Soir de première hier pour découvrir cet Amphitryon, dans une mise en scène soignée de Stéphanie Tesson. La scène est peut-être un peu petite pour un tel spectacle. Les costumes sont superbes (magnifique évocation de la Nuit), les comédiens tous très bons. Un coup de chapeau pour Nicolas Vaude qui interprète Sosie, le valet d'Amphitryon. Quel plaisir de retrouver la langue de Molière si riche, et cette intrigue pleine de rebondissements ! On aurait pu facilement imaginer Molière assis dans la salle assistant à cette représentation. # écrit le 13/09/17
Le nom de Jean Moulin évoque à chacun une page bien sombre de notre histoire. Cette pièce très étoffée évoque l'engagement en résistance de celui qui fut le plus jeune préfet de France en 1937. Il s'opposa à l'occupant allemand dès 1940 et créa, sous l'égide du général de Gaulle, le Conseil National de la Résistance. Il fut arrêté et torturé à mort en juillet 1943. Une mise en scène originale où les portes d'armoires tournantes jouent un grand rôle ! Arnaud Denis campe un Jean Moulin, séduisant, aux convictions fortes et au courage indomptable. Stéphane Dausse incarne un général de Gaulle plus vrai que nature. Une soirée fort intéressante. # écrit le 07/09/17 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
Les comédiens se donnent à fond. Ils sautent, virevoltent, nous surprennent sans cesse. Une mise en scène originale. Une bien agréable soirée avec, cerise sur la gâteau, de très bons musiciens. # écrit le 07/09/17
-Un duo bouleversant dans les tourmentes de la guerre
9/10
Une nouvelle pépite. Où la petite histoire (celle d'un couple) rencontre la grande Histoire (celle de deux guerres mondiales) Très bonne et émouvante prestation des deux comédiens. Paris 1942 en pleine occupation, deux êtres perdus, en souffrance ne se comprennent plus. Le mari proche de la retraite enseigne la 1ère guerre mondiale. Celle à laquelle il prit part et qui fit basculer la vie du couple. La femme travaille dans le monde du spectacle et est amenée à approcher les Allemands, occupants. Jeux de dupes, jeux de miroirs. Eternelle question de la résistance ou de la collaboration... Parvient-on toujours à lire dans le coeur de l'autre ? L'évocation de la boucherie de la 1ère guerre mondiale, des mensonges d'Etat est bouleversante. Je fus d'autant plus touchée que mon grand père était à Verdun ! La tension palpable entre ces deux êtres qui ne se comprennent plus est palpable dans le public. Chacun retient son souffle jusqu'au coup de théâtre final. Un spectacle à voir sans hésiter. # écrit le 07/09/17
Quelle vie ! quelle plume ! Car Grisélidis Réal fut certes une prostituée notoire mais aussi peintre et écrivaine de talent. Un personnage haut en couleurs à découvrir d'urgence. L'interprétation de la comédienne Julie Allainmat est extraordinaire. Elle se donne entièrement sur scène et chaque parcelle de son corps vibre sous une belle lumière. Lundi soir (était-ce l'heure tardive 21H30) nous n'étions que 5 ! Mais comme nous l'a dit la comédienne à l'issue de la représentation, pour elle jouer devant un si petit parterre ou dans une salle comble (comme à Genève) ne change rien. Il n'empêche qu'il faut vite aller applaudir ce spectacle de très grande qualité. # écrit le 06/09/17
..à la rencontre de Simone la femme, par delà Simone l'écrivaine. Une mise en scène dépouillée, originale avec ses 3 comédiennes incarnant tour à tour Simone de Beauvoir. Mais cependant je n'ai pas été touchée complètement par les émois amoureux de cette si célèbre intellectuelle et le nombrilisme germanopratin m'a parfois un peu agacée. # écrit le 06/09/17
Pari réussi d'adapter ce chef d'oeuvre au théâtre en 1H20 ! La mise en scène dépouillée laisse la place à la gestuelle des comédiens tous talentueux et à la parole flamboyante du grand Victor. J'ai été bouleversée aux larmes par l'interprétation de Manon Montel (metteur en scène et comédienne) qui incarne Fantine et Gavroche. On est saisi, emporté par l'histoire au sein de la grande Histoire. Une soirée magnifique à ne surtout pas manquer. Il serait bien que les jeunes viennent nombreux car les thèmes abordés (la misère sociale, le rachat, la bonté, l'amour) sont ô combien intemporels. # écrit le 06/09/17
Pour le soir de la première qui était aussi la reprise de la saison de la Folie Théâtre, la salle était pleine. Une pièce intelligente, avec des dialogues soutenus qui nourrissent l'ême et le coeur. Une très belle mise en scène avec de superbes costumes. Des interprètes talentueux, coup de chapeau à la jeune Hélène Morzuch, qui montre tour à tour une grande finesse et une volonté de fer. Ce duo de grands esprits est très touchant. # écrit le 06/09/17
Qui se souvient de la jeune Saamiya Yusuf Omar qui portait le dossard 2895 aux JO de Pékin, en 2008 ? Originaire de Somalie terre de souffrance et de mort, elle poursuivit son rêve d'athlète jusqu'à participer aux JO de Pékin...A son retour, elle ne put continuer ses entrainements dans son pays, déchiré par les conflits et aux mains des islamistes, elle réussit à partir en Ethiopie. Mais là, faute de papiers, on lui refusa l'accès aux pistes d'entrainement. Elle tenta alors le tout pour le tout..Après la traversée de déserts, elle s'embarqua à bord d'un canot pneumatique pour traverser la Méditerranée et gagner l'Europe et pouvoir ainsi participer aux JO de Londres. Son rêve se fracassa à quelques encablures de la côte italienne et elle mourut noyée près de Lampedusa. Elle portait un enfant ! Elle avait 21 ans. C'est cette histoire tragique qui se dévoile dans la salle voûtée du théâtre de l'Essaion. Une mise en scène très sobre avec de magnifiques jeux de lumière sous lesquels irradie la jeune interprète Malyka R. Johany. Elle témoigne de l'énergie formidable de cette jeune fille de 17 ans, prête à braver tous les dangers, les interdits pour réaliser son rêve : tout simplement COURIR. Hier, soir de la première, la petite salle était comble. Durant la représentation la tension était palpable et l'émotion immense. Magnifique jeune actrice qui permet de faire revivre sous nos yeux d'Occidentaux comblés le destin fracassé d'une jeune fille de Somalie... # écrit le 30/08/17
Dans le sympathique théâtre du Funambule, une excellente soirée à la découverte d'airs d'opéra dans une ambiance légère et joyeuse. J'ai été particulièrement sensible à la voix de la jeune interprète Alexandra Matloka. Bravo au jeune animateur qui a dû remplacer au pied levé le coordonnateur habituel pour ses sympathiques tours de magie. Une soirée bonne enfant qui visait l'excellence dans le partage de ces airs célèbres ou moins connus. # écrit le 18/08/17
Un père à aimer
Thomas GT dans Artichaut