@1188645

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Théâtre classique: L'ours et La demande en mariage

-Bonne soirée
Oui, du Tchekov sans être barbant c'est possible : mention spéciale à la mise en scène, très prometteuse.
# écrit le 07/12/11


Comédie: La cuisine d'Elvis

-A table
Hier soir avait lieu au théatre côté cour la première de la cuisine d'Elvis. La pièce est une adaptation de Cooking with Elvis. Son auteur Lee Hall,est né en 1966 à Newcastle (Angleterre). Issu d'un milieu populaire,il a fréquenté la prestigieuse université de Cambridge avant de s'imerger dans le théatre à Londres. On lui doit notamment l'histoire de Billy Elliot, adapté au cinéma en 2000. Avant d'assister à la représentation j'avais fait un détour dans la célebre chaine de restauration rapide à la sortie du métro parmentier. Ce n'est pas qu'anecotique, en effet, avaler en toute hâte deux hamburgers avant la représentation m'a parfaitement disposé à ressentir toute la moiteur de cette comédie noire, j'ai transpiré. L'histoire tient en quelque lignes: Jill 14 ans, cuisine pour son père, ancien imitateur d'Elvis à présent cloué dans un fauteuil roulant qui se manifeste par ses seules érections. Pour l'adolescente la nourriture devient une obsession à mesure des reproches de sa mère, anorexique, portée sur la bouteille et le sexe. Cette dernière ramasse dans un bar Stuart, 26 ans, qui travaille à la confection de gâteaux pour Marc and Spencer et l'installe à domicile. (l'innocence et la malaresse du personnage interprété par ALexandre Oppecini,devenu objet et enjeu sexuel rappelle le mari de susan Sarandon, Brad Majors/Barry Bostwick du Rocky Horror Picture Show, les lunettes peut être...) Au delà du comique(la salle était hilare)que les situations et le quatuor de comédiens suggèrent, la pièce répercute en plus un certain sentiment d'écoeurement. En effet, comme un commentaire sur l'époque troublant, c'est notre appétit débordant, manquant (sexe et bouffe marchent ensemble) résolument insatiable parce qu'au fond insatisfait que Lee Hall met en jeu. A cela enfin s'ajoute le rock n roll, dernier élément de culte dans la "civilisation" pop, incarné par la figure tragi-comique, ridicule et héroique d'Elvis, le père. Celui ci de temps à autres s'éveille, nous invite à plonger dans ses souvenirs hallucinés en ponctuant l'action de ses célèbres coup de pelvis. A n'en pas douter cette cuisine d'Elvis nous invite à passer à la table d'une loufoquerie cruelle. La mise en scène parait hélas un peu timorée, mais ce n'était que la première, gageons qu'ils s'endiablent.
# écrit le 02/03/10




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