-Texte fort et remarquable interprétation A voir absolument ! Pour nous c'est la deuxième fois après lecture du formidable roman d'Edgar Hilsenrath (à lire absolument). Pour plusieurs raisons : humour (très) noir, remarquable adaptation du roman, le comédien David Nathanson tient à lui tout seul tous les personnages et ce, pendant 1h20. Et surtout, surtout, tenir ce discours sur le droit d'Israël à exister et sa signification profonde, dans notre époque de conformisme généralisé, fait un bien fou ! # écrit le 05/01/18
Mise en scène, décors et acteurs superbes, mais un peu long (presque 3 heures). J'en ai aimé la folie, les excès, le burlesque (caractère russe ?). # écrit le 16/12/17
-Un peu longuet et dont le militantisme frôle la mauvaise foi...
6/10
Et légèrement (euphémisme) caricatural. C'est oublier un peu vite que la Grèce n'est entrée dans la zone Euro que grâce aux falsifications de ses comptes publics, que beaucoup d'argent a été donné pour établir un cadastre (dix ans plus tard, où est passé l'argent, puisque de cadastre, il n'est toujours pas question ?), qu'un Grec sur deux truande le fisc depuis..., que les sommes versées par l'Europe ont été dépensées (entre autres) pour augmenter les fonctionnaires de 140 %, sans investissements pérennes et sans envisager le long terme. Comme le proclament les metteurs en scènes : "Nous ne cherchons pas le consensus, nous avons un point de vue et nous souhaitons qu'il soit perçu. Nous voulons responsabiliser le spectateur, l'amener, sans agressivité, à des prises de position. Nous ne donnons pas de leçons, nous ne sommes pas morlisatrice". Elles auraient voulu nous convaincre de leur objectivité qu'elles n'auraient pas réussi... Cela étant,le Parthenon Story est cynique à souhait et les différentes négociations entre les partenaires européens bien rendues avec ce qu'il faut d'ironie et de drôlerie (pauvre Sarko !) . Par contre je suis restée tout à fait extérieure aux interventions de la déesse Europe et j'ai trouvé la fin ridicule. # écrit le 12/11/17
Je me suis dit plusieurs fois au cours du spectacle "Cette femme est folle !" et c'était un vrai plaisir... Une énergie folle (elle aussi !), une dizaine de femmes représentées, de Brigitte Bardot à Marilyn Monroe, u peu d'impro avec le public et hop ! de quoi passer une excellente soirée # écrit le 01/11/17
Très joli spectacle, plein de tendresse, de drôlerie, parfois de mélancolie, tout à la gloire de sa grand-mère adorée, Mouima, née en Algérie, mère de 11 enfants et mariée sans amour. Un "vivre-ensemble" en Algérie, magnifié, entre les chrétiens musulmans et juifs, qui a bien disparu, la majorité des juifs ayant quitté le (leur) pays. Gaïa, c'est le surnom que Mouima donne à sa première petite fille Lina. Lina qui veut chanter le blues et demander des conseils à James Brown. Une relation, riche d'affection et de complicité les lie, parfaitement rendue par Lina Amara (auteur et interprète). L'accompagnement musical à la guitare de Pierre Delaup s'intègre bien à ce spectacle. On a bien sûr eu droit à la minute "guerre d'Algérie"... # écrit le 28/10/17
Nathalie Arnoux, recommande à la fin de la représentation, la lecture des nouvelles de Tourgueniev, d'où est tirée cette pièce. Si j'en crois la qualité du texte, très bien rendu par la comédienne, son conseil sera suivi très prochainement... Nayhalie Arnoux est seule en scène pendant plus d'une heure, interprétant tous les personnages avec sensibilité et retenue. # écrit le 28/10/17
Que voilà une pièce intéressante ! Jeanne nous fait, évidemment, penser à Tatie Danièle, en moins horrible quand même ! Elle réussit à être à la fois pathétique, drôle, d'une mauvaise foi exaspérante et aussi manipulatrice ! Une solitude terrible, suffisamment d'orgueil pour ne pas réclamer et comme seule présence, jusqu'à l'arrivée de Marin, le regard et le bruit des voisins, de l'immeuble, du monde extérieur, qui l'envahissent. Pièce très bien jouée, bien sûr par Nicole Croisille, qui m'a étonnée, mais aussi ses partenaires, Florence Muller, en Anne Legal inénarrable en employée de mairie bafouillante et maladroite, Charles Templon en Marin, livreur de plateau repas, est étonnant, la transformation physique d'avec ses photos sur internet est impressionnante. # écrit le 27/10/17
Après des mesures de sécurité importantes et bien compréhensibles, nous avons passé plus d'une heure en compagnie du pianiste Gérard Gahnassia, seul, son compère et violoniste César Velev étant hospitalisé. Schubert (la mélodie hongroise), Albinoni (l'adagio), Chopin (la polonaise héroïque), Albeniz (Asturias), Satie (5e Gnossienne, je crois) et d'autres non moins célèbres. Sans partition, souvent les yeux fermés, il connaissait bien son répertoire et l'interprétait avec coeur, présentant chaque oeuvre avant avant de la jouer. # écrit le 30/06/17
Comment dire l'indicible ? Quitte à rester un mystère pour sa fille, "le médecin" n'a jamais pu se raconter. Pour se faire, il passe par l'intermédiaire de son ami "l'écrivain". Peu à peu on comprendra la raison profonde de son indéfectible affection pour ses beaucerons successifs. Un beau texte émouvant et d'excellents acteurs. # écrit le 27/03/17
Pas de problème, François Bourcier est excellent acteur, qui donne tout, qui croit totalement dans son entreprise. Les témoignages sont poignants et très réalistes. Mais faire le parallèle entre la situations des "résistants" de l'époque et d'aujourd'hui, il fallait oser. Autant le terme de résistant est parfaitement adapté à la situation de ceux qui prenant de réels risques risquaient l'arrestation, la torture, la déportation, ou l' exécution, autant les risques actuels sont, fort heureusement, sans aucune commune mesure. C'est la très très grande faiblesse de ce moment de théâtre, l'idéologie ne peut pas faire feu de tout bois. # écrit le 24/01/17