Théâtre contemporain: la vénus des lavabos

-Naze
Patty Diphusa, hardeuse camée madrilène: un personnage en or, complètement délirant, hénaurme...malheureusement, et c'est le principal défaut de ce spectacle, la comédienne choisie par le metteur en scène pour incarner cette femme extra - ordinaire, est d'une sagesse pathétique et passe les trois quart de la pièce à essayer de nous faire croire qu'ele est drôle et intelligente.Pour y croire un minimum, il aurait fallu un vrai grain de folie et ce n'est pas en levant les bras comme une starlette du festival de Cannes ou en pointant ses doigts aux ongles démesurés sur nous que Sophie Nicolas va nous émouvoir. On voudrait y croire mais elle-même est si peu convaincue !!! Le décor ultra-coloré est très réussi mais ce n'est pas seulement en nous montrant du rouge, du rose fluo, trois plumes d'autruche et un éventail que l'on va nous apprivoiser. Et désolé pour l'adaptateur mais le texte et la traduction ne sont pas non plus une grande réussite, c'est ( trop ) long et anecdotique.
# écrit le 16/12/03