JIMEdidier

Seul(e) en Scène: Dans les forêts de Sibérie

-Sibérie conté en Miroirs
Les propos introspectifs de Sylvain Tesson permettent une mise en scène miniature comme une enluminure magique où l'ermite volontaire se mire dans les profondeurs glacés du lac Baïkal et des forêts de Sibérie et finalement nous renvoie très justement le reflet...c'est doux , intelligent, subtil, humoristique souvent...Bien dirigé, l'interprète William nous livre les contradictions de l'humaine condition de Sylvain et ses tentations du "retrait" sans tout à fait renoncer à "l'exposé"... et La "Cabane refuge" toujours fascine les vieux ados que nous ( les hommes) demeurons tous!...Bon spectacle à voir sans tarder avant les glaces de l'hiver...
# écrit le 28/10/19

Théâtre contemporain: Trapèze au coeur

-Unanimes critiques sur le WEB
DE Gilles Costaz: L'oeuvre de Louise Doutreligne est surtout faite de ces fils qui s'entrecroisent et font fluctuer les âmes des personnages et une vérité constituée à la fois de notre vie concrète et du beau travail de sape de l'imaginaire. La mise en scène de Jean-Luc Paliès opte pour un jeu sensible et décalé. Peu de gestes et d'objets de la vie courante, plutôt des signes et des mouvements essentiels dans un décor épuré... L'actrice-chanteuse Ruth M'Balanda est d'une parfaite présence bouffonne et vraie...Antonin Fresson fait danser l'émotion et l'humour. Quant aux deux interprètes principales, elles ont le talent cardiaque qu'annonce le titre. Laurence Porteil, fait admirablement miroiter les sentiments et les pensées ... Emmanuelle Rivière, est sans cesse dans un subtil double jeu entre l'expression dans le monde social et un deuxième degré d'une ironie tendre. Dans ce spectacle tout en circonvolutions romanesques, tout se métamorphose avec grâce. ... Sélection du Off Avignon par Luis Armengol La mise en scène de Jean Luc Paliès réussit, par la frontalité de l'adresse directe au public, à faire de ce marivaudage contemporain teinté d'orientalisme un objet théâtral des plus séduisants. Les deux comédiennes qui jouent Lucie et Leïla, Laurence Porteil et Emmanuelle Rivière, insufflent vérité et profondeur à leur personnage, tandis que l'accompagnement musical d'Antonin Fresson et la présence tonique de Ruth M'Balanda ajoutent rythme et fraîcheur. On pense autant à Laurence Durell qu'à un scénario de Lelouch, ce qui constitue finalement un bon équilibre pour cette histoire rebondissante de trapéziste accidentée qui retombe finalement sur ses pieds....Théâtre Passion par Anne Delaleu Histoires de coeurs, d'amours, de non-dits, tout cela bien orchestré par Jean-Luc Paliès, qui a su donner vie et couleurs au roman de Louise Doutreligne. Laurence Porteil est Lucie, attachante, émouvante, Emmanuelle Rivière est une charmeuse Leila, quant à Ruth M'Balanda c'est un feu d'artifice à elle seule ! Antonin Fresson, le copain musicien n'est pas en reste, Ils ont tous une présence indéniable pour servir ce texte, avec émotion, sans oublier l'humour !
# écrit le 13/07/19

Théâtre musical: Peer Gynt

-Truculent et Soigné
Ce spectacle est soigné du point de vue musical ET théâtral ce qui est rare car souvent l'un des deux aspects pêche ...là ce n'est pas le cas...On embarque grâce à la musique dans les tuiles du comte qui se révèle modestement initiatique et efficace grace à la brillante interprétation de Xavier béja pleine de truculences!... qui ne prennent jamais les spectateurs pour des imbéciles...Allez-y
# écrit le 09/11/18

Théâtre musical: Misérables

-Un vrai BONHEUR!
Certes c'est un peu de bonne heure 10h25, mais ça vaut la peine... Une troupe d'excellents musiciens chanteurs vous entrainent dans les histoires de Cosette , Gavroche, Jean Valjean..;etc... avec jubilation 'émotion ... très bien racontées avec des surprises et sans aucune longueurs..;Une véritable performance musicale, des interprètes magiques, une mise en scène soignée...un spectacle pour tous à ne pas manquer!!! un vrai Bonheur!
# écrit le 08/07/18

Théâtre contemporain: Vita # bis ou L'hypothèse Aveyronnaise

-Gracieux, émouvant, étonnant
A partir d'une émission de radio ( avec une cocasse animatrice), c'est en fait à un voyage étonnant auquel on assiste béa...l'intrigue comme une enquête nous entraine dans les spirales d'une sorte de "polar sud-américain" avec beaucoup d'humour... et la gracieuse qualité inouïe de la cantatrice nous provoque des frissons que même un ascète ne peut repousser...la guide de tout cela: Louise Doutreligne, est très convaincante et à la fin fort émouvante... Une belle pirouette en forme de tango vient nous sortir des larmes!...
# écrit le 13/07/16

Théâtre dramatique: Vita # Bis : le fanatisme commence-t-il par le rejet de la femme ?

-UN MILLEFEUILLE AERE
votre titre : UN MILLEFEUILLE TRES AERE votre texte : De la part de Charlie F. qui a vu le spectacle à Saint-Maur, samedi 12 Mars...: " L'air de rien, passé, présent se juxtaposent au gré des interrogations, des recherches et des hasards. Le singulier du parcours individuel y côtoie le pluriel de notre commun des mythes antiques, des textes fondateurs de la chrétienté, de la littérature universelle. Tout cela constitue une sorte de mille-feuilles dont les différentes couches entrent en vibration les unes avec les autres. La musique, la voix chantée subliment, en soutenant et en liant, cette composition multi-strates. La légèreté et le caractère aérien de cette représentation nous fait atteindre des perspectives vivantes, vivifiantes de réflexions et d'élaborations...et cette étrange hypothèse Aveyronnaise de la naissance de Carlos Gardel amène une part bienvenue de Tango et d'humour Latin"
# écrit le 17/03/16

Théâtre contemporain: Vita#Bis

-UN MILLEFEUILLE TRES AERE
De la part de Charlie F. qui a vu le spectacle à Saint-Maur, samedi 12 Mars...: " L'air de rien, passé, présent se juxtaposent au gré des interrogations, des recherches et des hasards. Le singulier du parcours individuel y côtoie le pluriel de notre commun des mythes antiques, des textes fondateurs de la chrétienté, de la littérature universelle. Tout cela constitue une sorte de mille-feuilles dont les différentes couches entrent en vibration les unes avec les autres. La musique, la voix chantée subliment, en soutenant et en liant, cette composition multi-strates. La légèreté et le caractère aérien de cette représentation nous fait atteindre des perspectives vivantes, vivifiantes de réflexions et d'élaborations...et cette étrange hypothèse Aveyronnaise de la naissance de Carlos Gardel amène une part bienvenue de Tango et d'humour Latin"
# écrit le 17/03/16

Théâtre classique: La religieuse de Diderot

-Finesse et justesse
Ce spectacle touche par la finesse de l'adaptation, la rigueur du phrasé et la justesse de l'interprétation ... Il n'y a qu'à suivre le regard transparent et émouvant d'Olivia Demorge, les facéties du "frigoli" Laurent Feuillebois et les belles voltes-faces d'Anne strelva... La scénographie est au service...mais tout cela devrait gagner un peu plus dans des contrastes en clair obscur...
# écrit le 15/07/15

Théâtre musical: Ciel ! Nos maris !

-Très bien en place...Pari gagné
Ce spectacle très bien monté montre combien la "mécanique" Feydeau est inexorablement efficace et surtout combien Offenbach en deuxième partie a des accents digne du GRAND opéra!!...et les interprètes excellents musiciens, chanteurs et comédiens sont à la hauteur...tout est très bien en place musicalement ce qui est loin d'être gagné sur ce type " opérette casse-gueule"...là c'est un incontestable pari gagné!!!
# écrit le 15/07/15

Théâtre contemporain: Je ne me souviens plus très bien

-Soporifique...à Oublier
Gérard Watkins acteur était tellement génial jouant le syndicaliste dans la très bonne pièce de l'an dernier Salle Renaud Barrault du Rond point: "Elisabeth ou L'Equité" qu'on a presque envie de très vite ne plus se souvenir de ce très mauvais spectacle très justement intitulé "Je ne me souviens plus très bien" , trop long pour un sujet mince ( même si douloureux) qui devrait faire un "court métrage de 15 minutes...On ne comprend pas pourquoi, dans ce décor immaculé comme une page blanche, se déroule tant d'énigmatiques circonvolutions scandées par un "je me souviens plus très bien..." récurrent (selon la mode chérie depuis Lagarce, par nombre de garçon-auteur, du doigt collé sur le copier/collé...) pour, dans le fond, nous dire pas grand chose...Veux-t-on nous parler de la difficulté d'écrire?...on sent pourtant bien que l'auteur aurait surement à dire... mais alors il faut vraiment l'écrire!! car nous restons comme orphelin de dramaturgie...et d'ailleurs les acteurs (pas assez sobres) défendent mal ce manque de propos ...faudrait-il leur en vouloir?...
# écrit le 14/09/14