Ses critiques -Notre-Dame deParis C'est un spectacle que j'ai adoré. Tout en étant fidèle au texte, la mise en scène et les Trois comédiens le porte aux nues. Le comédien qui joue le bossu est éblouissant tellement il est saisissant. Esmeralda est d'une beauté hispanique à nous clouer sur place et son jeu tout en finesse est en grâce est très convaincant. Quand au comédien qui interprète Frolo je ne trouve même pas mes mots tellement il est flamboyant de justesse et de vérité. Last but not least un grand coup de chapeau au producteur magnifique Demis Bellaiche qui n'a pas hésité à mettre en lumière des jeunes comédiens. # écrit le 23/09/16
| -Bravo 9/10 Je suis allé vous contempler, vous admirer et vous observer dans votre pièce au théâtre des Amants à Avignon. A première vue, le titre me paraît original " L'amour sera convulsif ou ne sera pas ", cela me fait penser au film en deux parties réalisé par Alain Resnais (" Smoking / No Smoking "). L'affirmation de cette phrase repose sur une alternative différente, c'est inaccoutumé. L'univers me fascine dès le commencement de la pièce de théâtre. La voix off est assez autoritaire et froide contrastant avec la sympathie et la folie que dégagent les personnages. 6 protagonistes, composant ce groupe déséquilibré, ou plutôt en équilibre, en quête de leurs identités et de leurs fantasmes ; 6 chaises en constante mouvance, un décor pourtant simple mais dont le dynamisme me bluffe. Le début de la représentation ressemble à un spectacle d'humour. Les phrases orphelines s'entrechoquent, piquent et me font rire. Mais est-ce un rire de honte ? Ou un rire naturel ? Peut-être m'est-ce tellement inattendu que la surprise fait son effet. Certains tableaux sont plus chorégraphiques, plus visuels ou encore plus mimiques que d'autres. Les danses sont assez farfelues et effectuées par des comédiens professionnels de qualité. Le jeu et la mise en scène sont très rythmés, on perçoit de cette manière le travail qui a été interprété avec pugnacité et l'envie de partager. J'ai adoré le moment où les personnages miment des instruments de musiques devenant ainsi un orchestre à mes yeux (unis comme les Beatles). De même, l'instant où chaque personnage exprime sa souffrance en reproduisant toujours les mêmes gestes (qui forment les blessures) et ce, de plus en plus rapidement acquérant le statut de fanfare de la douleur. Il y a aussi la partie pantomime animale qui est très absurde et rigolo. L'amour serait donc une espèce bestiale pas encore identifiée ? Les scènes collectives laissent place aux scènes individuelles. C'est comme si le temps s'arrêtait, peut-être est-ce l'inconscient de tout individu qui prend la parole ? Là, on apprend à mieux connaître la personnalité de chacun. Néanmoins, ils sont coincés dans cet asile psychiatrique. Un dialogue de sourd où l'internement est roi? La prestation qui m'a le plus étonné est celle où les personnages miment des situations sexuelles aussi étonnantes et choquantes pour le petit romantique que je suis. Mais je trouve l'idée culottée et non dénuée de tout intérêt. On arrive doucement à la fin de la fantasmagorie ; l'hilarité du début laisse place à une certaine mélancolie... Et oui, les internés sont mal dans leur peau ; la solution de liberté : est-ce le suicide ? J'étais triste de leur disparition. Au fur et à mesure des entretiens, des danses et de leur singerie, je me suis attaché à eux et les voir mourir à la fin de l'histoire c'est comme perdre la contemplation à leur égard. Dans ma petite boite crânienne sensible, je me répétais : " Non, vous n'êtes pas fous, vous êtes simplement des grands artistes perturbés,..., ne faites pas cela !!! Vous allez me manquez à jamais". Une pièce qui marquera à jamais le 21ème siècle par son mélange de sentiments de la plus belle poésie à la plus grossière des vulgarités sans pour autant choquer l'admiration que le public leur voue. Alexandre K. # écrit le 26/07/14
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