L'improvisation est un art redoutable, or, ce soir cela manquait de souffle selon moi, malgré l'énergie des comédiens, les jeunes surtout. Quelques spectateurs hilares cependant donc, tentez l'expérience ... # écrit le 02/10/24
La mise en scène fait la part belle à son interprète, la bien nommée Carmen Vadillo, talentueuse et gracieuse, qu'elle joue la douleur du corps torturé ou qu'elle danse l'amour de la vie. En revanche le propos optimiste et l'idéalisation de l'au-delà ne m'ont pas convaincue. Serais-je, à l'instar d'Anton, trop cartésienne ? # écrit le 01/10/24
Belle adaptation de ce chapitre essentiel de la Comédie Humaine. Les trois comédiens se démultiplient pour incarner les personnages balzaciens, les pensionnaires de Mme Vauquer, le Père Goriot et ses filles, Vautrin et Rastignac. L'ambition, l'argent, l'intérêt, l'ingratitude, le désir du pouvoir.... passions et vices de la société bourgeoise du XIX ème siècle où règne une cruelle concurrence pour "parvenir" au sommet. # écrit le 01/10/24
Un texte de qualité porté avec brio par Daniel et William Mesguich dans un décor crépusculaire magnifiquement éclairé à la bougie. Une page de notre Histoire se dit dans cette savoureuse joute verbale pour la conquête du pouvoir, République ou Restauration de la monarchie ? Le spectacle revêt aujourd'hui une singulière modernité. À ne pas manquer ! # écrit le 01/10/24
Bertold Brecht, des textes engagés, forts et beaux, poétiques et empreints d'humour, portés avec maestria par Ariane Ascaride dont la gestuelle, les expressions et la voix, parlée ou chantée, subliment les mots vibrants pour ceux qui n'en ont pas, tous les réprouvés, les affamés, les migrants... L'accordéon de David Venetucci ajoute à la grâce de ce spectacle certes exigeant mais sans doute nécessaire pour retrouver ... "le bonheur de donner" .... # écrit le 27/09/24
Mise en scène élégante et sensuelle, distribution éblouissante au service de la langue ciselée de Marivaux, ce spectacle d'exception illustre le fameux marivaudage qui revêt ses plus beaux atours, à l'instar des magnifiques costumes. Double inconstance donc dans cette machination cruelle, pour le bon plaisir du Prince aidé de Flaminia et Trivelin. Le jeu subtil de la tentation précipite Sylvia et Arlequin, les deux jeunes paysans amoureux, dans le piège de la vie de château. Certes, tout finit par un double mariage !? Mais, les intrigues machiavéliques des nobles auront eu raison de la candeur naïve des gens du peuple : plaisirs éphémères plutôt qu'amour sincère, libertinage annonciateur des Liaisons Dangereuses. Un véritable bonheur de théâtre ! ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ # écrit le 26/09/24
Quitter un boulot répétitif et ingrat chez Mumbai Chicken, comme papa chez Pâte à Pain, comme des millions d'hommes fourmis, Antoine rêve d'ailleurs : "Patong est pour tout le monde" ! Et pour assouvir ce besoin d'indépendance, il obéit aux sirènes de la pub pour intégrer la "Plate-forme" ... chauffeur à son compte, croit-il ! L'uberisation de nos sociétés croquée avec talent par deux jeunes comédiens dans un décor original. # écrit le 26/09/24
Histoire d'une famille un soir de fête, des femmes de cette famille surtout, entre religions et traditions, exils et exodes, transmission et passage, Pessah, justement. Si la caricature de la mère juive du début m'a fait sourire, et le dialogue grand-mère petite-fille à la toute fin m'a émue, en revanche la partie réunion cacophonique au micro m'a paru longue ...malgré l'énergie des comédiennes et l'apport de la musique. # écrit le 25/09/24
Une journée de la vie de Rosy, dans la rue, les mille et une misères son quotidien précaire, la faim, le froid, la solitude et surtout notre indifférence ! Annie Robert l'interprète, tel un clown triste, tendre, fragile et dérisoire, parmi les pauvres objets devenus ses seuls partenaires de survie. Sur un sujet difficile, un spectacle à encourager. # écrit le 22/09/24
Dans le futur, un monde robotisé et déshumanisé, fait de règlements improbables, d'interdits dérisoires, Raoul et Albert se rencontrent contre toute attente. De ce choc, d'abord rugueux, peut renaître un dialogue, puis un brin d'humanité grâce au partage et à la solidarité restaurés. Ce dimanche, Enzo (Albert) indisponible a été remplacé par Héloïse Baudu, auteure et metteuse en scène de la pièce avec brio. Une oeuvre originale qui mérite réellement d'être encouragée. # écrit le 22/09/24
Solène Rossignol dans Ventre
Yass dans Presque Imparfait