Patrocle Vous suivez cet utilisateur Inscrit Il y a 13 ans 5 critiques Ajouté par 1 internaute
Ses critiques -Transcendant ! 8/10 Il s'agit d'un parcours initiatique et onirique de rêves enfiévrés qui nous conduisent en enfer. Le texte quelque peu débridé est interprété magistralement par un comédien dans le déploiement d'une prestation physique exceptionnelle. Les jeux de miroirs sur la vie et la mort, notamment au moment de la pendaison simulée du personnage " à front renversé ", transcendent l'eschatologie poétique rimbaldienne. # écrit le 16/07/16
| Théâtre classique: Phèdre -Emotions garanties 9/10 Si vous ne deviez voir à Avignon qu'une seule pièce de théâtre classique, alors sans hésiter vous pouvez vous rendre à la Chapelle de l'Oratoire pour la représentation de Phèdre dans la mise en scène proposée par Aura Coben. Elle incarne le rôle-titre avec une troupe de comédiens " dont la valeur n'attend pas le nombre des années ..." Admirable maîtrise des émotions, respect du texte et de l'alexandrin, la dramaturgie moderne ne se lasse pas d'interpeller la scène antique. # écrit le 16/07/16
| Théâtre classique: Phèdre -Vivifiant ! 10/10 Dramaturgie moderne, permettant au public de se réapproprier les grands mythes de la Grèce antique, " Phèdre " présentée au théâtre des Loges, actualise la tragédie racinienne. Mais les références au Panthéon d'Athènes, n'enferment pas, pour autant, les personnages dans leur destin ; le démiurge s'efface derrière leurs sentiments exacerbés. Les costumes sont somptueux. Phèdre, la brillante - petite fille du Soleil - se meut et se meurt dans une robe dorée avec de larges parements rouge-brun. Le drame est porté avec vigueur, dans une tension permanente avec une scansion parfaite, respectueuse de la prosodie de l'auteur. Difficile équilibre d'une composition conjuguant les mythes anciens avec des destins amoureux fracassés. Car si Phèdre continue à captiver c'est justement parce que la force émotionnelle de la pièce autorise aujourd'hui ce renouvellement ; ce qu'Aura Coben avec sa troupe de comédien-n-es ont parfaitement su restituer. Patrocle Paris 10ème # écrit le 18/05/15
| -quand des "petits" parlent aux grands 9/10 Dans ce monde de "l'infiniment petit" des insectes, besogneux, organisé comme un corps d'armée, certaine abeille apparaît décalée et sème la "panique" à la Ruche. Maria l'abeille iconoclaste, daltonienne, fonctionne à contre courant de ses semblables et c'est ainsi que cette histoire commence...Scènes cocasses s'enchaînent mêlant un imaginaire oùm la prosopopée renvoie à des comportements humains dans une débauche de costumes flamboyants (la libellule dans son habit de lumière, la coccinelle toute en rondeurs et aérienne). Les timbres musicaux raviront les enfants et les grands ainsi que la voix cristalline d'une authentique soprano qui apporte une dimension lyrique pleine d'émotion. La pièce bascule parfois dans la contemporanéité d'une fresque sociale, toujours sur le mode ludique, du monde du travail. Ainsi d'un spectacles destiné aux enfants et aux ados, les plus grands s'amuseront des contradictions de leur époque. T historien # écrit le 18/02/12 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
| Théâtre contemporain: Minutes -Minutes 9/10 " Minutes " au théâtre Pandora au 30 rue Keller 75011 Paris, spectacle sur la puissance des mots dans une fresque poétique, onirique et philosophique. Richesse des mots et des idées exprimée par deux jeunes comédiens talentueux. Lui, immaculé, dostoïevskien, portant sous un regard de velours noir toute l'angoisse du monde. Elle, d'une fragilité diaphane, drapée d'une robe noire aux allures de Marylin, renvoie à la dramaturgie des mots. " Il y a des mots... ", nous dit l'auteur-comédien, qui se fracassent sur la réalité de la vie quand ils expriment la finitude du monde, des mots intemporels, universels. On bascule dans la prosopopée dans une sorte de conte philosophique avec Jean, tailleur de pierres, créateur d'allégorie déifiée. Sous l'empire de sa passion, il se consumera, vidé de son énergie, de ses forces créatrices, figé à jamais dans la posture hiératique de sa déesse. Il y a du Georges Bataille dans cette vision du monde où la vie et la mort se répondent... Le texte est ciselé avec le couteau du sculpteur avec puissance et volupté dans la résonnance des mots. Patrick COGNASSON historien # écrit le 07/05/11
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