@2843175

Comédie: Les vieux machins

-Super pièce.
J'y suis allée avec mon ami, nous avons ri du début à la fin. Les quatre comédiens ont la pêche et nous font rapidement rentrer dans leur univers un peu déjanté, mais super drôle. (PS On a pu se garer pas loin et il y avait la clim, par cette chaleur, ce n'est pas négligeable).
# écrit le 07/07/15

Comédie dramatique: Duo Pour Violon Seul

-Que dire… Un coup de coeur.
J'ai vu cette pièce, pour sa première, dans un petit Théâtre, et l'ai revue, pendant le Festival d'Avignon. Elle a déjà évoluée mais les comédiens restent sincères et toujours à fleur de peau, du coup, l'émotion est toujours bien présente, malgré le fait que j'étais déjà initiée au texte et au déroulement des actions... Le Tremplin (le petit Théâtre près de la Rue des Teinturiers) semble être tout-à-fait propice à recevoir ce "duo" et leur metteur en scène. La pièce est intimiste, comme le lieu, et tous deux sont parfaits pour nous livrer cette histoire, comme un secret révélé, dont j'ai eu la chance d'être l'une des témoins... Je me souviens m'être fais la réflexion suivante... "C'est fou, dans ce petit lieu, on nous raconte une histoire si forte, et peu de gens en ont conscience, et ne le sauront pas, tant qu'ils ne le verront pas de leur propres yeux." Je me fais donc la "Messie" (lol, nulle prétention de ma part hein...) et viens vous amener la parole de cette "divine" pièce. Les personnages sont pour Moi, deux virtuoses, chacun dans leur spécialité. Une violoniste./Un psychiatre. Et chacun sait comment mener son "jeu" pour arriver à ses fins. Elle, passe du rire aux larmes, de l'agressivité à la passivité, de l'amertume à la réflexion construite. Une très belle actrice, aux milles visages. Lui, peu de texte à défendre mais des phrases délicieuses tant elles font mouche (merci au texte me direz-vous, et bien non, pas seulement). Tous les moments où il ne parle pas, il est là, bien présent, son visage, sa posture, ses gestes, tout vit, tout construit son personnage, nous sommes en face d'un "vrai" psychiatre. Il n'y a pas de "pathos", il n'y a qu'une danse, bien menée, un tango, un jeu d'attraction et de répulsion, les rôles s'inversent parfois mais le rythme est là, une partition parfaite. Et si j'emploi ces allusions à la Musique, c'est que c'est bien Elle, le troisième personnage. On parle d'Elle, on l'entend, et on la ressent partout. L'atmosphère créée par les personnages et le texte (un peu coupé, mais il dure déjà 2 heures) est sublimée par des respirations musicales certes, mais aussi par les lumières. Et c'est là, que le metteur en scène mérite des félicitations, car tout ce travail imperceptible au premier abord, est d'une extrême efficacité pour nous emmener et ne plus nous lâcher qu'à la fin de la représentation. Et encore... J'avais une réflexion différente, des idées nouvelles, de l'Espoir aussi, en sortant du lieu (les deux fois), je continuais à penser à ces petites choses (grandes aussi) qui venaient de se passer devant Moi. Je ne vais pas le nier, c'est un coup de coeur de ce Festival. Un petit "bémol" par contre, je n'avais pas prévu de mascara "waterproof", ni de mouchoir. Pas que la pièce soit triste, non, elle est émouvante d'Espoir (et comme je suis une sensible hihihi), mais comment le leur reprocher...
# écrit le 11/07/14