Cette pièce est un beau moment d'émotion et de délicatesse sur la différence. Les trois acteurs dans un jeu subtil et nuancé nous présente une approche sur la difformité des coeurs, des corps et de l'esprit car la monstruosité peut se révéler sous bien des aspects. Une très belle performance qui nous porte à réfléchir et qu'il convient de saluer. # écrit le 29/01/20
C'est un réel plaisir de voir une représentation de belle qualité. Tout en respectant l'oeuvre originale la mise en scène apporte une touche originale. Tous les comédiens sont excellents pour nous restituer l'atmosphère corsetée du 19eme siècle victorien, et il faut saluer l'excellente prestation du comédien dans son double rôle angoissant et étrange à souhait. # écrit le 27/01/20
Deux hommes dans un lieu compromis de salle d'attente et de hall d'hôtel. Ils se parlent mais sans se comprendre, ils échangent mais sans s'écouter, tournant "en boucle". Ils n'ont perdus leurs souvenirs, ils ne savent plus vraiment qui ils sont et comment ils sont arrivés dans ce lieu. Affrontement ou confrontation devant l'incertitude du devenir. Sujet aride mais bien interprété qui nous laisse dans la perplexité. # écrit le 25/01/20
Nous sommes emportés au fil de ce texte dans la quête d'un amour magnifié et intemporel dans les rue étroites et tortueuses d'Istamboul puis dans sa banlieue. Cette errance écrasée par la chaleur, le doute et les souvenirs se cristallise sur le souvenir d'une femme. Rêve, fantasme on ne sait plus, on ne sait pas ; bercé par la magie et la poésie des mots. # écrit le 24/01/20
Comme beaucoup, le film de Frank CAPRA a bercé mon enfance et j'y suis allée, car je ne suis pas fille pour rien, de ma "larmichette". Cette pièce m'a permis de replonger avec bonheur et délectation dans mes souvenirs d'enfance. J'y ai retrouvé la candeur et le bonheur d'une vie et d'une société idéale malgré les épreuves de l'existence. Cela fait du bien de rêver au bon et à l'utopie. # écrit le 24/01/20
Comme quoi la physique et la chimie peuvent mener à tout. L'auteur reprend l'histoire mythique de Cassandre, cette prophétesse dont les prédictions étaient toujours niées. L'esprit de Cassandre se retrouve réincarné au fil des âges et des époques, toujours incomprise, toujours rejetée. La morale de cette histoire ? C'est que malgré les doutes, les craintes et la peur il ne faut pas cesser d'espérer en l'avenir et d'avancer. Cette sympathique troupe nous restitue l'esprit du texte avec soin et conviction. # écrit le 23/01/20
Il est de ces moments magiques où un texte rayonnant est porté par une comédienne lumineuse et c'est le cas pour cette pièce. Quel beau plaidoyer à la compréhension et à l'accomplissement de l'individu par les femmes ! On se plait à rêver et à espérer en un monde meilleur. # écrit le 21/01/20
Hier au soir, nous voici partis pour voir un gentil petit boulevard pour nous divertir. Las ! le problème est que je n'y ai pas cru... L'action ne décolle vraiment que vers la fin lorsque l'histoire prend un tour un peu surprenant pour donner un développement original. La troupe est pleine d'entrain mais les rôles ayant le plus de consistance sont tenus par les auteurs. Les célébrités invités font assaut de dynamisme mais leurs personnages sont un peu trop convenus. Danièle Evenou reste charmante mais cela ne fait pas tout. # écrit le 18/01/20
C'est la rupture, c'est Sa rupture qui la laisse broyée, désespérée et anéantie. Pour la relier encore à son amour, le téléphone dans une communication hachée et entrecoupée de silence qui accentue encore plus sa solitude. Et si tout cela n'était qu'un cauchemar, et si ce drame n'était pas déjà terminé ? # écrit le 13/01/20
Un écrivain désabusé sur la nature humaine échange ponctuellement avec son seul ami. Or voici que ce "fleur de cactus" reçoit la visite d'une jeune lectrice qui lui confie son désir d'écriture. Tout les sépare lui ronchon et elle enthousiaste et si vivante. Un pacte est passé : elle restera jusqu'à la fin de sa création. Toutefois les choses ne sont pas si simples. # écrit le 13/01/20
Touchée par les fées
Thomas GT dans Artichaut