Avant75

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Danse du monde: Jarocho, Il était une fois le Mexique

-Pinata !!!!
9/10

Imaginez le théâtre Mogador comme une piñata pour quelques jours... Sauf que l'ennui, avec les piñatas, c'est qu'on ne sait jamais vraiment ce qu'elles renferment. Alors poussé par la curiosité de savoir ce qui remplace pour le moment l'irremplaçable " Le Bal des Vampires " avec la crainte de m'ennuyer mais motivé par le tarif compétitif, je finis par me rendre à la première de " Jarocho "... Imaginez un spectacle de danse qui allie les danses d'inspiration hispanophones : tango, salsa, flamenco .... Au rythme des maracas, de la Bamba et de la cucaracha avec une absence quasi-totale de décor qui tranche avec le précédent show de la salle. C'est plein de rythme, c'est frais et ça sent bon le soleil !!! Et puis techniquement, c'est du cousu main, comme les jeux de voilages ! Dans une ambiance où prédomine, bien évidemment, le rouge, le blanc et le noir, les danseurs et danseuses évoluent de façon parfaite tout en synchronisation. Les portées sont, c'est devenu tellement rare qu'il est important de la souligner, tout en légèreté. Le tout joué entre tradition, folklore et modernité. Comme toujours, l'éclairage est parfait, le son est limpide et quand on a encore un orchestre live (ici directement caché derrière la scène apparaissant et disparaissant à loisirs,) ça compte beaucoup. Un orchestre où le batteur est tout simplement excellent et quelle originalité que cette sorte de " battle " entre danseurs de claquettes et batteur. Le clavier assure même si jouer sur un Motif de Yamaha, ça aide forcément un peu niveau qualité sonore et le guitariste apporte ce qu'il faut de notes acides. Quant à la chanteuse soliste, elle a le don de vous faire voyager de l'autre côté de l'atlantique en toute sérénité. Voilà ce qu'on appelle " transporter ". Le temps défile à une vitesse folle sur des rythmes très " West Side Story " et on a parfois l'impression de devenir acteur d'un film du génial Almodovar. Je ne suis pas danseur, bien au contraire, et pourtant, je me surprend à plusieurs reprise à me dandiner sur mon siège sur les notes de ces rythmes enflammés. Voilà ce que signifie avoir le diable au corps. Stage Entertainement, propriétaire du théâtre a pour habitude toujours proposer des succès de renommée internationale et toujours très hétéroclite. Encore un coup de maître avec ce " Jarocho " qui ne reste que quelques jours.
# écrit le 10/07/15 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Spectacle Musical: Miss Carpenter

-Efficace
7/10

On se retrouve ici face à une pièce du genre one-woman-show qui n'en ai pas vraiment un du fait de la présence de trois autres artistes sur scène parmi lesquellles Pablo Villafranca (Les Dix Commandements) mais aussi Bastien Jacquemart, Romain Lemire et en alternance Philippe d'Avilla (Roméo etJuliette) qui jouent la comédie et poussent la chansonnette avec plus ou moins de talents pour certains d'entre eux. Malgré tout, la mayonnaise prend difficilement mais au moins, elle prend, les 20 premières minutes du spectacle sont un peu molles et on serait tenté de mettre un rouge, à notre tour, à Marianne James. Peut-être que cela est du au fait qu'on est mis à mal avant le spectacle avec l'inconfort extrême de la salle (il ne pas mesurer plus d'1m70 si on ne veut pas avoir les genoux écrasés contre le siège d'en face et le manque de politesse du personnel de la salle de la billetterie aux placeuses est inqualifiable ! Mais finalement, l'humour noir arrive, les scénettes s'enchainent et finissent par nous décrocher des sourires et des rires. Ce sera donc un bleu. Ajoutez à cela le fait que Marianne James joue l'improvisation avec l'actualité du jour : la chaleur écrasante qui a envahit le pays et s'amuse à dézinguer quelques spectateurs dans les règles de l'art sans vexer pour autant. Elle n'hésite pas à taquiner ses acolytes par des propos additionnels encore une fois en totale impro. Preuve qu'elle maîtrise le verbe . C'est désopilant et on en redemanderai.
# écrit le 08/07/15 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Théâtre de boulevard: Ma Belle-Mère, Mon Ex et Moi

-Une bonne tranche de rigolade
10/10

La Comédie " Ma Belle Mère, Mon ex et moi " à la Comédie Caumartin vient d'annoncer de nouvelles prolongations suite au succès qu'elle connaît. Il ne nous en fallait pas plus pour nous déplacer et nous rendre compte par nous-même de ce que valait ce vaudeville. Et quand on sait que Luq Hamet a signé la mise en scène originale, on ne peut que se dire que c'est un gage de qualité (c'est incroyable le nombre de fois que j'ai rencontré et même échangé quelques mots avec cet homme en moins d'un an). Pour ceux qui ne pensent pas le connaître, détrompez-vous. Vous connaissez forcément au moins sa voix puisqu'il a doublé notamment Marty McFly (Retour vers le futur) et Brandon Walsh (Beverly Hills) dans les versions françaises. Il fut aussi le présentateur de " Hannah Barbara " et plus récemment est devenu directeur du théâtre Edgar. Alors aura-t-on encore le droit à un coup de maître avec cette pièce ? Le public ne s'est-il pas trompé ? la réponse est sans conteste : Non !!! A 34 ans, j'avais déjà entendu parler de ces gens qui rient aux larmes mais je n'en avais encore jamais fait l'expérience ! C'est désormais chose faite. Ajoutez à cela le mal aux abdos tant on rit. On retrouve les classiques du genre et ça fonctionne de façon plus qu'efficace : quiproquo, comique de situation, absurde... c'est détonnant ! Et je ne peux m'empêcher de faire un rapport avec l'hilarant film La Cité de la peur, même si ce n'est pas le même type d'humour, mais il suffit de délirer avec un aspirateur (Souvenez-vous du mythique " L'aspirateur ! J'ai oublié de l'éteindre ! ") et allez savoir pourquoi, on part au quart de tour. Evidement, on ne tourne pas autour d'un aspirateur nommé Tornado ! Non, la pièce emprunte aussi d'autres chemins (sous le bureau par exemple, ça raccourcit – Ne comprendrons que ceux qui ont vu la pièce). Nombre de références sont actuelles rendant encore l'ensemble plus frais. Et quand on parle de fraîcheur, comment ne pas abordez les comédiens qui, à n'en pas douter, prennent plaisir à être sur scène manquant parfois eux-mêmes tant bien que mal de rire aussi. On pardonne d'ailleurs le fou rire non contrôlé de Christine Lemler tant c'est spontané et communicatif. On découvre ici Franck Leboeuf dans un répertoire beaucoup moins footballistique et Nicolas Vitiello (Popstars, 4 jeunes une voiture) est une boule d'énergie et de talent. Comme si ça ne suffisait pas, les 4 comédiens, n'oublions pas de citer le rôle de Solange sous les traits de Sylvie Huguel, continuent de nous faire rire après les saluts dans une petit improvisation interactive avec le public.
# écrit le 22/06/15 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Comédie musicale: Love Circus

-Mi figue mi raisin
5/10

Pour commencer, les lieux. Après avoir passé le somptueux hall d'entrée des Folies Bergères du style art déco, si je ne dis pas de bêtises, on pénètre dans la salle de spectacle et là, c'est le choc ! Je n'étais pas venu aux Folies Bergères depuis quelques temps mais une bonne rénovation ne serait pas du luxe. La moquette est usée jusqu'à la semelle, les sièges sont dans un état de vieillissement très avancé, entre la peinture à refaire et les grincements... Si on lève la tête, il y a des trous. Quant à la régie, elle semble improvisée entre des flight cases et des palettes recouvertes de drap noir. Je passerai sur les câbles qui traversent la salle sans être camouflés. Les placeurs/ses (payés au pourboire) n'ont aucune classe. Dans d'autres salles, où ce type de personnel est rémunéré, ils ont davantage de classe et portent des tenues qui s'harmonisent entre elles et la salle. Ici on a le choix entre le style vulgaire et le style SDF. Pourquoi commencer par la salle ? Ca semble peu de choses mais cela participe à la mise en ambiance avant le spectacle. Maintenant, entrons dans le vif du sujet à commencer par les lumières, c'est chouette, ça tape, on y retrouve l'esprit " Strass et paillettes " des Folies Bergères d'antan et les différents rideaux de scène n'y sont pas pour rien. Dommage par contre pour les deux projos qui s'allument et s'éteignent par intermittence pendant le show et qui en dégradent fortement la qualité. Pire quand un des deux s'allume même sur un moment de "noir" et où on voit donc les artistes se mettre en place pour la scène suivante. Parlons de l'humour. S'il est omniprésent, j'ai du mal à accrocher et il me faudra attendre au moins la moitié du premier acte pour être embarqué. Quand à rigoler de la mort de Liza Minelli, c'est d'un goût douteux. L'acting manque de travail, pas étonnant que je ne suis pas emmené tout de suite. Il n'y a que trop peu de conviction dans le jeu d'acteur de certains et si eux même n'y croient pas, le public ne peut pas y croire. Souvent, après les numéros ou scènes j'applaudis par politesse. Mais il y a le rôle de Cousin, touchant, sympathique, drôle, émouvant ! Certaines références sont amusantes : "Le fantôme de l'opéra", "Mistinguett" ou encore quand Golan Yosef lance qu'il croit en Dracula, quand on sait qu'il en fut l'interprète. Coté musique, des titres connus. Et lorsque l'ouverture se fait entendre , je me réjouis qu'il s'agisse d'une réorchestration de "Les moulins de mon coeur", un titre que j'affectionne. Mais après ? Les succès de variétés ne sont pas toujours en raccord avec l'histoire et on comprend mieux quand il est précisé que la programmation est susceptible de modification. Surement, une histoire de droit de SACEM. Golan Yosef, que je ne connaissais qu'en tant que très bon danseur, voilà que là, dans " Love Circus ", il chante ! Je m'attends au pire et m'accroche à mes accoudoirs mais non ! Ca fonctionne plutôt très bien sur " Un Homme Heureux " de William Sheller ! Autre bonne surprise avec Maximilien Philippe qui reprend "L'hymne à l'amour". Quand les premières notes de cette oeuvre se font entendre, l'appréhension me gagne également : Avec sa voix si particulière, je doute du coup ! Mais, c'est un moment de grâce, Un parmi d'autres ! Mais quand il chante du Bécaud, c'est moins surprenant parce que même si c'est réussi, c'est trop évident avec une tessiture de voix comme la sienne. Alors, évidemment, c'est facile de séduire avec du Gainsbourg ou du Piaf. D'ailleurs Piaf, ça va une fois mais 3 fois dans le spectacle, ça fait beaucoup, on en a d'autres des succès de la chanson française. D'autres moments sont beaux tel qu' " Une chanson douce " d'Henri Salvador A Cappella. Toutes les prestations vocales ne se valent pas, ainsi "When a man loves a woman" est simplement une sorte de démonstration vocale et Dieu sait que ce genre d'interprétation me débéquette. Pour rester dans le genre " démonstration vocale ", on arrive sur "Quand on n'a que l'amour" de Brel mais dans une prestation qui approche celle de Céline Dion, ça devrait m'insupporter mais non, le tableau est tellement beau. En encore, je me modère : on touche au sublime. Simon Heulle y est pour beaucoup. Grâce, volupté, ce gars me cueillait déjà sur ses autres performances et me faisait déjà poindre les larmes au coin des yeux. Alors, c'est vrai, j'adore le mat chinois (peut-être du au fait que j'ai travaillais des mois, des jours avec le show "Mulan, la légende") et la participation de Heulle dans ce show a grandement motivé ma venue. " Bagdad Café ", alors là, c'est le truc le plus insupportable de la représentation. Mes oreilles ont presque saigné ! Ca veut montrer ses capacités vocales, se décrocher les poumons et c'est laid, voix désagréable, les vibratos sont ratés et c'est souvent faux. Je vais devenir grossier, tout ce que je pense très fort mais intérieurement, c'est "Putain, Ta Gueule !!!" et là, il y a des limites à la politesse, je n'applaudis pas, faut pas se foutre de la gueule du monde non plus. D'ailleurs, je ne suis pas le seul spectateur à ne pas applaudir là-dessus. On trouve un côté très esthétique au niveau de hommes où c'est une profusion de belles gueules, torses et biceps bien dessinés dans des costumes bien travaillés. On ne peut pas en dire autant pour les femmes qui ne sont pas assez mises en valeur parce que souvent dans de larges tuniques difformes. C'est dommage parce qu'il y aurait eu matière sur le tableau cancan, par exemple, mais non, cette scène est un ratage. Arrive également une sorte de jeu/Interaction avec le public : C'est ennuyeux et qui plus est, inutile dans la mesure où ça ne sert pas l'histoire, c'est faire du remplissage et sûrement histoire d'intégrer un autre numéro de cirque : la magie avec la boîte à pensée. Pour moi, un art vivant arrive à trouver mon attention quand il arrive à m'émouvoir. En général, ça ne m'arrive qu'une fois, deux grand max ! Et ce moment arrive et finit même par s'enchainer ! Et le cirque dans tout ça ! J'ai découvert avec plaisir une discipline que je ne connaissais pas : le trempo-mur ! Encore une fois l'esthétique de la scène et en partie due à la plastique parfaite et au charisme de David Girard. C'est envoutant ! Pour ce qui est du numéro d'équilibre, ça manque d'assurance, de fluidité mais on pardonne vite à ce Tiago au sourire qui efface tout. Un cirque ne serait pas un cirque sans animaux et j'ai cru à un lâché d'hirondelles. C'est dangereux de laisser croire des choses qui ne se produisent pas même si c'est annoncé que ça n'aura pas lieu, le seul fait d'en parler amène une attente. Pour conclure, tout n'est pas tout rose ou tout noir, " Love Circus " reste un spectacle agréable à voir et ça tombe bien puisque la troupe revient en 2016.
# écrit le 23/03/15


Comédie musicale: Le bal des vampires

-Exceptionnel
10/10

...Tout d'abord un fait rare me concernant, en une semaine, j'ai découvert et applaudi ce spectacle et y suis retourné tant j'ai été mordu ! Rare parce que, à quelques exceptions près qui sont " Starmania " et " The Phantom of The Opera ", j'ai toujours eu tendance à descendre les comédies musicales telle que " 1789, les Amants de Bastille ", " Mozart, l'Opéra Rock ", " Le roi Soleil " ou même à les massacrer comme ce fut le cas pour " Adam & Eve "ou " Spartacus, el Gladiateur ". Dans " Le Bal de Vampires ", les termes " comédie musicale " prennent tout leur sens, chaque artiste est à la fois acteur, chanteur et danseur. Et même l'ensemble chorégraphique entonne des choeurs tout à fait exceptionnels quant il ne vous glace pas d'effroi. Alors après une ouverture jouée par un orchestre live qui vous plonge immédiatement dans l'ambiance, on pourrai être surpris par la simplicité des premières chansons avant de se rappeler pour ceux qui ont vu le film, qu'il s'agit d'une histoire simple remplie d'énormément d'autodérision... Alors oui, la comédie est bien présente avec des gags et jeux de mots qui sont davantage dans l'ère du temps que le film original bien qu'on retrouve quelques bases du théâtre comique plus classique emprunté à Molière ou même à Charlot. Ici, le film est totalement respecté et tout sert l'ambiance qui règne dans la salle. Pari risqué mais réussi où on ne peut que ressentir une atmosphère pesante servie par une musique et une lumière des plus stressante. Le film a gardé toute son aura et toute son absurdité. Quant à la simplicité, elle se répète dans l'interprétation magistrale de chanteurs émérites ayant chacun une personnalité différente. Ainsi, on reste subjugué par la voix aigue et pourtant cristalline de Raphaëlle Cohen (Sarah), par un Stéphane Métro (Le comte Von Krolock) qui parvient à vous faire frissonner (de plaisir) rien que sur certaines notes. Quant à David Alexis (Professeur Abronsius), une diction et un débit épatant proche du scat. Un Sinan Bertrand qui brille aussi bien dans son chant que dans son jeu d'acteur d'un vampire sensible et tendre. Et pour terminer, l'émotion qui traverse Daniele Carta Mantiglia capable de notes douces avant de terminer dans des hauteurs sans pour autant tomber dans la démonstration vocale. Un chanteur-comédien, qui respire à la fois la gentillesse, l'innocence, la naïveté et la sincérité au-delà même de son rôle. Et comment ne pas parler de Koukol (Guillaume Geoffroy) qui a une capacité à vous mettre mal à l'aise au plus haut point. Pour ce qui est de l'orcheste, ca envoie, on passe de la ballade au rock en un batement d'aile de chauve-souris. Point d'orgue avec ce que je qualifierai d'un improbable mais réussi " requiem Rock " dans la scène du cauchemar d'Alfred. Evidemment, on est loin du son dégueulasse où se jouent en France la plupart des spectacles musicaux, le palais des sports pour ne citer que lui. Le son de Mogador est toujours propre et ça, ça change tout. Quelques bémols cependant, l'effet des miroirs qui ne reflètent que les " non-vampires " reste perfectible. Et puis, il y a la scène tant attendue du " Bal des vampires " qui atteint le paroxysme du burlesque dans le film et qui ici est un peu trop écourté à mon goût et nous laisse un peu sur notre faim (fin). Quant aux portés sur les scènes dansées, ça manque parfois de grâce et de fluidité. Je pourrai encore en dire beaucoup sur ce spectacle tant il frise la perfection mais je crains de ne trop en révéler alors courrez vite vous faire mordre à Mogador parce qu'il n'y aura ni tournée ni vidéo. Le pouvoir des vampires n'est pas un mythe : Je suis subjugué, envouté par ce spectacle avec de l'obsession de le voir encore et encore ! Un sentiment étrange de ne pas contrôler ce pouvoir, une impuissance et une détresse inexplicable ! Une chose est certaine, j'y retournerai encore...
# écrit le 23/03/15


Comédie: Revenir un jour (Remix)

-Amazing !
8/10

1h30 environ de déconnexion totale et où le temps passe à une vitesse folle. Alors d'abord, le fait qu'on soit bien assis joue un rôle (le véritable premier rôle d'une salle de spectacle, c'est le siège.) Vient ensuite et évidemment, l'écriture de la pièce qui ne manque pas de rythme (idem concernant le rythme musical.) Je regrettais de n'avoir pas pris le temps d'aller applaudir ce spectacle dans sa première version au Palais des Glaces. Le mal est maintenant réparé et si je ne connais pas les " vannes " originales. On repère facilement celles qui ont été ajoutées par l'appel à des références récentes et actuelles. Du Franck Le Hen dans toute sa splendeur qui parvient à nous faire rire à chaque pièce. Pour ce qui est des comédiens, rien à redire, encore une fois, la " patte Le Hen " y est inscrite avec une bonne humeur omniprésente et des comédiens qui ajoutent de leur personnalité. On sent bien qu'il doit être agréable et pas prise de tête de travailler avec le scénariste. Il est évident que les comédiens prennent du plaisir à être sur scène entre eux et avec le public. Et même lors des petits imprévus inhérents à tout spectacle vivant, ça s'enchaine en une improvisation ou un rapide échange de sourire complice et communicateur. Pour cette représentation, ce sont Olivier Benard, Laurent Artufel (en alternance avec Franck Le Hen présent dans la Bande Annonce), Pierre Cabanis, Esteban Challis (en alternance avec Anthony Joubert présent dans la bande annonce) et Emmanuelle Boidron (en alternance avec Elodie Wallace présente dans la bande annonce). Un mix de bonne humeur avec mentions spéciale pour Pierre Cabanis qui est à mourir de rire et Esteban Challis (dont le jeu rappelle celui de la sublime Mélanie Kah, ce n'est surement pas pour rien qu'ils ont travaillé ensemble) qui bénéficie sur scène d'un capital sympathie hors norme et pas seulement pour sa plastique de 2be3...Euh de OneAgain4, pardon ! Et il n'a pas que l'air de bénéficier de cette bonhomie, il en a aussi la chanson. En parlant de chanson, les comédiens, à la plus grande surprise en sont capable tout comme pour la danse aux chorégraphies très 90's. On comprend mieux les stages dans des ateliers dédiés passés par certains commédiens il y a quelques mois. Enfin, on subit avec joie un retour aux années Boys Band et on finit par oublier (heureusement sinon on rirait beaucoup moins) que la fiction rejoint la réalité. Bref, courez aux " Feux de la Rampe " prendre un concentré de bonne humeur pour un prix très attractif. Amenez vos amis et comme on dit dans les pièces de Franck Le Hen, si vous n'avez pas d'amis, changez de comportement(s) !
# écrit le 23/03/15 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Comédie: La famille est dans le pré !

-On oublie tout
9/10

On oublie tout du monde extérieur car plongé dès le début dans un humour décapant... 1 heure 20 de franche rigolade grâce à des ingrédients qui fonctionnent : les stéréotypes, les idioties, les petites vacheries entre personnages... Le tout joué avec brio par des comédiens (pas ^nécessairement des têtes d'affiches ou des stars comme on peut le voir dans certaines mauvaises pièces) Mention spéciale pour Mélanie Kah qui a une présence hors norme. Un petit bémol malgré tout pour moi qui aime sortir avec des amis étrangers qui ne peuvent connaitre les références souvent très françaises de la pièce. Mais à part ça, un bon sujet, de bonnes piques et blagues visiblement avec peu de moyens (preuve en est s'il en fallait qu'il n'est pas nécessaire de dépenser des budgets pharaoniques pour avoir de la qualité) dans une salle intimiste offrant où qu'on soit une excellente visibilité. Tout cela ne donne qu'une envie : goûter à nouveau au plaisir de monter sur scène
# écrit le 01/02/15 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Comédie: Hibernatus

-Mi figue mi raisin
6/10

On a du mal à entrer dans l'humour. L'histoire, les personnages peinent à s'installer et c'est finalement une bonne demi-heure après le début de la pièce qu'on commence à sourire. La franche rigolade est plutôt rare et souvent déjà vu dans la bande-annonce. Finalement, seul Reichmann qu'on attend pourtant au tournant dans une discipline qu'on lui connait moins porte la pièce quand les autres ne sont que trop peu discret voir mauvais comédien (du moins pour l'une d'entre elles). Sympa mais sans plus.
# écrit le 01/02/15




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