Arnahude

Théâtre classique: Kean

-Un bijou !
Un grand texte servi par des comédiens d'une grand talent qui arrivent tous à nous faire rire quel que soit la nature de leur rôle et la longueur de leur texte. Les mises en abîme à plusieurs niveaux sont un défi relevé avec une belle prouesse par les comédiens. Et tout cela dès la première représentation ! Un moment enchanteur que je recommande vivement. Un grand merci à la troupe et son metteur en scène.
# écrit le 10/01/19 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com

Comédie: Mais qu'est-ce qui fait courir les femmes la nuit à Madrid ?

-Le théâtre tel que je le rêve
Une pièce très bien écrite, une intrigue drôle de malentendus amoureux, un rytme trépidant, des comédiens d'un grand talent, des domestiques très drôles. Les comédiens habitent parfaitement ce langage de la coutoisie sans trahir les sentiments nobles de cape et d'épée. Un grand moment rare et précieux, que je recommande chaudement à tous.
# écrit le 24/01/16

Théâtre classique: L'Ile des esclaves

-Un moment rare et précieux.
C'est pour de grands moments comme ceux-ci que j'aime aller au théâtre ! Le texte est très bon : très belle langue sans être précieuse, intrigue dont on se demande comment Marivaux s'en sort, et dont ne devine pas l'issue. Arlequin (Régis de Boysson), comédien musicien, joue avec beaucoup de justesse son rôle du plus malin qui pourtant sait se montrer plein de retenue pour Hiphicrate (Valentin Terrer), très bon dans son rôle de maître déconfit. Cléanthis (Marguerite Tillier) est excellente, pleine de fraîcheur et d'émotion. On légitimerait bien la nature coquette d'Euphrosine du fait de la noblesse de traits et de la délicatesse gestuelle de la comédienne qui interprète son rôle avec beaucoup de talent (Nathalie Charade). Le gouverneur Trivelin (Jean Marzouk) est superbe, il manifeste pleinement l'autorité de son rôle qui lui semble naturelle, avec un sourire bienveillant tout à fait sincère. Quand vous prendrez vos tickets, notez bien que vous serez servis par la modeste Elise Vega Beron, la metteuse en scène
# écrit le 25/07/15