Il ne faut jamais négliger les fauteuils d'un théâtre surtout lorsqu'on nous promet de rêver. L'assise est bonne et je pouvais déjà commencer à imaginer être sous le ciel étoilé d'une nuit d'été. La pièce débute et les comédiens nous emmènent progressivement dans leur songe. Un peu comme des hypnothyseurs, rien ne laisse transparaître que le voyage commence. Initialement tout est précis, factuel, réel. Les elfes rentrent jeu, le décor fait d'un rideau noir devient une forêt, les personnages ne sont plus humains, les histoires s'entremêlent. Il n y a plus de doute sur la deuxième partie de la pièce, je rêve, je ris, mon rêve est drôlement foutraque. La pièce se termine, je n'ai plus aucun doute, je n'ai fait que rêver, à moins que je ne me sois juste fait transporter dans un songe d'une nuit d'été. # écrit le 23/03/16