@468577

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15 pages de résultats triés par
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Comédie: Le Choix d'un gendre/Un Mouton à l'entresol

-Deux petites choses fort sympathiques
8/10

Deux petites pièces (1H15) fort bien écrites qui changent de la critique de la femme, du mari et de l'enfant : ici, la démarche d'un bourgeois et le rêve d'un domestique. Avec un décors simple, le metteur en scène permet une animation et un jeu des acteurs suffisants pour bien apprécier le spectacle. L'interprétation est pleine de vie notamment de la part du bourgeois qui connaît son affaire. Les autres comédiens se défendent bien dans l'ensemble. Pour un début de soirée, c'est très bien car cela met du baume au coeur, on en sort heureux (ce n'est toutefois pas la meilleures des interprétations de l'intégrale).
# écrit le 05/08/10


Comédie: Un garçon de chez very

-Un garçon doué mais il est plutôt seul
6/10

C'est la suite de la série Labiche dans une mise en scène classique avec rien d'exceptionnel. Coté comédien, le garçon est fort bon, en tout : chant, interprétation, jeu de scène, musique... Pour les autres, ils sont faibles voire très faibles sur la partie chant et relativement bons sur l'interprétation. Néanmoins, une bonne soirée.
# écrit le 25/07/10


Comédie: La Main Leste suivie de Une Cigale Chez Les Fourmis

-Un duo de pièces un peu en berne
5/10

Deux petites pièces (en 1H tout compris) sans trop d'intérêt quant au sujet, on dirait de petites nouvelles de Maupassant. La mise en scène n'améliore pas le rendu : un jeu classique, ni moderne, ni d'époque, les costumes sont sans âge défini... Les comédiens font de leur mieux, le garçon est le plus sincère. La rupture entre les deux pièces n'est pas claire : à la longue, on finit par comprendre qu'on est passé à la seconde pièce. Par "montage" comme indiqué le programme, je pensais à tort que les histoires étaient mélangées pour n'en former qu'une. Il n'en est rien : les textes se suivent. Un sentiment global que tout cela manque de vie, de passion. Les comédiens collent trop au texte, pas de grain de folie, ni de rêves proposés. Et pourtant, on aurait pu forcer le trait pour mettre de l'animation.
# écrit le 19/07/10


Comédie: Un chapeau de paille d'Italie

-Et voilà un chapeau bien enlevé !
8/10

Ah ! ce chapeau. Il fait courir un homme et derrière lui toute une noce. Avec rien (sur scène), Jeener nous brosse une multitude de lieux (l'appartement, le magasin, 2 autres appartements...) sans qu'on s'y perde. Quel homme ! Mieux, encore : avec 17 comédiens, il nous fait une noce, un banquet chez la comtesse en même temps et d'autres personnages encore. Chacun jouant plusieurs rôles avec costumes différents. Comme dans un tourbillon, nous sommes emportés par une suite de situations où on se demande à chaque fois comme Labiche va pouvoir se rattraper pour revenir au point de départ. Et il le fait, et les comédiens nous y emmènent sans lassitude, sans ennui (2H). Bravo à tous car chacun tient son rang avec brio.
# écrit le 05/07/10


Comédie: Mam'zelle fait ses dents

-Une petite fille qu'on aimerait ne voir que chez les autres...
8/10

Jean-Luc Jeener est toujours aussi bon dans ses mises en scène et sa conduite d'acteurs. Avec 3 fauteuils, une table, 2/3 bricoles, il vous construit un environnement. Reste le travail des comédiens. Et ils sont bons ! : le père d'un naturel exquis, la jeune fille d'une espièglerie propre à sa jeunesse qui lui permet de croire en son rôle, la mère enfermée dans ses " quand dira-t-on ! "... Certes le texte, c'est du Labiche : ça date du XIXème avec toujours la même critique de la société : le père gâteux et manipulable, la mère engoncée dans ses préjugés, les enfants insupportables... Mais on n'est pas là pour entendre du Camus ou du Strindberg mais pour passer une bonne soirée avec des comédiens qui nous font rêver. Peut-être se dit-on à la fin : ouf, le XXIème nous évite bien des contraintes du passé... pour nous jeter vers d'autres contraintes, pas moins contraignantes, malheureusement. Début de saison théâtrale qui promet d'être belle....
# écrit le 05/07/10


Théâtre classique: Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé

-Le beau est affaire d'appréciation
8/10

Il fallait oser, et à l'Athénée, ils osent. Pendant près de 2H, les comédiens déclament leur texte d'une manière un peu chantante mais toujours sur la même partition. Peu de mise en scène, peu de lumière, de beaux costumes et beaucoup de texte dit " à l'ancienne " c'est-à-dire en prononçant toutes les lettres. Si on accepte le principe (d'où une dizaine de départ dans le premier quart d'heure), le texte est magnifique si on s'attache à essayer de le comprendre malgré l'écriture et la prononciation. C'est un pari fou mais qui peut marcher à l'Athénée qui dispose d'un public " averti " et près à toutes les expériences. Pour ma part, j'ai trouvé que le spectacle est d'une rare qualité technique mais qu'il ne faut pas en abuser. Nous sommes tout de même au XXIème siècle et nous ne sommes pas des spécialistes du baroque. On peut toutefois apprécier la diction, la gestuelle, l'esthétique et le combat du jeune couple contre les parents, les vieux pervers, la société... car le texte est d'une ciselure remarquable n'hésitant pas à la critique et à dire les choses de belle manière. En un mot, très bonne soirée à la lumière des bougies pour un voyage dans le temps et dans le drame d'un amour annoncé comme impossible sur terre.
# écrit le 17/06/10


Théâtre dramatique: Le baiser de la femme araignée

-De la nécessité d'être prudent dans ses jugements
8/10

La mise en scène est simple, rustique mais suffisante pour servir le texte. L'interprétation est emprunte d'un naturel qui fait la part belle au texte (Pour l'homo, ce n'était pas très " difficile " car c'est joué par un homo qui ne peut se renier). Bravo à tout les deux car vous maitriser, et le texte, et l'idée du texte.
# écrit le 17/06/10


Théâtre contemporain: L'araignée dans la plaie

-Un cadre fort pour un texte faible
4/10

Le sujet pouvait présenter un intérêt certain si tant est qu'on ait bien pris en compte la spécificité du point de départ : pendant 40mn, 3 hommes sont sur une croix chacun et dialoguent. C'est, on ne peut moins, une mise en scène figée et même statique. Cependant, cela met du piment et du risque sur le texte et le jeu des acteurs. Coté jeu, les 3 comédiens sont forts bons (sentiments, puissance de voix, émotions..., tout y est pour rendre le discours puissant). Malheureusement, le texte est faible, très faible. En dehors du doute qu'habite à tour de rôle chacun des trois crucifiés, du besoin d'être rassuré sur ses choix, de la peur de tout et de rien (une araignée par exemple) et au final de la mort, rien de vraiment fort. Même les sujets évoqués sont traités de manière conventionnelle sans rien qui n'interpelle (ou " m "'interpelle). Certes, les décors et les costumes sont une belle réussite. La mise en lumière, notamment au final, est une belle oeuvre très esthétique presque un tableau vivant du XVIIème mais nous sommes aussi venus pour voir du théâtre donc du texte et là, le bat blesse. Dommage pour ce ratage.
# écrit le 17/06/10


Théâtre classique: Une maison de poupées

-L'éternelle difficulté des relations Homme / Femme dans la société
7/10

A chacun sa maison : celle de l'Athénée et les autres. Une autre trahissait le texte car la mise en scène tuait la puissance du propos par sa volonté de faire contemporain. Ici à l'Athénée, le texte est porté par les comédiens : on le comprend, on le suit pas à pas, on en devine les étapes suivantes, on sent surgir les difficultés et les prises de conscience et on anticipe la chute même si on se trompe car différentes issues à la pièce sont possibles. Que faut-il penser du mari ? qu'il ne pense qu'à lui même s'il est foncièrement amoureux de sa femme car la société le lui impose ? Que faut-il penser de l'amie (Kristine) ? qu'elle se venge d'une amie pour "sa réussite" en forçant la découverte de la vérité ou qu'elle considère que la vérité est un point de passage obligatoire pour préparer l'avenir de Nora ? Que faut-il penser de l'employé de banque ? qu'il se débat pour survivre dans une société qui n'admet pas les abus sauf s'ils sont masqués (vivent les apparences !) ? Que faut-il penser de la femme ? qu'elle est très satisfaite de ce que lui propose la société (son statut de femme et mère) jusqu'au moment où elle risque d'être écrasée par les préjugés ou ce qui fait la norme ? et dans ce cas, elle devient lionne pour survivre à son tour jusqu'à se rendre compte que tous jouent un rôle, s'en contentent (comme le médecin) et que l'humanité des relations humaines est bien faible car le poids de la société est trop fort. Alors, elle sort de son rôle pour vivre, exister, être femme et gagner sa liberté d'être humain. Les rôles principaux sont forts bien joués. Malheureusement, les seconds rôles manquent de convictions malgré la maitrise du texte et une diction parfaite. Les décors sont des années 50 sans excès (contrairement au tape à l'oeil et clinquant vu par ailleurs). Pas d'enfants sur la scène car ils n'apportent rien (ils sont suggérés simplement). On ressort de cette soirée enrichi d'une expérience, d'une conviction renforcée : tout est possible même ce qui est interdit pourvu que cela ne se sache pas et que notre conscience nous l'autorise.
# écrit le 20/05/10


Théâtre contemporain: La bataille de Kosovo de 1389

-déçu
1/10

Je trouve qu'il n'y a pas de mise en scène. Il n'y a pas non plus de jeu des acteurs. Ce n'est qu'une double-lecture : l'une faite par un lecteur (qui ralenti le faible mouvement de la pièce), l'autre par les acteurs. Ce spectacle aurait gagné à être sous un format Lecture par un vrai conteur qui met de la vie dans ses récits. Ici, au mieux (Lazare et dans une moindre mesure sa femme) sont bons dans la diction. De ce fait, je trouve qu'il n'y a aucune vie sur scène alors qu'on parle d'une bataille : c'est un exploit. Pas d'émotions, pas d'imagination possible pour les spectateurs car on est en rase campagne, morne plaine. On peut aussi se demander ce qu'apporte les 2 scènes en serbe. Ni par la gestuelle, ni par les expressions du visage, ni par le sens des phrases (sans sous-titre), on ne sait ce qui est dit. Est-ce pour la diaspora serbe ? Et pourtant, à partir de textes d'origine, alors que l'affiche parle de "spiritualité", on aurait quand même pu espérer être emporté dans un tourbillon de femmes délaissés, d'hommes d'honneur, de Judas, de fierté, de morve, de suffisance... mais tout est plat, sans saveur, sans épice ce qui est un comble pour un sultan ! Allez, pour dire un point positif sur ce spectacle : les chants sont beaux mais cela ne fait pas un spectacle.
# écrit le 06/05/10



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