@468577

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Comédie: Le chevalier des dames

-Un spectacle classique de bonne facture
8/10

A la longue, on finit par ne plus voir trop de différence entre les pièces de Labiche. En revanche, on arrive à faire la différence dans les mises en scène et le choix des interprétations. Dans notre chevalier, le sujet est somme toute classique, à peine alambiqué mais sans jeunesse cette fois. L'interprétation joue sur le dynamisme du chevalier et la bonhomie du mari dont on apprend au final qu'il a été trompé il y a bien longtemps. Bref, un début de soirée agréable mais vraiment un début de soirée car une pièce en semaine à 17H, cela n'est pas fait pour attirer les foules. Les comédiens ont bien du courage et il faut redoubler d'effort dans les applaudissements pour que le retour du public ressemble à quelque chose.
# écrit le 05/10/10


Comédie: Moi, Adèle, épouse Labiche

-Monique est l'Adèle du XXIème siècle !
8/10

Il fallait être une femme pour écrire ce texte très intéressant que Labiche aurait pu écrire dans la continuité de "Si jamais je te pince". Pourquoi ? Par ce que ce texte est une certaine critique des femmes qui se sentent "femme de" avant d'être "femme pour elle-même". Sous des badineries, Adèle montre son amour pour son mari, voire même sa subordination. La notoriété de son mari lui suffit même si elle regrette son manque de considération. Mais l'amour est le plus important et les femmes doivent faire fi de leur personne. Alors on badine. Et au fil du spectacle, on se rend compte que la critique émerge, qu'Adèle aimerait vivre pour elle-même. Elle ne supporte plus ce second rôle même si elle est, dit-elle, à l'origine de sa demande d'entrée à l'Académie Française. Mais comme la vieillesse est là, alors elle se repli sur elle-même et retrouve cette badinerie du début car le temps est passé et il est trop tard pour exister par soi-même. Ce presque monologue d'1h10 est admirable de jeu car, ayant écrit le texte, Monique Lancel peut le vivre pleinement. Il s'agit de ses mots, de ses tournures d'esprit même si elle a cherché ce qu'aurait pu penser et dire Adèle. Les phrases sont des phrases de la vraie vie, pas des phrases bien construites (au sens de ce qu'on pourrait faire par écrit). Avec des interruptions, des retenues même si on sent que l'esprit du direct tente de sortir du texte dans l'élan de la dynamique du jeu. Je pardonne pleinement ces égarements car la sincérité est plus importante dans ce cadre qu'une diction parfaite du texte. C'est d'ailleurs le sien, si Monique souhaite le changer sur scène, pour improviser, alors pourquoi pas ? Pour les spectateurs, il faut être un peu "moine trapiste" pour accepter ce monologue de femme sur un sujet de femme mais si on accepte le principe, c'est très intéressant de suivre le glissement de l'état d'esprit (estimé) d'Adèle pour finalement revenir à un amour plein et entier de son mari. Mari qui est très présent physiquement même si ses interventions se limitent à quelques répliques et à des rires. Vous l'avez compris, j'ai aimé cette pièce difficile pour la comédienne et très enrichissant pour les spectateurs. La mise en scène, par le changement régulier de costumes notamment, qui, petit à petit, finit par donner une tenue de sortie un peu vieillotte, donne un certain mouvement suffisant pour accompagner le texte. Bravo à ce couple de petits vieux (affectueusement) !
# écrit le 22/09/10


Comédie: Brûlons Voltaire !

-Pas très emballé…
6/10

Il est vrai que la notion de "Brûlons Voltaire" est peut-être d'actualité en 1874 mais au XXIème siècle, cela ne veut plus rien dire ou pas grand chose. Il en reste une Nième pièce où un jeune couple tente de se marier en recherchant l'accord de leurs parents qu'un différent oppose. Tout se termine bien car l'oncle est un épicurien et attentif à son neveu. Pour le reste, l'interprétation est très classique hors l'oncle déjà très performant dans "Mlle fait ses dents" et qui est ici tout aussi remarquable. La jeune fille est d'une fraîcheur agréable. Mais tout cela est, à mon goût, insuffisant pour rendre le spectacle irrésistible, un sentiment qu'il manque quelque chose pour passer le cap de l'adhésion des spectateurs. Un peu dommage.
# écrit le 15/09/10


Théâtre de boulevard: La Grammaire

-Oh ! la belle affaire
9/10

Les pièces se suivent au TNO et ne se ressemblent pas. Tant mieux. La Grammaire est très bien écrite (sans fote !), très bien construire et surtout très corrosive par rapport à la société. Elle reste terriblement d'actualité quand on se rappelle certaines épouses de nos très chers hommes politiques. Dans une mise en scène active et une interprétation vivifiante, on se demande combien de temps notre cher homme (politique) va-t-il tenir sur son fil d'équilibriste. A coup de patés ! (sur ses discours). L'art de l'esbroufe, des apparences, des flatteries, des retours d' ascenseurs, de la recherche du pouvoir... bref, la vie où chacun tente de faire son trou et sa respectabilité. Un bien beau spectacle en vérité.
# écrit le 15/09/10


Théâtre de boulevard: Le plus heureux des trois

-Un Labiche bien servi
8/10

Le sujet est classique pour Labiche : des hommes, des maîtresses, des maîtres et des serviteurs. Pas de critique de la société, cette fois, qu'une comédie de boulevard. Après le jeu des chaises musicales, tout redevient à sa place et les maris retrouvent leur femme respective dans la joie et la bonne humeur. L'interprétation est vivante dans une mise en scène (somme toute simple) où le spectateur ne s'ennuie pas. Krampach (l'alsacien) n'a pas son pareil pour assurer le spectacle et les autres lui renvoient bien la réplique. Que dire de plus ? Continuez à nous divertir.
# écrit le 03/09/10


Comédie: La Dame aux Jambes d'Azur suivi de Permettez Madame

-”Permettez Madame” sauve la soirée
5/10

Deux petites pièces (en 1H10 tout compris) dont la première ne présente pas d'intérêt majeur. La seconde sauve la soirée car les acteurs sont bien vivants et la mise en scène dynamique. Rien de nouveau sous le ciel de Labiche toutefois : la mère de la jeune fille est l'ancienne maîtresse de l'oncle du prétendant. Du réchauffé quant au texte mais bien joué tout de même.
# écrit le 03/09/10


Comédie: Le dossier de Rosafol

-Entre deux eaux... mais bien tout de même
7/10

En 45 minutes chrono, le spectacle est bouclé. A-t-il était tronqué ou Labiche a-t-il manqué d'imagination ? Alors qu'on avait la première étape (un gain de 12000 francs), on (je) pensait qu'on allait pas en rester là et qu'il y aurait une suite. Eh non, en moins de 2 minutes, le spectacle était terminé. Un peu dans la précipitation à mon goût. Par ailleurs, il y a eu un choix partiel : c'est une comédie car voir apparaître son ex-femme en soubrette ne peut être vu comme une critique de la société de l'époque. Alors, le comédien a fait le choix de s'inspirer à bon escient de Louis de Funès, sans faire dans la copie, ni dans la singerie. C'est très bien fait mais sans que cela soit parfaitement assumé. J'aurai bien aimé que ce traitement "comédie façon Louis de Funès" soit partagé par tout les comédiens et de ce fait assumé pleinement. C'eu été vraiment une nouveauté appropriée dans un contexte adapté. Sinon, le spectacle est très plaisant car chacun s'y amuse, les comédiens comme les spectateurs. La mise en scène est dynamique et donne le beau rôle au texte. Bravo à tous.
# écrit le 18/08/10


Comédie: La poudre aux yeux

-Le metteur en scène est aux abonnés absents, dommage
7/10

Le texte de Labiche est terriblement d'actualité à bien y regarder. Les apparences transpirent de partout, aujourd'hui comme hier. Les comédiens sont d'une spontanéité qui devrait faire rêver plus d'un metteur en scène. Maintenant, n'est pas bon metteur en scène qui veut. Ici, tout est dans le standard du XIXème siècle, même la poussière. C'est ni contemporain (c'est un choix), ni vivant (c'est un comble !). Quel regret alors que le metteur en scène aurait pu faire preuve d'imagination, de créativité pour donner une dynamique, un sentiment, n'importe lequel (dépit, révolte, soumission...) mais un sentiment, faire en sorte que le spectateur soit captivé par le sujet... Mais là, rien, rien que du déjà vu, sans imagination, vide de sensations. Les costumes sont splendides et les manières des comédiens appropriées. Ils obtiennent un beau succès d'estime car le fond du spectacle est de qualité.
# écrit le 18/08/10


Comédie: La fille bien gardée

-Une version plutôt contemporaine
6/10

Dans l'ensemble des spectacles du TNO, c'est la mise en scène la plus contemporaine que j'ai pu voir. Il reste toutefois quelques traces du XIXème qu'on aurait pu aussi enlever. Sur l'interprétation, c'est plus mitigé car si les 3 rôles principaux sont bien notamment l'enfant, sans plus, la mère est particulièrement mauvaise, elle récite son texte. La sensation globale est un spectacle qui a mis l'accent sur le contexte (contemporain) qui permet (enfin) d'oublier les critiques classiques de Labiche : femme stupide, enfant insupportable, employés "truands" mais peureux des réactions du maître. Malheureusement, l'interprétation n'est pas à la hauteur des effets escomptés. Il y a donc une bonne marge de progression. Ca se regarde toutefois.
# écrit le 18/08/10


Comédie: Le voyage de Mr. Perrichon

-C'est beau l'expérience !
10/10

Avant toute chose, il faut rendre hommage à l'expérience des principaux protagonistes : Jean-Jacques Nervest (M. Perrichon), Jean-Claude Sachot (Le metteur en scène). Leur savoir-faire transpire dans ce spectacle : trouvailles en tout genre (petit train, intermèdes chantés, scène façon comedia all arte -rideaux sur tringle + estrade -, conduite d'acteurs et interprétation). A la vue de leurs CV sur internet, on comprend mieux la qualité de ce spectacle : l'expérience est là. Ceci dit, l'ensemble de la troupe est de très bon niveau (on retrouve d'ailleurs Le garçon de chez Very qui est remarquable par toutes ses facettes : chant, piano, interprétation). Pendant près de deux heures, dans une salle toute petite, 11 comédien(nes) nous montrent la mécanique psychologique d'un homme sous le couvert d'une comédie. Faut-il être redevable d'autrui ou l'inverse ? jusqu'où faut-il flatter l'ego ? peut-on enjoliver la réalité pour servir ses intérêts ? quel regard a-t-on sur soi ? Sur ces registres, Nervest est remarquable de sincérité (intonation, mimique, jeu...). Les candidats Gendre, aussi. L'intérêt de la pièce (ou de la mise en scène) n'est finalement pas de juger mais de faire prendre conscience aux uns et aux autres de la vacuité de leur attitude et, de ce fait, que toute leur vie est dans les apparences et le regard des autres. Sans être une leçon de morale, c'est au moins le moyen de s'interroger sur sa propre attitude face aux autres et réciproquement. Bravo pour cette excellente soirée.
# écrit le 06/08/10



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