-Un monde fantastique dans l'étrangeté du quotidien
8/10
Nous avons tous quelques auteurs fétiches et Dino Buzzati en fait parti. Que ce soit dans l'écroulement de la baliverna ou dans le K, l'auteur nous emmène, au fil de ses nouvelles, dans un monde quotidien que de minuscules incidents font basculer dans l'étrange, le fantastique voit l'inquiétant et l'angoissant. J'ai entendu avec plaisir les nouvelles que j'avais lu il y a bien longtemps ; un joli moments de souvenirs. # écrit le 13/03/20
Ce n'est pas un spectacle à proprement parlé, mais plutôt une réflexion commune sur le pardon. Comment l'accorder ? dans quelles circonstances et à qui ? Sujet grave qui bien que commun reste profondément personnel. Des philosophes, des personnalités et des penseurs communiquent leur ressenti et leur perception de ce questionnement mais un pardon général à l'humain peut il être une opportunité donnée aux sociétés de se magnifier tout en évitant le piège de l'oubli et de l'amnésie ? La réponse, si elle existe, reste individuelle. # écrit le 12/03/20
Elle est jeune et bardée de certitudes devant l'inconnu du futur. Il voit s'approcher la vieillesse et semble plein de fatalité devant le quotidien. Toutefois il reste capable d'envisager de quitter sa ville et son pays alors qu'elle se veut figer dans son existence et l'évolution qu'elle programme. Si profondément différents et pourtant similaires dans leur solitude respective ... Un cheminement commun peut-il se réaliser ? # écrit le 12/03/20
L'atmosphère est glauque et lourde tout comme le système qui préside au destin et à la vie de ce bâtiment. Les humains - membres d'équipage, passagers - qui s'y côtoient sont tout autant muselés ou déchiquetés par leurs peurs que par les représailles de leur vie présente ou passée. Cette noirceur abyssale et âpre restitue bien une époque pas si éloignée de nous. # écrit le 09/03/20
L'église structure sociale, morale, politique et économique ressent les mutations de la société à travers les hommes qui la compose. Deux hommes, deux générations vont se confronter tout pétri de leur ressenti, de leur force et de leurs faiblesses. Tout empli de leurs espoirs et de leurs désillusions respectives chacun claudiquant le quotidien avec sa béquille tant peut être grande la désespérance et le doute. Affrontement évoluant vers la compréhension pour deux belles âmes tourmentées si profondément humaines. # écrit le 05/03/20
Lorsque j'étais une toute petite fille je me souviens que mes parents possédaient des disques de Francis Lemarque. Ce compositeur, chanteur, musicien était extrêmement connu et apprécié. Sa voix de velours un peu râpeux était reconnaissable entre mille. La beauté poétique de ses textes qui ne faisait pas l'impasse sur le quotidien ou sur les questions de société était reconnu et appréciée par un public complice et admiratif qui se sentait compris. Plus qu'une voix cet artiste était un porte-paroles. Merci à son fils de m'avoir fait revivre ces merveilleux moments. # écrit le 04/03/20
Cette comédie est en fait une farce burlesque ; en quelque sorte des "Branquignols" du 21eme siècle. Sur un mode complétement déjanté le sujet de l'union arrangée est déformé et trituré. Il est vrai que cette conception, base sociétale a impacté le vécu de bien des générations de femmes. Evolution des moeurs et des sociétés ? C'est par le biais de la loufoquerie que le sujet a été évoqué. C'est particuliers mais la jeune génération n'y voit qu'un comique débridé. # écrit le 02/03/20
J'ai vu le spectacle au Palais des glaces en novembre 2018. Autant j'avais été agréablement surprise par le premier spectacle, autant cette prestation fut une cruelle désillusion. L'amie qui m'avait convié et à laquelle j'avais fait part de mon enthousiasme, me glissait des regards en coulisse déconcertés et atterrés. Une première partie bruyante et racoleuse n'avait pas arrangé les choses. J'espère qu'en dix huit mois le spectacle a été vigoureusement repris afin de restituer l'esprit ironique et frondeur qui faisait le charme des débuts. # écrit le 01/03/20
Ce spectacle est intéressant car il donne à réfléchir. Se présenter comme féministe ne se résume pas à être en lutte contre les hommes. Reconnaitre le versant féminin de l'humanité avec respect, humour et espièglerie ne relève t il pas du simple bon sens pour développer un épanouissement harmonieux mutuel ? Belle note d'espoir. # écrit le 28/02/20
Seul en scène et pourtant une représentation éblouissante de la population d'un pays hébété, saisi par les tenailles de l'histoire. Ce comédien talentueux nous fait vivre les comportements et les désarrois d'individus jetés sur les routes de l'exode. Belle mise en scène, travail des lumières et du son de qualité ; belle occasion donnée aux jeunes de découvrir l'histoire. # écrit le 25/02/20