L'auteur de cette pièce est un sournois qui cache son jeu. On arrive, decontracté, s'attendant à passer un moment de détente avec "Sexe, Gaudriole et Cie" (dans mon cas, je suivais la bande,résignée à m'ennuyer ferme), et SURPRISE !... On se retrouve face à une rafale d'allusions qui font penser... Il critique tout, LINO LAVI, tous les maux de la vie : le sexe en premier, tel que nous avons pris la liberté de le pratiquer, c'est-a-dire de le banaliser, dans notre socièté de consommation et son rythme effrèné (d'enfer, le rythme de cette pièce, il s'en passe en 1h15!). Il critique l'argent, les affaires (pauvres petites entreprises, surtout lorsqu'elles démarrent), les grandes idées dans le vent ( telles que l'écologie), la communication (forcément à consonance anglo-saxonne : fast-food/quick-fuck), le gouvernement ( toujours là pour nous taxer, mention spéciale pour la "Culture"), l'Eglise à peine, si peu, juste pour indiquer qu'Elle est là, qu'elle compte. Que nous reste t-il dans ce labyrinthe, dans cette putain de vie qui nous ballotte de bordel en bordel : le mariage! Les sentiments! La beauté! L'amour.... Le patron de ce tapin prononce même le mot de.. Poésie!!!... Sans parler du jeu croustillant de la tenancière. PS: Auteur novice et prometteur. A voir s'il tiendra ses promesses? J'enlève un point parce que la "rafale" est trop rapide : un peu plus de respiration entre les boutades. Becassine. # écrit le 29/11/11