Malgré la mauvaise organisation du "Grand Point Virgule" (files d'attente interminables et inutiles, rudesse et inefficacité du personnel), il a fallu quelques secondes à Antoine de Maximy pour mettre la salle dans sa poche en étant...lui même, c'est à dire la personne que vous avez vue dans "j'irai dormir chez vous ". Une vie extraordinaire présentée avec simplicité et sans artifice. Le contraire d'un personnage de TV. Bravo! # écrit le 28/02/24
Le stand up, c'est très difficile... Cela ressemble à de l'improvisation, mais cela s'appuie sur un texte. Ici, rien: Franjo ressemble à votre grand pote qui raconte des blagues quand il est bourré. Une , ça passe, deux c'est bon, trois c'est trop.. Pour compenser l'absence de texte, Franjo discute avec la salle... Cela ne suffit pas à construire un spectacle. L'"improvisation", c'est d'abord beaucoup de travail. # écrit le 11/12/22
La dame de chez Maxim n'est pas la meilleure pièce de Feydeau: le scénario est compliqué et les personnages très nombreux.. Une mise en scène originale et une troupe tonique en tirent le meilleur.. Mention spéciale pour Léa Drucker qui chante, danse, joue la comédie et maîtrise le patin à roulette avec talent et énergie! La môme Gambade! # écrit le 30/12/19
Imaginez le mime Marceau piqué par une mouche et qui, en plus de ses contorsions, se mettrait à parler. Sans avoir préparé son texte. C'est l'impression que donne le "stand up " d'Alex Lutz, qui manque d'un fil directeur et d'un vrai rythme. Le ton est vite donné par son entrée en scène avec un cheval blanc qu'il tente maladroitement de monter. Le public rit discrètement. Le cheval sort et Alex Lutz reste, hélas! Parti petitement, le spectacle va de mal en pis, Alex s'agitant beaucoup de banalité en banalité. Finalement, un sketch interminable: un homme préhistorique qui découvre qu'en pètant, il fait rire et pacifie ses ennemis, a eu raison de ma patience et je suis parti, au bout de l'ennui.... Soirée perdue? Pas tout à fait: entre 20h, début programmé du spectacle et 21h, arrivée du cheval blanc, nous avons eu droit en première partie à une petite débutante arménienne de St Cannat (Bouches du Rhône). Un spectacle sobre et juste. Le dernier sketch, une grand mère arménienne et son avis sur le divorce, transmet une vraie émotion. Un texte, du travail. Alex pourrait s'en inspirer.... # écrit le 03/11/19
Deux hommes: un acteur et un chauffagiste (Laspalès) parlent politique. Succession de poncifs et de gags douteux voire grossiers. On dirait du Ruquier...d'ailleurs, c'en est. Un rayon de soleil éclaire la pièce: l'excellent Laspalès. Les autres acteurs et son auteur sont à oublier. # écrit le 19/02/17
Le songe d'une nuit d'été est, à l'origine, une pièce complexe: des humains et des fées se croisent au fond des bois. Je trouve que la version de Nicolas Briançon n'a gardé de l'original que la confusion. Pire, une mise en scène bruyante, tape à l'oeil et prétentieuse rend ce spectacle insupportable. # écrit le 24/09/11