@468577 Vous suivez cet utilisateur Inscrit depuis longtemps 151 critiques Ajouté par 14 internautes
Ses critiques
15 pages de résultats triés par | | Comédie: Nono -Un objectif difficilement identifiable 5/10 Arrivé sans a priori, je suis sorti plutôt déçu. Je ne sais pas ce que le metteur en scène a voulu faire. Parfois, on a des intonations issues de Jouvet / Arletti (Hôtel du nord), parfois on entend la cage aux folles, souvent Michel Galabru. Dans tous les cas, l'intonation, malgré ces fluctuations, reste identique durant les 1H30 du spectacle. Sur la fin, cela devient lassant car M. Fau n'est ni Jouvet, ni Galabru. Et pourtant le texte est ciselé. Certes, c'est du Guitry (donc très typé), mais certaines répliques sont remarquables et l'idée générale de la pièce est très appréciable. Dans ce contexte, on peut regretter les choix de mise en scène, tant pour M. Fau lui-même que pour Julie Depardieu qui répond aux exigences du metteur en scène. Le décors et les lumières sont sympas. J'ai attendu en vain une mise en scène explosive, à l'image du texte et de Guitry avec des brins de folie, du décalage pourquoi pas, de l'imagination, de l'inattendu, bref de la vie. Vie qui m'est en fait apparue comme bien terne et limitée à cette diction redondante. Dommage. # écrit le 21/10/10 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
| -Au delà des apparences 8/10 la présentation parle de comédie fantaisiste. Est-ce pour attirer le chaland ? C'est plutôt une interrogation sur les choix de vie et la nécessite un jour d'assumer ou non ces choix. Ce spectacle frise tout de même le drame et l'approche de l'auteur est très psychologique. En cela, on va au delà des apparences. Derrière le coté danseur plus ou moins homo (en fait bi), il y a la question de la liberté sexuelle des années soixantes, des choix de vie (perso et professionnelle), de la volonté ou non d'assumer une descendance et l'impact 40 ans après quand l'enfant vient demander des comptes au père. En prime et en fin, la recherche de la notion de cellule familiale pour dépasser la problématique père / fils. Le montage du spectacle est très bien fait car le début est déroutant (où ça mène ?) puis petit à petit, on se rend compte qu'il y a une direction. On finit par comprendre qu'il y a la recherche du père avant que la chose soit dite. Puis il y a des attermoiements (crédibles) pour finir sur une fin à double lecture : le danseur est-il réellement le père du garçon ? la réponse n'est pas donnée car cela permet d'envisager la (re)construction d'une cellule familiale tout en se disant que le résultat des tests en paternité doit être négatif. Mais en est-on encore à ce stade de la recherche ou un second objectif a-t-il été fixé (la famille) ? Lhermitte est un véritable pro des planches. L'expérience et le savoir-faire sont là. Les deux autres comédiens n'ont pas à rougir de leur prestation. Tout est cohérent dans l'interprétation et crédible. Oui, on rit parfois car le danseur ne veut pas être triste mais ce n'est pas l'objectif de la pièce (peut-être celui des spectateurs ?). Le rire reste toutefois crédible car il peut être un exutoire et la mise en scène n'abuse pas du principe. Tout (le décors, les accessoires, l'interprétation, la mise en scène...) tourne autour du texte. Le texte n'est pas prétexte à interprétation décalée... En cela, le metteur en scène n'a pas trahi l'auteur. Merci. # écrit le 20/10/10
| -Vivacité également dans le jeu 9/10 Pour une surprise, c'est une surprise. Dans les premières minutes, on se demande si on est dans du Labiche. On a tellement l'habitude de voir du Labiche classique, du Labiche chanté, qu'on est surpris par ce que l'on découvre. l'approche est psychologique malgré l'éternelle bataille entre deux prétendants pour une même jeune fille. Pour aider cette approche, des décors soignés (rares au TNO) et des comédiens avec expérience. Ensuite, sans faire dans la caricature, on oppose un homme dit d'esprit à un homme pragmatique (un militaire). On se rend compte que l'on s'attache surtout aux apparences sans chercher les raisons des faits et gestes. L'homme d'esprit (Désambois) manipule son petit monde (chose rare chez Labiche). Après plusieurs retournements de situation, la réalité apparaît enfin sur la base de l'amour véritable. En un mot, on prend enfin son temps pour jouer Labiche (ex : l'arrivée des militaires), camper les personnages, développer les psychologies. Peut-être, on aurait pu jouer cette pièce comme une comédie. En moins de temps. Mais là, on oppose deux conceptions du monde : l'intelligence supposée et l'honneur au service d'une jolie fille. La troupe est cohérente, tous ont bien pris en compte la dimension de leur personnage. Donc du naturel, de la vie, des interrogations sur le sens de la vie... Un Labiche autrement, rare et attrayant. belle démarche. Merci à toute la troupe. # écrit le 18/10/10
| -Un binôme Mise en Scène / Interprétation qui fonctionne bien 9/10 Hier, c'était la première et elle fut réussie. Après un petit 1/4 heure de chauffe (mise en jambe du fait de la première), le spectacle décolle vraiment en s'appuyant sur un couple de comédiens épatants : les parents. Ils ont de la bouteille et de la répartie. L'expérience compte beaucoup pour mettre de la vie dans une pièce. Autre comédien (notamment) de talent : Henri (Franck Delage) qui montre ses multiples savoirs dont le chant (sa fiancé -Alice Boubour me semble-t-il - lui donne la réplique chantée sans faiblesse). Sur cette base d'une troupe de qualité, on aurait pu avoir une mise en scène ennuyeuse car le texte est décidemment bateau : encore deux gendres pour la même fille ! Labiche se recycle avec peine. Mais, une vraie dynamique se crée soutenue par des parties chantées qui permet au public d'adhérer à la proposition. Sur des textes identiques, d'autres spectacles actuels n'offrent pas le même degré de satisfaction. Bon courage pour la suite de cette aventure. Et bravo pour avoir su contourner l'obstacle d'un texte usé. # écrit le 15/10/10
| -Euh ! 4/10 Que ce commentaire ne vous empêche pas d'aller voir ce spectacle pour les raisons qui sont les vôtres. La troupe de comédiens est de bonne volonté et veut assuremment nous faire plaisir mais ce spectacle est sans saveur. La mise en scène n'a pas de reliefs et les comédiens ne jouent pas leur texte (peu de fois où j'ai adhéré). D'ailleurs, je pense qu'ils le savent car ils ont été surpris qu'il y ait eu un rappel (surtout en lien avec la bonne volonté de la troupe). En un mot, je me suis ennuyé. # écrit le 15/10/10
| -De bons moments... 5/10 Cette fois, ce n'est pas deux gendres qui s'écharpent mais deux maris, l'un mort et l'autre, son successeur. Le mort est mort. Le vivant tente de trouver sa place. deux moments forts et bien vus dans cette mise en scène : lorsque le mari de la maîtresse du mort tente de rendre cocu le mort (moment osé mais pleinement assumé) et les ébats entre la veuve et son nouveau mari. Du dynamisme, de l'imagination, du savoir-faire, bref de la vie. Constantin Balsan est toujours aussi flamboyant. Les chansons sont moins heureuses : elles sont soit trop connues (cela fait plaquage et gêne la dynamique du texte), soit mal choisies. Dans tous les cas, les comédiens peinent à les interpréter. Cela nuit au spectacle plus que cela apporte quelque chose, même si on sait qu'il faut que le spectacle se différencie d'une interprétation classique de Labiche. Au final, je suis sorti de la salle sans un sentiment d'ennui. # écrit le 14/10/10
| -Constantin Balsan en plein Bérézina 4/10 Que ce commentaire ne vous empêche pas d'aller voir ce spectacle pour les raisons qui sont les vôtres. Pour ma part, je n'ai pas aimé cette mise en scène, ni le jeu des comédiens. Dans la seconde pièce, la présence de Constantin Balsan,qui fait ce qu'il veut sur scène et c'est une bonne chose, met enfin de l'animation dans une soirée décevante. Malheureusement, c'est le seul qui se prend en main et cela détonne car il n'est pas entouré. Le décalage avec les autres comédiens est trop grand. On attend ses répliques car lui seul met de la vie sur scène. # écrit le 09/10/10
| -Un texte qui mérite une mise en scène explosive 6/10 Dans les faits, les comédiens sont bons, entraînant et ayant une bonne expérience de la comédie. Par moments, on profite de fulgurances où le spectacle s'emballe dans de la démesure jouissive. Malheureusement, on revient souvent à un jeu et une mise en scène classique. Certes de qualité mais qui n'est pas à la hauteur de la pertinence du texte. On pouvait prétendre à plus d'imagination dans la mise en scène avec un tel texte. Philippe Ariotti (Lenglumé) se laisse parfois (em)porter par son texte au point de danser lors des rappels notamment. Je pense que le metteur en scène aurait pu mieux profiter du savoir-faire de ce comédien d'autant qu'il est très bien entouré et que chacun attendait (peut-être) une direction de comédiens plus délirante. Peut-être est-ce tout simplement ce que j'attendais de cette pièce et que je n'ai pas entièrement trouvé. A ces précisions près, le spectacle est bon même si j'espérais une durée plus longue. Un goût de trop peu. # écrit le 08/10/10
| -Un bijou d'association : Labiche et Offenbach 10/10 A peine a-t-on nommé Offenbach ("comédie musicale digne d'Offenbach") alors que tout tourne autour de la "Grande duchesse de Gérolstein" et "Pomme d'Api" et que cette interprétation est une reprise d'une mise en scène plus ancienne ayant eu un grand succès en son temps. Et dans les faits, effectivement, cette reprise de mise en scène est très réussie. Le choix des airs est parfaitement adapté au texte à relever notamment l'air du Sabre (Gérolstein) ou des Côtelettes (Pomme d'Api). Plein d'entrain par cette structuration musicale, l'interprétation est enlevée car les comédiens maîtrisent leur texte et le chant : ils n'ont plus qu'à "jouer". Cette dynamique tient la route pendant 2H sur une texte bien ficelé, avec des rebonds et un choix presque psychologique : doit-on le dire ? ie doit-on dire que le mari est cocu ? Sans faire dans la comédie, même si l'interprétation est en mode Comédie ou Vaudeville, le texte tente de faire passer un message sans chercher forcément une réponse. Il laisse (pour cette fois) le spectateur libre de sa réponse. Dans la pièce, on se rend compte que rien n'est dit, que chacun sent bien qu'il y a des équilibres fragiles mais nécessaires qu'il ne faut pas bousculer pour satisfaire le principe "toute vérité est bonne à dire" (tiens, voici la version moderne du titre de la pièce !). Les limites que certains aimeraient dépasser sont maintenues, le passé ne doit pas avoir d'impact sur le présent, l'essentiel doit être sauvegardé même si nous sommes des hommes et des femmes donc de natures faibles, le sentiment d'être cocu ou que cela soit pour le voisin doit faire réfléchir sur le fait que cela peut arriver à chacun... Enrobé dans le mouvement des comédiens, tous ces sujets n'apparaissent qu'en filigrane et peuvent passer inaperçus pour beaucoup de spectateurs. Ainsi, le mari est-il joué par un "hidalgo" hispanisant rendant encore plus drolatique cette farce. Le notaire est une femme. Les employés de maison ont également leur part de soleil. Personne n'est oublié dans cette distribution de plaisir : même la musique est "fraîche" puisqu'interprétée directement par une pianiste. Bravo à la troupe qui a grandement travaillé au succès de ce spectacle. # écrit le 06/10/10
| -L'apparence fait la différence ! 9/10 Décidément, chanter dans une pièce de théâtre devient récurrent. Si d'habitude, les musiques choisies sont dans l'esprit du texte (ou pire, n'ont rien à voir, à vouloir faire dans le changement), ici, le choix délibéré a été de prendre des musiques décalées, plutôt contemporaines mais sans que cela soit forcément des musiques connues afin d'éviter l'écueil du placage (du connu sur du Labiche). Doublée d'une gestuelle spécifique qui sert de ligne conductrice sur toute la durée de la pièce, la mise en scène se veut résolument active, peut-être pour relever le sujet bateau de Labiche : la fille est amoureuse d'un homme alors que son père lui préfère un homme riche. Autre idée de mise en scène décalée : à l'opposé des musiques XXième, les costumes sont plutôt du XVIIIème siècle. Sur une interprétation classique, on se serait ennuyé car la platitude du sujet aurait lassé mais ici, le sujet cède le pas aux apparences et à une interprétation presque loufoque sans que les personnages ne soient pour autant caricaturaux. Peut-être est-ce la seule solution pour "sortir du lot" des spectacles de Labiche et éviter ainsi au spectateur l'overdose. Pour cela, un grand merci au metteur en scène d'avoir eu "pitié" des spectateurs. # écrit le 05/10/10
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