie pour Alex Dugot, avec une force comique, un naturel formidable. Extraordinaire aussi et pétillante "poupée", Clémentine Malandin est une magnifique lumière, éclatante et ravie d'offrir autant de subtiles variations, émotions. Bluffé enfin littéralement par 2 mousquetaires magiques et peuplés de dons : Matthieu Quelen et Thomas Andreï (co-auteur de la pièce avec Nicolas Bazin !). Ils sont 2 cavaliers sensationnels, géniaux, fantastiques et d'une incroyable perfection, 2 forces d'aisances et d'interprétations sublimes et remarquables. Allez-y franchement, car ce théâtre donne à voir, vraiment. Scudonnez-vous ! # écrit le 10/04/18
Tirer la carte mémoire dans la rotative de Guitry, c'est retourner l'as des souvenirs. Cet exigeant monologue, dense, est une avalanche de richesses et péripéties. Il est joué sans tricherie (sauf celle de la comédie !) par Olivier Lejeune, avec un joli style, athlétisme scénique étonnant, performant. Très bonne idée, originale intro filmée, dans la peau du "Maître". Sacré texte aussi, déroulé avec malice, espièglerie et pas mal d'esprit. Le partenaire, Sylvain Katan livre un autre talent, celui du physique ou don de transformation, d'incarnation(s) drôle et très efficace. Au-delà des enjeux classiques, les pages d'une vie sont tournées comme le décor, et ces panneaux-cartes, cet univers-espace de jeu offre un fil de sourires à ce casino existentiel ou délivre une mise en scène captivante ! Bravolivier, brillant chasseur Sachalpin, à l'assaut d'une telle montagne, quasiment Proustienne, avec de l'art-richesse et du vertige au sommet de ce très bel esprit ! # écrit le 28/03/18
Les Desperate Housemen se marient !
Charles Nouveau dans L'expression de mes sentiments distingués