Une écriture inventive, beaucoup d'humanité et de chaleur, des coups de gueule et des de grands moments de joie. Une bonne heure de bonne humeur. # écrit le 12/07/14
la scène d'ouverture semblait prometteuses. Sitôt les sorcières évanouies, le rythme les imite et plus aucun acteur ne sera en phase avec son partenaire. Le premier violon casse ses cordes et jouera sur la dernière une mélopée monochrome qui durera deux heures. Macbeth fade et Lady Macbeth, stridente. Alors que nous attendons la scène des retrouvailles brulante et passionnée, voici qu'ils sont chacun sourd au jeu de l'autre ! Les acteurs sont livrés à eux-même, aucun effet scénique ne donne de relief depuis que le drap des sorcières s'en est allé. Les noeuds dramatiques sont traités avec platitude. Et le texte est chanté et les déplacements ne sont pas assumés. On se surprend à espérer sur la scène du chaudron, mais on voudrait tellement plus de fantaisie à ce moment-là. # écrit le 18/10/12