Ses critiques
27 pages de résultats triés par | | -Superbe pièce 10/10 Rudyard Kipling, célèbre auteur britannique, est surtout connu pour son oeuvre Le Livre de la jungle, mais il a également écrit de nombreuses nouvelles empreintes d'exotisme, souvent inspirées par ses voyages et ses expériences en Inde, où il a grandi. Histoires comme ça est un recueil de contes pour enfants, écrit à l'origine pour sa fille et publié en 1902. L'une des histoires les plus marquantes est Le Chat qui s'en va tout seul, qui raconte pourquoi le chat est devenu un animal domestique tout en conservant son indépendance naturelle. C'est une fable qui illustre l'individualisme du chat et la manière dont, malgré la domestication, il a gardé son esprit libre. Les "Histoires comme ça" de Kipling sont célèbres pour leur ton ludique et imaginatif, mais aussi pour la sagesse qui s'en dégage. Outre l'histoire du chat, ce recueil nous explique comment le chameau a eu sa bosse, comment la girafe a eu son long cou, ou encore comment l'éléphant a eu sa trompe. Ces récits, à la fois poétiques et pleins de malice, mettent souvent en scène des animaux dotés de qualités humaines, avec des histoires qui évoquent des leçons de vie ou de moralité. La scène théâtrale parisienne nous propose actuellement une adaptation saisissante des Histoires comme ça, ce recueil magique et intemporel, où l'on découvre que ces fables animalières n'ont rien perdu de leur pouvoir évocateur. Kipling, avec son regard empreint à la fois de malice et de tendresse, s'était donné pour mission d'expliquer, avec fantaisie, les mystères du monde naturel. Adapter ces histoires en comédie musicale représente un véritable défi. Comment retranscrire, sur scène, la richesse du texte, l'humour subtil et la profondeur philosophique de ces contes, tout en captivant le jeune public ? Pourtant, cette production relève le défi avec une grâce et une maîtrise remarquables. Dès les premières minutes, le spectateur est emporté dans l'histoire, où les cinq comédiennes et comédiens brillent par leur talent. Chaque histoire est interprétée avec une énergie communicative. Les comédiens, tous d'une justesse exceptionnelle, naviguent entre chant, danse et jeu théâtral avec une aisance éblouissante. Ils parviennent à insuffler à chaque personnage – qu'il s'agisse du chameau paresseux ou de l'éléphanteau curieux – une profondeur et une personnalité qui les rendent à la fois drôles et touchants. Leur complicité sur scène est palpable, et c'est avec une joie visible qu'ils incarnent cette galerie d'animaux anthropomorphes. La musique accompagne magnifiquement les récits de Kipling. Les mélodies, tantôt entraînantes, tantôt plus intimistes, ajoutent une dimension émotionnelle aux aventures présentées. Les harmonies vocales des interprètes sont impeccables, et les chansons ponctuent chaque tableau avec un sens du rythme et de l'émotion qui captivent autant les enfants que les adultes. La vraie surprise de cette adaptation réside peut-être dans la somptuosité des costumes. Loin des clichés parfois simplistes associés aux spectacles pour enfants, les créateurs de cette production ont imaginé des costumes qui rendent hommage à la beauté du monde animal, tout en jouant avec des textures et des couleurs évoquant un véritable rêve éveillé. (Je veux le costume de Monsieur Chat !) Chaque nouvelle apparition sur scène est un enchantement pour les yeux, ajoutant à la féerie de l'ensemble. Pour une fois, le théâtre jeunesse n'est pas traité avec légèreté ou condescendance. Loin de se limiter à un simple divertissement, cette adaptation des Histoires comme ça est une oeuvre à part entière, qui prend les enfants au sérieux et les traite comme un public capable de ressentir, de comprendre et d'apprécier une production de qualité. Les jeunes spectateurs s'émerveillent, et les parents ne sont pas en reste. En somme, cette comédie musicale est un vibrant hommage à l'imaginaire et à la créativité de Kipling. Un spectacle enchanteur, qui fait le pari réussi de prendre les enfants au sérieux, tout en leur offrant un voyage inoubliable au coeur des fables éternelles de Rudyard Kipling. Un coup de coeur Passion théâtre Vu le 24 octobre, au théâtre des Gémeaux parisiens. # écrit le 24 Octobre
| - Un Hymne à l'Humanité 10/10 Je suis encore bouleversée par ce que j'ai vécu cette après-midi au théâtre. " Le Choix des Âmes " n'est pas simplement une pièce de théâtre, c'est une véritable expérience émotionnelle, une exploration profonde de ce qui fait de nous des êtres humains, même au coeur des ténèbres de la guerre. L'histoire se déroule en 1916, au plus fort de la bataille de Verdun. Dans un trou d'obus, Raoul, un soldat français, se retrouve face à Franz, un soldat allemand. Ces deux hommes que tout oppose - leur nationalité, leurs idéaux, leurs origines - se voient forcés de coexister dans cet espace confiné, avec pour seul lien un violoncelle. Cette petite pièce en bois, l'âme de l'instrument, devient alors le symbole de ce qui pourrait les sauver de la barbarie : leur humanité partagée. Dès les premières minutes, on est transporté par la profondeur du texte. La scénographie minimaliste, loin d'affaiblir l'impact de la pièce, met en lumière la puissance des mots et des émotions des comédiens. La musique enveloppe l'audience, créant une atmosphère à la fois pesante et délicate, comme un baume sur les plaies de la guerre. Les comédiens sont tout simplement magistraux. Leur interprétation des personnages est d'une justesse rare. Ils incarnent leurs rôles avec une intensité qui m'a profondément émue. Les silences, les regards, chaque geste est mesuré, chargé de sens. On ressent à travers eux toute l'horreur de la guerre, mais aussi l'espoir, la possibilité d'une réconciliation, d'un choix autre que la violence. Et en ces temps troublés que sont les nôtres, cela redonne un peu d'espoir. Ce qui m'a le plus touchée, c'est cette capacité de la pièce à nous rappeler que, malgré les différences, malgré la haine, l'âme humaine est capable de douceur, de compréhension et de pardon. Le violoncelle devient ici un médiateur, une échappatoire, une porte vers une autre réalité où la musique adoucit les moeurs et rappelle à ces deux soldats qu'ils ne sont pas uniquement des ennemis, mais avant tout des hommes. Je suis sortie de ce spectacle profondément remuée, le coeur plein d'émotions contradictoires : de la tristesse pour le contexte historique et ce qu'il représente, mais aussi une immense gratitude pour ce rappel poignant de ce que l'art et la culture peuvent apporter à l'âme humaine. " Le Choix des Âmes " résonne avec une actualité saisissante, comme un appel à la paix, à la tolérance, à l'écoute de l'autre. Alors un grand merci pour cette pièce, pour cette ode à l'humanité, pour nous redire encore l'importance du Théâtre dans notre société. En conclusion, je ne peux que vous encourager à aller voir cette pièce. un moment de théâtre authentique et intimiste qui vous marquera longtemps. C'est un hymne à l'espoir qui fait un bien fou. Ne manquez pas l'occasion de vibrer au son du violoncelle et de redécouvrir la beauté de l'âme humaine. Un coup de coeur incontestable de Passion Théâtre. Vu au Théâtre des Gémeaux Parisien le 28 septembre 2024 # écrit le 28 Septembre
| -A fuir 1/10 Je n'écris d'ordinairement jamais d'avis négatif, j'ai attendu que la nuit porte conseil pour dire que non cette pièce ne vaut pas le détour. C'est une utilisation de vos enfants qui sont émerveillés devant la seule chose de bien du spectacle, le costume de la Reine des neiges. Une histoire au rabais avec un son très fort et 80% de danse sur des airs qui n'ont rien à voir avec la reine des neiges. J'avais rêvé d'une autre vie...des misérables de Robert Hossein , à Titanic....une mise en scène où les personnages font 5 fois le tour du plateau pour montrer qu'ils marchent, après tout c'est un spectacle pour enfants...pourquoi faire des efforts d'imagination. Alors ça marche, même à la parade ça marchait, le personnage est tellement aimé des enfants. Olaf est là oui mais moche, la comédienne qui joue anna fait beaucoup plus âgée que la soeur, c'est un détail. Il y a sur Avignon assez de beaux spectacles pour enfants pour éviter celui-là. # écrit le 04 Juillet
| -Un bon cocktail 10/10 Avec "Whisky", nous voilà plongé dans l'univers sombre et captivant d'une distillerie en crise, dirigée par Gillian, Beth et Jeanne. Cette pièce offre une exploration intense et troublante de choix moraux difficiles et de conséquences inattendues. L'histoire se déroule dans une ville brumeuse où la distillerie produit un whisky de qualité médiocre surnommé "Bas-de-Gamme", vendu dans les bars les plus délabrés grâce à un arrangement avec la pègre locale. Cependant, lorsque des clients commencent à mourir empoisonnés par leur breuvage, les propriétaires sont confrontés à un dilemme déchirant : continuer à obéir aux ordres de la mafia ou risquer leur vie pour faire face à la vérité. Les performances des acteurs sont remarquables, capturant parfaitement la tension et la détresse des personnages principaux. Gillian incarne le désir désespéré de succès malgré les compromis moraux, tandis que Beth et Jeanne luttent avec leur conscience face aux conséquences dévastatrices de leurs actions. Chaque scène est chargée d'émotions complexes et de conflits intérieurs. Les décors sont très beaux et contribuent à créer une ambiance oppressante et authentique, transportant le public dans cet univers sombre et ambigu et dans l'atmosphère nébuleuse de la distillerie et de ses secrets troubles. "Whisky" est une pièce qui explore avec finesse les dilemmes moraux et les choix impossibles auxquels peuvent être confrontés ceux qui cherchent le succès à tout prix. Un texte très bien écrit et d'excellents comédiens pour le servir en font une très bonne pièce qui mérite vraiment d'être découverte. Vu le 3 juillet au théâtre de l'observance, Agnès Guéry pour Passion Théâtre. # écrit le 03 Juillet
| -Un univers à découvrir 8/10 Plongée dans l'univers de "Dark Licorne", j'ai été immédiatement séduite par l'histoire tumultueuse et inspirante de Hell, une jeune femme en quête de ses rêves dans le monde du cinéma. Dès les premiers instants, on est entraîné dans le tourbillon de la vie chaotique de Hell : pas d'enfant, pas de relation stable, une carrière instable, mais une ambition dévorante d'être actrice et de vivre mille vies à travers ses rôles. C'est dans cette dualité entre l'aspiration artistique et la réalité que ce situe ce seul en scène. L'écriture vive et sincère transporte le spectateur à travers les hauts et les bas de Hell, qui reçoit soudainement une opportunité inattendue pour un rôle qu'elle n'avait même pas soumis sa candidature. Malgré les avertissements et les doutes, Hell décide d'écouter sa voix intérieure et de saisir cette chance, défiant ainsi les conventions et les conseils rationnels qui l'entourent. Les rebondissements et les défis auxquels Hell est confrontée sont habilement dépeints, suscitant à la fois empathie et admiration pour son courage et sa détermination. La pièce explore non seulement les aspirations de Hell mais aussi les thèmes universels de l'authenticité, du risque et de la persévérance. Les moments les plus puissants sont ceux où Hell confronte ses propres incertitudes et où elle se découvre à travers les épreuves. La performance de l'actrice principale est saisissante, capturant à la fois la vulnérabilité et la force intérieure de Hell avec une intensité émotionnelle palpable. "Dark Licorne" est un seul en scène qui résonne profondément grâce à son exploration sincère de la poursuite des rêves et de l'identité personnelle, c'est une expérience théâtrale immersive qui inspire et émeut. Savoir tirer de ses difficultés à vivre, avec ses routines, son combat au quotidien la force d'en faire un spectacle est déjà une réussite. Dark licorne est une très belle rencontre humaine. Vu le 3 juillet au théâtre de l'observance Agnès Guéry pour Passion Théâtre # écrit le 03 Juillet
| -Fiction d'Hiver : Enquête d'Imagination 8/10 J'ai été intéressée par l'exploration complexe et captivante de la réalité. La pièce nous plonge dans un monde où quatre colocataires se retrouvent à démêler une série d'énigmes intrigantes. À travers des éléments tels qu'une retoucheuse mystérieuse, la Gare du Nord, un trafic de dollars de Hong Kong et un chanteur de variétés oublié, l'histoire se construit progressivement en trois actes distincts. Ce qui m'a particulièrement marqué, c'est la manière dont chaque nouvel acteur ajouté à l'intrigue enrichissait la complexité de l'histoire. Dès le début, on est plongé dans un jeu de pistes où la frontière entre vérité et fiction devient de plus en plus floue. Les interactions entre les personnages et leurs interprétations des événements nous poussent à remettre en question ce que l'on pense être vrai. À plusieurs reprises, les personnages sont confrontés à leurs propres perceptions et à la façon dont celles-ci influencent leur réalité. Cela crée une tension palpable et une profondeur émotionnelle qui m'ont tenu en haleine jusqu'au dénouement. En résumé, "Fiction d'Hiver" est une expérience théâtrale intéressante pour ceux qui recherchent une histoire riche en mystère et en réflexion. Avec des personnages intrigants et une narration complexe, cette pièce offre un voyage intellectuel stimulant . Vu le 3 juillet au théâtre de l'observance Agnès Guéry pour Passion Théâtre. # écrit le 03 Juillet
| -Bienvenue dans un univers merveilleux 10/10 Aujourd'hui je suis allée voir la nouvelle création de Benoit Solès, après les sublimes pièces "LA MACHINE DE TURING " ET "LA MAISON DU LOUP" autant dire que je l'attendais de pied ferme. J'en sors à peine et je suis encore dans l'émotion du moment quand j'écris ces mots. "Le Secret des Secrets" est une pièce de théâtre captivante qui allie mystère, émotion et érudition dans une quête palpitante à travers le temps et l'espace. Basée sur une histoire vraie, cette oeuvre nous entraîne dans un voyage fascinant de Londres à Moscou, où les personnages cherchent à percer un secret ancestral caché dans les recoins de la British Library. La pièce débute sur une note mélancolique avec Jason Gray, fils du conservateur de la bibliothèque, venant de perdre son père. La scène d'ouverture, située dans le café "Le Dernier Mot" de la bibliothèque, établit immédiatement une ambiance intime et nostalgique. La relation entre Jason et ses compagnons – Susan, l'archiviste, et Billy, le jeune comédien paraplégique – est dépeinte avec une sensibilité qui rend les personnages instantanément attachants. L'arrivée de Megan, l'étudiante en histoire de l'alchimie, et la remise de l'enveloppe mystérieuse marquent le début d'une intrigue haletante. Le code "1036.a.38" agit comme un catalyseur, propulsant les protagonistes dans une chasse au trésor à travers les âges. L'auteur à réussi à tisser une histoire riche en rebondissements, mêlant habilement éléments historiques et fiction. La dynamique de groupe est l'un des points forts de la pièce. Chaque personnage apporte une perspective unique à la quête. Jason, en deuil, trouve un nouveau but dans la recherche du secret. Susan, avec sa connaissance approfondie des archives, joue un rôle crucial dans la décodification des indices. Billy, malgré son handicap, apporte une touche d'humour et de résilience, tandis que Megan, la jeune étudiante, incarne la soif de savoir et l'enthousiasme. Les décors et la mise en scène sont réussis, recréant des ambiances variées allant des bibliothèques poussiéreuses aux rues animées de Moscou. Les transitions temporelles sont fluides, aidées par des effets de lumière et des projections visuelles qui plongent le public dans différentes époques. La pièce parvient à garder le spectateur en haleine tout au long de l'intrigue. Le thème central de la pièce – la quête de la vérité et la préservation du savoir – résonne profondément. "Le Secret des Secrets" explore également des questions universelles telles que le deuil, l'héritage et la persévérance face à l'adversité. Ces thèmes sont traités avec une profondeur qui ajoute une dimension émotionnelle et philosophique à l'intrigue. En conclusion, "Le Secret des Secrets" est une oeuvre théâtrale qui captive par son intrigue bien ficelée, ses personnages touchants et sa mise en scène immersive. Elle invite le spectateur à un voyage intellectuel et émotionnel, rappelant que certaines vérités, bien que cachées, sont destinées à être découvertes. Pour ceux qui aiment les histoires riches en mystères et en émotions, cette pièce est un véritable trésor à découvrir, d'ailleurs les trésors sont parfois sous nos yeux sans qu'on les voient et cette pièce nous le rappelle aussi avec douceur. Merci à Benoît Solès de nous offrir des histoires si riches, de nous émerveiller et j'en suis sûr de redonner le goût du beau théâtre à certains. Un véritable porteur d'histoire...d'ailleurs d'une certaine façon cette pièce m'y a fait repenser. Un gros coup de coeur Passion Théâtre. Vu le 2 juillet au Théâtre Actuelle, Agnès Guéry pour Passion théâtre. # écrit le 02 Juillet
| -Une réussite 10/10 Ayant eu la chance d'assister à l'adaptation de "La Mégère apprivoisée" mise en scène par Frédérique Lazarini, je me dois de partager mon enthousiasme face à cette interprétation audacieuse et inventive. La pièce, transposée dans les années 50 en Italie, se déroule dans un cadre de cinéma ambulant qui apporte une touche de nostalgie et d'originalité à l'oeuvre de Shakespeare. Dès les premières scènes, j'ai été captivée par l'énergie débordante des comédiens, en particulier l'incroyable Sarah Biasini, qui a su donner vie à Catarina avec une intensité et une modernité saisissantes. L'utilisation de passages vidéo pour résumer certaines parties de l'intrigue est une trouvaille ingénieuse, qui évite les longueurs parfois associées aux comédies du dramaturge anglais et maintient un rythme soutenu tout au long de la représentation. Le choix de situer l'action dans l'Italie des années 50 apporte une légèreté bienvenue, tout en conservant la critique sociale et les thèmes de l'émancipation féminine. La mise en scène, avec ses airs de commedia dell'arte, ajoute une couche de farce et de provocation qui résonne parfaitement avec l'esprit de la pièce. La conclusion, qui pourrait sembler rétrograde, est intelligemment réinterprétée, laissant entrevoir que notre héroïne n'a peut-être pas abandonné ses armes, mais plutôt joué un jeu subtil et stratégique. En somme, cette adaptation de "La Mégère apprivoisée" est une réussite éclatante. Elle parvient à respecter le texte original tout en le dépoussiérant avec une inventivité rafraîchissante. La performance des acteurs, la mise en scène dynamique et les choix esthétiques originaux en font un spectacle mémorable, qui saura ravir tant les amateurs de Shakespeare que ceux qui découvrent cette oeuvre pour la première fois. Un grand bravo à toute l'équipe pour cette prouesse théâtrale. Une adaptation à ne pas manquer, qui rappelle combien les classiques peuvent être intemporels lorsqu'ils sont revisités avec talent et créativité. Vu le 30 juin 2024 Théâtre Petit Louvre, Agnès Guéry pour Passion Théatre # écrit le 30 Juin
| -Quel moment émouvant et joyeux. 10/10 Je viens d'assister à ce spectacle et j'ai été absolument impressionné par l'artiste. Sa voix est magistrale, et sa présence sur scène est tout simplement captivante. Avec les lumières tamisées et le décor minimaliste, j'avais l'impression de voir Édith Piaf en personne. L'artiste a su capturer l'essence de Piaf, non seulement par sa voix, mais aussi par sa gestuelle et son expression physique. Chaque chanson était interprétée avec une telle émotion que l'on pouvait sentir la passion et la profondeur de chaque mot. La robe noire emblématique et le petit bijou ajoutaient une touche d'authenticité, transportant le public directement à l'Olympia en 1961. J'ai été particulièrement touché par les moments où l'artiste chantait a cappella avec le public, créant une ambiance intime et immersive. Vu le 30 juin 2024 au BA théâtre, Agnès Guéry pour Passion Théatre # écrit le 30 Juin
| -Un cocktail détonant de suspense et d'humour décalé. 10/10 "Polar Polar", mise en scène par Camille Favre-Bulle, nous transporte dans l'univers intrigant et humoristique de Snowbørg, une ville paisible et enneigée qui devient soudain le théâtre de meurtres mystérieux suite à l'arrivée de la célèbre chaîne de cafés Starbouc. Cette pièce mélange avec brio les éléments du polar classique avec une bonne dose d'humour absurde et décalé. Le spectateur est immergé dans l'ambiance unique de Snowbørg, où les températures glaciales et l'isolement renforcent l'atmosphère de suspense. Les personnages principaux, le Commandant Soeur et le Lieutenant Trenou, interprétés par Hadrien Berthaut, Benjamin Isel , sont tout simplement irrésistibles(Pour les connaisseurs ils l'étaient déjà dans Issue de secours), Leur dynamique de duo de policiers, l'un plus expérimenté et l'autre plus impulsif, est à la fois touchante et hilarante. Le Commandant Soeur, avec son air stoïque et son expérience, contraste parfaitement avec le Lieutenant Trenou, plus naïf et énergique. Leurs interactions, parsemées de dialogues pleins de reparties et de situations comiques, sont un régal pour le public. Les scènes d'action, comme les courses-poursuites en skis et les escapades sur les tire-fesses, sont mises en scène avec une créativité débordante. Ces moments apportent une énergie dynamique à la pièce, tout en renforçant l'aspect comique grâce à des situations aussi absurdes que divertissantes. La pièce utilise également des effets sonores et visuels pour accentuer les moments de tension et de surprise, rendant l'expérience encore plus immersive. Il est toujours difficile d'écrire une deuxième pièce quand la première à remportée le succès d'Issue de secours, et là le pari est réussit haut la main, on retrouve leur complicité, leur univers décalé , drôle et dansant sans pour autant qu'il y ai de redite. En conclusion, "Polar Polar" est une pièce à la fois captivante et hilarante, offrant un mélange parfait de suspense et de comédie. Des performances d'acteurs exceptionnelles et un scénario à la fois intelligent et divertissant donnent un spectacle qui ravira les amateurs de polars et les amateurs de comédies. Une expérience théâtrale rafraîchissante et unique. Un coup de coeur Passion théâtre pour leur humour. Vu le 30 juin Au Palace, Agnès Guéry pour Passion théâtre. # écrit le 30 Juin
| |
Les Thématiques
|