Magnifique interprétation d'un beau texte de Joseph Roth! Christophe Malavoy nous offre un fable optimiste... Mais bien sûr, il suffit de se promener dans n'importe quelle ville de France ou d'ailleurs pour constater qu'il s'agit bien d'une fable ! Raison de plus pour aller l'applaudir et rêver ! # écrit le 19/07/19
Eric Bernardin donne à ce texte une intensité rare... c'est peu de dire qu'il le vit, il le porte de toutes les forces de son jeu dont il maîtrise tous les vacillements, il l'expulse de ses tripes, il transpire l'horreur des tortures négrières par toutes les pores de sa peau... Et nous dit que la mauvaise conscience peut aussi nous réveiller chaque nuit... Bravo ! # écrit le 19/07/19
De la musique, de la danse, et quelle danse ! de l'énergie, de l'enthousiasme, et en filigrane la culture du peuple tzigane... Un poignard qui brille? Non, juste le sens de l'honneur ! Un regard noir ? Non, une passion que le rythme n'a pas suffi à contenir !!! Et tous les gadjos d'applaudir à tout rompre !!! Courez-y !!! # écrit le 18/07/19
Belle interprétation de Talleyrand, Fouchė aurait mérité d'etre plus calme et plus dans la manipulation, voire moins énervé... Beau moment d'histoire néanmoins, juste avant que le crime prenne le bras du vice devant le nouveau podagre bourbon! # écrit le 16/07/19
Quel souffle ! Quel enthousiasme ! Arlette nous replonge dans les années folles et le tragique de la guerre avec un florilège de personnages hauts en couleurs... De Prévert à Carnė tout le siècle dėfile, séduit par la gouaille de la séductrice. .. Tous séduits et nous aussi , totalement conquis par la performance des comédiens et par la magnifique prestation d'Arlette !!! Courez-y !!! # écrit le 16/07/19
J'avais vu Pascal Amoyel il y a quelques années dans "Comment j'ai rencontré Liszt ". Avec Beethoven il realise une prestation tout aussi brillante et nous fait decouvrir un artiste tellement éloigné des bustes et portraits qu'on en connaît... De la passion, de la souffrance, et cette souffrance, et toutes les aspirations du musicien dans la respiration de la musique et dans le jeu exeptionel de Pascal Amoyel ! Merci pour cet autre Beethoven ! # écrit le 16/07/19
Un voyage dans le temps et l'espace peuplé de références multiples... De la Grèce antique à l'Algérie, on passe par le Moyen-âg et le XIXème siècle... Mais qui trop embrasse mal étreint... les scènes relatives au XIXème siècle sont claires et agréables... Pour le reste, les "coutures" ne sont pas évidentes et le texte beaucoup moins limpide... Quant aux acteurs, multipliant les rôles, ils n'ont pas le temps de les incarner vraiment... Dommage ... # écrit le 13/04/19
Un patchwork jubilatoire brassant les époques et les genres théâtraux dans un délire fabuleux de situations cocasses ou absurdes...Chaque personnage promène ses fêlures et ses obsessions, tous caricaturaux et irréels, tous tellement tellement fascinants dans leur fragilité... La démesure pour illustrer la désespérance de notre monde... On rit énormément, on se laisse emporter par les soubresauts et les surprises d'une écriture magistrale et les ressorts multiples d'une mise en scène énergique... "Et maintenant M. Frédéric Nietzsche va nous interpréter..." Pour cette seule scène, il faut voir le spectacle ! # écrit le 05/10/18
Le spectacle est complet tous les jours! Mais il fallait quand même dire la simplicité, l'efficacité de cette pièce, le plaisir qu'on prend à déguster chaque scène, si bien enlevée, ourlée d'un humour grinçant...Et qui n'oublie pas de nous dire la difficulté des engagements, l'écart entre les grandes causes et nos orgueils tous petits.. ... # écrit le 13/07/18
Alain Leclerc interprète avec gourmandise un Courbet joyeux et bon vivant dans "Proudhon modèle Courbet" ( A ne pas rater !), il incarne ici- et le mot convient parfaitement- un Verlaine passionné, excessif, perdu entre les excès de ses amours et les sanglots de sa poésie. L'accordéon soupire et Verlaine est là, devant nous, comme un géant, avec ses mots les plus crus, avec sa vie merveilleuse de débauches et de passion... # écrit le 13/07/18
Un soir sans fin !
Charles Nouveau dans L'expression de mes sentiments distingués