@319341 Vous suivez cet utilisateur Inscrit depuis longtemps 1 critique
Ses critiques -Bravo 8/10 « C’est comment là-haut » ? Comment le savoir quand adulte on est pas plus haut que trois pommes ? Pétronille de Saint-Rapt revient sur son enfance « d’accidentée » dans un récit personnel émouvant. Tout simplement bouleversant… Pétronille est grande dès à présent. Toutefois, elle garde en elle les stigmates d’une enfance difficile. Certes elle a mûri, mais elle est restée toute petite, comme si son corps avait refusé de grandir, et s’efforçait de lui rappeler son douloureux passé. Alors elle décide de se confier, de revivre son enfance pour faire comprendre ce qui l’a construite, « cabossé ». Sa mère possède une place centrale dans son récit. C’est sans doute grâce ou à cause d’elle que Pétronille n’est pas comme tout le monde, parce que « ce n’est pas la peine de vouloir ressembler à tout le monde parce que le monde, il est trop grand ». Voilà ce qu’elle répétait à sa fille quand celle-ci voulait se fondre dans la masse. Tantôt sévère, tantôt dans l’incompréhension face son enfant, sa maladresse désoriente Pétronille, et finit par la briser. Le père est quant à lui absent ; il n’apparaît dans le récit que pour mieux disparaître. Si le récit de l’enfance de Pétronille de Saint-Rapt est saisissant, son interprétation sur scène n’en est pas moins époustouflante. Mi-ange, mi-démon, elle incarne à la fois la cruauté et la douceur d’une enfant. Durant tout le spectacle, la frontière entre le sourire et les larmes n’est jamais très épaisse. Pétronille, à prononcer comme « chenille » avec deux L, est un petit brin de femme qui sait se faire entendre, et sait surtout émouvoir. Véritable révélation du festival Pétronille de Saint-Rapt n’a pas fini de chahuter les foules pour mieux les bouleverser… # écrit le 09/01/06
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