Clémentine Stépanoff se saisit du personnage de Louise Michel à bras le corps. Elle restitue son parcours, son humanisme dans toutes ses dimensions : la mère (du peuple), la femme (éternelle militante) et un aspect bien moins connu : l'amoureuse (d'un homme). Aucun temps mort, aucun repos, Louise à des choses à dire, à crier, à dénoncer, à pleurer et on ne la fera pas taire. La comédienne, avec sensibilité et sans aucune sensiblerie, avec une tendre autorité, nous tend la main et convoque notre humanité. On se surprend à voir ses amis communards et à chanter avec eux. La mise en scène finement épurée, qui enrichit le personnage, est très efficace. Excellent moment. # écrit le 21/07/16
Un rythme bien soutenu pour cette pièce toute en nuance. Des comédiens très à l'aise dans une mise en scène bien ficelée. On y retournerait avec plaisir ! # écrit le 30/05/16
Une mise en scène originale et l'exiguité du lieu se prêtent tout à fait à cette pièce. Toutefois, des différences de niveau de jeu améliorables. # écrit le 30/05/16
Une comédie familiale sans fausses notes avec une mention spéciale à Evelyne Buyle, son grand talent et son sourire radieux. Spectacle à voir et à revoir. # écrit le 14/02/16
Très beau spectacle qui nous guide dans des émotions grâce à une esthétique des mots et des gestes sensuels servie par trois comédiennes de talent. # écrit le 14/02/16
Si l'histoire d'amour est à peine esquissée dans sa première pièce de jeunesse, farce dans laquelle un vieux mari est jaloux des libertés que prend sa jeune épouse, Molière se rattrape largement dans un de ses derniers opus. En effet, dans la Comtesse d'Escarbagnas, le rideau se lève sur un hymen contrarié entre Cléante et Julie. L'idée de confronter les deux textes est intéressante : on y constate une évolution dans l'écriture de l'auteur et dans la structure de ses pièces. La première semble hésitante et inachevée alors que la seconde s'équilibre pour nous amener, par quelques rebondissements, au dénouement. La comtesse, véritable personnage de vaudeville, balaie par son entrée tonitruante, la précédente farce où le grotesque des personnages l'emporte sur la destinée de la jeune Angélique. Des comédiens dynamiques, rigoureux et audacieux, une mise en scène avec des ambiances et musiques tout à fait adaptées aux situations, avec un texte de Boileau en intermède, font de l'ensemble un spectacle incontournable. # écrit le 14/02/16
Un régal ! Des comédiens brillants qui maitrisent parfaitement les changements de situation sans temps morts. Les petites scènes sont enchainées avec maestria dans un rythme soutenu par une mise en scène sophistiquée. # écrit le 12/02/16
Les comédiens et la mise en scène sont au diapason dans cette si belle histoire, la nôtre. La poésie et la sensibilité y sont égrenés pour notre plus grand plaisir. Bravo. # écrit le 08/02/16