Cette pièce nous piège car nous rions de la betise de l'autre ... cette betise que nous n'osons dire à haute voix de peur de passer pour un raciste, un homophobe ou macho, ou une frigide ... Puis on rit d'une betise qui nous est propre ... puis on rit de moins en moins .. on sent notre colère montait ... ensuite, on a la larme q'on ose couler ... puis on sourit à nouveau ... enfin, on sort vider ... les jours passent, et on y pensent encore ... aux details : les photos, la danse ... Rien n'est laissé au hasard.. on en parle autour de nous, on apprend que Le messager est un film culte chez les musulmans. encore un détail qui nous prète à sourire quand on repense à la scène ... le monologue de cette femme : la douleur c'est comme une drogue ... Cette pièce est un piège car on se rend compte que nous avons peur de vivre, peur de connaitre l'autre, peur de la différence, peur d'aimer, de pleurer, de rire de l'autre ... Peur de retrouver l'ame d'un enfant et pourtant nous avons tous cet âme. Une pièce que j'ai vu il y a à peu pres un mois, et je compte bien y retourner, rien que pour dire Merci aux comédiens pour ce moment de détente et découvir encore des détaits! Elle prete à reflechir sur soi, autour de soi et le monde sans prise de tete ! bien rare ... d'où le piège ! BRAVO. # écrit le 09/05/10