Toujours plus drôles, toujours plus délirants, les quatre compères nous entraînent dans le tourbillon surréaliste de leurs saynètes désopilantes. Courez-y en famille. # écrit le 21/07/19
Tentative ratée de faire coïncider la saga de Jim Morrison et la pièce de Molière. Tout le monde souffre, les fans des Doors dont on n'entend que de rares accords de guitare, les fans de Molière dont on viole le texte. Le rôle d'Elvire est abominablement joué sur un ton superficiel de petite fille. Seul Sganarelle s'en tire à peu près malgré sa tirade débitée en express et sa dernière réplique coupée. # écrit le 21/07/19
Suite d'acrobaties exécutées avec maestria par d'excellents gymnastes. À mi-chemin entre le cirque et les moines Shao-Lin, le spectacle devient de la danse grâce à une musique pour centre de relaxation. Dans le cadre noble du Chêne noir, c'est Le plus grand cabaret du monde pour lecteurs de Télérama. # écrit le 21/07/19
Texte bien écrit, évoquant l'amour filial – chose rare de nos jours – et distillant quelques perles d'humour bien mises en valeur par la troupe. Les acteurs sont convaincants et jouent leur part avec sensibilité. Mise en scène efficace. Décor simple mais fonctionnel. # écrit le 13/07/19
Très survendu dans la presse, le spectacle souffre d'un grave manque d'écriture et de mise en scène. Le scénario est indigent et accumule temps morts et actions inutiles. Le spectateur regarde sa montre au lieu de l'actrice, remarquablement douée dans ses domaines d'excellence, et, ce qui ne gâche rien, plutôt jolie. Dommage. # écrit le 13/07/19
Pierre Lericq met en chansons notre évolution et la raconte avec ses Épis Noirs en pleine forme. Les 7 comédiens chantent, dansent, jouent la comédie dans un déferlement d'énergie propre à la troupe. On en ressort tout étourdi, la tête pleine de musique, avec une seule envie : y retourner. # écrit le 13/07/19
Texte quelconque sans relief ni humour. Pratiquement chaque revirement est prévisible. La voix du haut-parleur lorgne vers celle de "Comédie sur un quai de gare" sans en atteindre le génie. Les pauvres Amélie Etasse et Xavier Lemaire font tout leur possible, allant même jusqu'au surjeu, mais ne peuvent sauver cette daube. On se demande ce qu'ils sont allés faire dans cette galère. Décor simple mais efficace autour d'un très bel arbre. # écrit le 13/07/19
Texte bien écrit, interprété avec sensibilité et humour par Sylvia Bruyant et Delry Guyon. On rit souvent malgré la noirceur du sujet. Mise en scène ramassée adaptée à la situation. Intéressante recherche dans les costumes et le décor. # écrit le 13/07/19
Violaine Arsac signe un texte qui se voudrait édifiant mais n'aboutit qu'à une gentille conférence pour gamines de primaire. Julia Duchaussoy se démène sans réussir à camper ses personnages ni soutenir le rythme du récit. On a plutôt l'impression qu'elle cherche à se convaincre elle-même. L'ensemble donne une impression de grand amateurisme. # écrit le 13/07/19
Stéphane Titeca nous parle des migrants et des populations autochtones craignant le Grand Remplacement, thèse chérie des partis d'extrême-droite. Sauf qu'il renverse la donne et nous raconte les africains envahis par des migrants blancs. La situation se voit soudain sous un tout autre jour, ce qui n'est pas la seule qualité de ce texte ambitieux et profond. Excellente interprétation des trois acteurs. Mise en scène au cordeau, très efficace. Décor saisissant. # écrit le 13/07/19