le texte est excellent. Je craignais l'interprétation de Laetitia Casta dont je ne suis pas fan habituellement et j'avais peur d'être déçue, ayant vu la pièce jouée au théâtre de la Madeleine par André Dussolier et Nicole Garcia qui m'avaient particulièrement touchée, il y a 20 ans. Eh bien, non, aucune déception. Le texte est intemporel. Les comédiens sont excellents. Le théâtre de l'Œuvre est toujours charmant et j'ai donc été charmée par tous ces ingrédients pour passer une excellente soirée. # écrit le 12/05/17
Un décor très bien pensé qui nous met immédiatement dans l'ambiance aseptisée des couloirs des "maisons médicalisées". Des comédiens excellents. Un texte simple, efficace (frôlant l'absurde à plusieurs reprises, pour mon plus grand plaisir) et qui ne peut que prêter à rire, malgré le contexte, et dont la fin nous révèle bien plus sur l'histoire de cette maman. De l'émotion donc. Bravo ! # écrit le 19/04/17
Excellente pièce avec d'excellents comédiens et un décor très travaillé. J'avais vu la pièce originale, du temps où les comédiens n'étaient pas encore connus (dans les années 90) et j'ai retrouvé dans cette nouvelle version ce qui en avait fait un succès à l'époque. J'ai parfois eu l'impression que certains comédiens copiaient le jeu des comédiens qui les avaient précédés, mais ce n'est pas vraiment négatif. Seul bémol, la musique choisie pour le rock de Yoyo. Pourquoi ne pas avoir repris "People have the power" ? # écrit le 09/04/17
Ce samedi, j'ai enchaîné Cuisine et dépendance et Un air de famille et je ne suis déçue ni par l'un ni par l'autre. Je n'avais pas vu la pièce Cuisine et dépendance, mais je connais, bien sûr, le film que j'ai vu plusieurs fois. Ils sont forts ces Bacri/Jaoui avec leurs dialogues toujours bien vus et si justes. Comme la troupe du Splendid avec ses bronzés, ils ont réussi à créer des pièces devenues cultes. Cette reprise est fidèle à l'esprit original, avec le superbe décor des années 80, les costumes qui nous font replonger dans l'époque. Les comédiens jouent parfaitement. Cette reprise est réussie. Comme pour Un air de famille, j'ai parfois eu l'impression que les comédiens copiaient le jeu des comédiens qui les ont précédés. En entendant Léa Drucker, j'avais l'impression d'être face à Zabou Breitman et pareil pour Laurent Capelluto qui reprend le phrasé particulier de Jean-Pierre Darroussin, décalé comme dans mes meilleurs copains. Grégory Gadebois, en revanche, se distingue bien de Jean-Pierre Bacri, grâce à son accent normand appuyé parfois, ce qui donne une petite incongruité (qui ne me déplaît pas) dans cette atmosphère bien parisienne. # écrit le 09/04/17
J'aime ce charmant théâtre de l'Atelier, cette pièce pleine de réflexion, ces comédiens et leur jeu parfait et ce décor magnifique et ingénieux. Bref, tous les ingrédients y sont pour passer un excellent moment. Et pour ceux qui critiquent la bande-son, personnellement, je trouve qu'avoir ce décalage de son pour les pensées du personnage principal est très perspicace (nous ne sommes pas dans une pièce de boulevard où les personnages expriment leur pensée à voix haute). De même, il y a un travail de son très ingénieux et qu'on ne trouve pas dans toutes les pièces, avec les appels au téléphone, les voix qui résonnent dans toute la salle, la sirène... qui contraste avec le silence et le vide intérieur du personnage principal. Bravo ! # écrit le 26/02/17
Les comédiens sont excellents. Evidemment Robert Hirsch. J'ai retrouvé Léna Bréban que j'avais vu, il n'y pas si longtemps, dans cette pièce originale au Théâtre de l'Atelier : Danser à la Lughnasa et elle est toujours juste, tout comme Anne Loiret et bien sûr Claire Nadeau. Isabelle Sadoyan et François Feroleto ne sont pas en reste, même si, pour ce dernier, le rôle est plus silencieux. Le texte est bon, même si je me suis demandée, s'il était vraiment nécessaire d'insérer ces aller-retour qui cherchent à induire la confusion. En définitive, cela ressemble à une métaphore de la confusion que l'on ressent, quand on perd un être cher. Et cela a pour obligation de jouer à la perfection pour les comédiens, afin qu'on comprenne toujours. Cela ne fait que confirmer l'idée qu'ils sont tous très doués. J'ai aimé le décor aussi. Chacun retrouvera dans cette pièce quelque chose de vécu, un détail, une situation. Et le Théâtre de l'Oeuvre que j'ai découvert récemment avec Le sourire d'Audrey Hepburn avec Isabelle Carré a décidément un charme fou. # écrit le 27/12/16
Un excellent show-man qui parvient à faire passer toutes les émotions à son public qu'il adore, on le sent. Beaucoup d'énergie pour nous faire plaisir et nous faire rire. Un humoriste qui dit ce qu'il pense et aussi ce qu'il ne pense pas. C'est drôle. Allez-y ! # écrit le 25/12/16
tenir un monologue aussi longtemps, c'est déjà une prouesse, mais quand c'est joué aussi justement avec beauté et douceur, alors on ne peut qu'applaudir. La pièce m'a fait découvrir la part d'ombre d'Audrey Hepburn et du coup la part d'ombre de son père. On aurait pu s'étonner que ce soit une blonde qui incarne une brune, mais en définitive, cela ne se joue pas à la couleur des cheveux. Et Isabelle Carré incarne si bien Audrey Hepburn. # écrit le 18/11/16
Du très bon théâtre, une situation absurde, un jeu d'écriture inédit dont on ne peut qu'apprécier l'originalité, lorsqu'on aime le théâtre. Les acteurs sont justes en tout point. Le décor m'a beaucoup plu. J'ai beaucoup ri. Bref,j'ai passé un très bon moment et je recommande vivement aux personnes ouvertes à la nouveauté et à la recherche de l'absurde dans l'imaginaire. # écrit le 13/11/16
une très belle mise en scène, un beau décor, sobre mais astucieux et élégant, d'excellents comédiens et un texte riche. On est dans l'ambiance et on jongle d'un Henry à l'autre avec plaisir. Le théâtre de La Pépinière enchaîne décidément les bonnes pièces. # écrit le 06/02/16