Ses critiques
| 5 pages de résultats triés par | |
 Théâtre classique: L'Epreuve
-C'est doux, beau et sensible 9/10 Bravo pour cette pièce de Marivaux interprétée avec une sensibilité rare. L'esthétique n'est pas en reste dans un lieu laissant si peu de place au décor, c'est joli, et bien fait. La comédienne qui interprète Angélique a une voix cristalline et participe énormément à la sensibilité de l'ensemble grâce à l'empathie qu'elle suscite chez le spectateur. Un ensemble magique qui fait du bien ! # écrit le 04/11/21 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
|  -Parfait 10/10 Le spectacle est absolument unique en son genre, c'est un cabaret libertin avec des comédiennes pleines d'énergie. Bravo à tout le monde! # écrit le 04/11/21 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
|  -Super! 10/10 C'est une très belle adaptation de la pièce de Ionesco, on rit parfois, on a aussi les larmes aux yeux à la fin. Au début, on croit que c'est lent à démarrer mais en réalité, quand on l'a lu avant, on comprend ce qui lui arrive. L'acteur nous offre une palette de voix impressionnante, cela nous permet de le suivre tout au long de son voyage. # écrit le 03/10/21 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
|  -Fabuleux 10/10 Un rêve réalisé et vu sur une scène :) l'art total et sans limites. Félicitations à l'infini. # écrit le 04/08/19 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
|  -Un avis C'est un spectacle où il y a beaucoup à dire, plus sans doute que ce à quoi l'on songe lorsqu'on va voir un grand classique de Molière interprété d'une manière on ne peut plus classique. Certes, le texte était sans doute joué ainsi à l'époque, et les peintures qu'on y faisait des femmes étaient probablement de cette nature. On ne saurait attaquer le vers impeccable des comédiens et comédiennes, ni leur énergie, ni leur travail corporel, tout cela est acquis et on en est touché, " quoi qu'on die ". Mais c'est autre chose qui laisse au spectateur que j'étais un profond malaise. Le texte de Molière, par bien des aspects, était misogyne. Non pas que l'auteur croyait attaquer les femmes, et si on le compare à un Boileau, on y voit peut-être un de leurs meilleurs défenseurs. Mais à notre époque, ayant appris que le genre d'une personne ne doit pas présider à son destin, que rien ne doit nous être interdit ou autorisé seulement en fonction de ce même genre, peut-on produire une mise en scène qui, loin de vouloir gommer ou présenter un contrepoint aux poncifs misogynes du passé, les accentue avec si peu de nuance ? Que doit-on ressentir lorsqu'on voit Armande écrire des fonctions mathématiques simples, et se tromper au point que Clitandre, dont la cruauté envers elle est un des ressorts de la pièce, doive la corriger sur le tableau ? Quel message nous est transmis lorsque les personnages de savantes sont dépeintes comme de grossières mégères, qui hurlent et frappent à toute occasion ? Si elles ont les mots, qu'ont-elles besoin des coups ? Que signifie cette tape sur les fesses d'Armande dès que le père comprend qu'il peut user de son autorité ? Comment interpréter, trente secondes plus tard, la référence qu'il fait à ses amours de jeunesse ? Mais tout cela n'est rien, on ne peut être frappé que d'un doute, ou l'on se dit en soi-même que la comédie excuse cela, qu'il ne s'agissait que de peindre les caractères de ridicules, et que leur condition de femme n'a pas à les protéger de la satire qui frappe aveuglément tous les êtres humains. Corriger les moeurs par le rire. Admettons-le. Mais alors que penser de cette terrible lumière rouge, qui paraît dès que la mère présente son plan machiavélique pour assouvir les hommes, fait électrocuter ce " pauvre " Trissotin (qui est pourtant peint par l'auteur comme un cuistre, arrogant et prédateur voulant épouser une femme qui le refuse) en présentant sa future dictature, commençant par la destruction des mots ? Que penser de l'accent soviétique ou allemand avec lequel la tante et Armande achèvent cette présentation ? Que nous dit-on des femmes et de leur combat pour l'égalité ? Les enfants ont ri au spectacle. Doit-on les faire rire des femmes qui veulent apprendre, qui veulent s'émanciper d'un monde fait par et pour les hommes ? Doit-on présenter comme une dictature sanguinaire le projet que forme la mère de retrancher les syllabes honteuses des mots ? C'est un projet certes mesquin et ridicule et Molière attaquait par là toujours ses mêmes ennemis : les dévots, qui ne toléraient pas sa scène du " le... " dans l'Ecole des femmes. Le ou la metteur en scène s'en sert pour attaquer ce qui nous est présenté comme le féminisme extrême, dont l'ombre est pourtant encore bien loin de nous en regard de l'immense tribut que payent tous les jours les femmes. Peut-être n'était-ce pas l'intention, peut-être cette critique fait-elle sens pour certains mais moi, je n'ai pas pu. Et ce sentiment m'était d'autant plus difficile à supporter que j'aime et ce texte et ce travail de comédien nécessaire à l'obtention d'un tel résultat. C'est un débat qu'on peut ouvrir et qui est intéressant à avoir mais c'est avec ce sentiment que je suis ressorti, et je devais le dire. # écrit le 23/07/19
|  -Époustouflant 10/10 Adapter The Mask... l’idée m’aurait semblé impossible et pourtant ils l’ont fait! Bruitages, projections, décors, tout regorge d’idées ingénieuses pour nous faire revivre les sensations et la narration de cette histoire extraordinaire ! Pratiquement toutes les scènes y sont, dont une en lien direct avec le public (rappelez vous les ballons de bauderuche avec les malfrats) ! Dorian est une femme dans l’adaptation avec un petit souvenir de Ocean’s eight et rend le personnage original en dessinant d’autres rapports avec Tina (on aura pas par contre la scène du golf avec le maffieux qui lui éclate la lèvre, la menace de mort dans l’imprimerie ou la destruction du coco bongo même si elle tire sur le mask). On retrouve la scène de découverte du masque, madame bonpoil, le docteur spécialiste des masques, le caleçon sur la tête et les deux garagistes à la lenteur...assez assez assez! On évite dans l’écriture les blagues faciles de stand up (à l’exception d’une scène et encore ça passe vite) et le jeu d’acteur exceptionnel du mask/hipkiss nous emporte totalement ! Peggy n’apparaît pas mais on a une nouvelle chorégraphie pour Sancho de Cuba! Tina est interprétée par une comédienne magnifique avec le teint et l’accent espagnol dont la chanson est un temps fort du spectacle ; les danses et les bruitages sont tous merveilleusement réussis ainsi que le travail graphique de transition. C’est du grand divertissement. On espère une Dorian avec le masque dans une prochaine version pour parfaire encore plus le tout dont on sort heureux et émerveillé comme un retour dans les années qui ont permis cette histoire ! # écrit le 20/07/19 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
|  -Parfait 10/10 Un spectacle magnifique, texte, son et lumière idéaux et lieu idéal pour sublimer ces comédiennes talentueuses. Une pépite du OFF 2018. # écrit le 20/06/19 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
|  -Précis, adroit et fort 9/10 Un très bon spectacle, qui soutient avec force et précision un texte excellent d'un des meilleurs auteurs de notre temps. # écrit le 20/06/19 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
|  -Sa chère Meg! 8/10 Nous avons passé un moment agréable au Guichet Montparnasse grâce à un talentueux gardien de prison et à de bons acteurs qui venaient agrémenter un texte généralement assez fade. # écrit le 20/06/19 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
|  -Un excellent moment 10/10 C'est un délicieux spectacle, drôle, intelligent, qui vous redonne le sourire. Il y a des travaux corporels poussés pour certains acteurs qui, avec leur performance, ajoutent quelques épices rares à cet ensemble relevé et juteux. # écrit le 20/06/19 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
|
| 
Les Thématiques
|
Les Desperate Housemen se marient !
Les Trois Mousquetaires
Réservations & Paiements Sécurisés