Je viens de découvrir William Rageau dans son spectacle "Coeur à coeur" au TRAC à Castelnau-le-Lez. C'est un spectacle qui ne manque pas de coeur, ni de souffle. Il raconte une histoire qui a très certainement un ancrage dans une autobiographie, le corps a ses raisons, le cerveau réfléchit trop et commande tout le reste, mais le coeur triomphe sur tout et à la fin de la représentation, le public est ému et content d'avoir vu un tel personnage. Inutile de le bouder, il vaut mieux se rendre à la première occasion découvrir cette pièce, dont la mise en scène est de Laurent Nicolas. Un grand bravo à tous ! # écrit le 22/03/24
Je viens de découvrir la pièce "La pensée de Pascal" écrite par Avner Camus Perez, c'est une énorme surprise et un moment exceptionnel que j'ai vécu, il y a une alliance d'un contenu profond avec la référence directe à l'oeuvre de Blaise Pascal et d'une volonté de mélanger les genres pour donner à cette pensée philosophique une légèreté pas habituelle, une accessibilité pour tout le monde. Volontairement, pour ne pas vous ôter l'effet de surprise, je ne révélerai pas trop du contenu, sauf à vous dire qu'elle aborde les problèmes d'un couple, les questions essentielles et existentielles qui se posent en principe à chacun de nous. C'est bien une comédie, remarquablement interprétée par Karoline Frick-Scholz dans le rôle d'Aline, de Mathieu Weisbuch dans le rôle de Pascal et Avner Camus Perez qui interprète un petit rôle, celui du gourou. Il y a bien de la fantaisie, mais surtout de quoi réfléchir à comment conserver son libre arbitre et résister à l'emprise ? Il y a aussi un peu de moquerie sur cette spiritualité qui tend à se développer, qui force beaucoup de personnes à perdre leur discernement face à des pratiques de développement personnel. J'ai adoré et j'espère revoir cette pièce avec mes complices à Avignon, à la Carreterie où Avner Camus Perez fait son escale tous les ans. Bravo à tous et merci pour ce spectacle qui sort des sentiers battus. #LaPenséeDePascal #CarreRondelet #theatre #comedie #compagnieduvisage # écrit le 25/02/24
J'étais présente, hier à la première de Marx F.T.M. de la compagnie du visage, pièce écrite par Avner Camus Perez et Benjamin Perez. Pièce interprétée par Benjamin Perez et Raphaël Plutino au Carré Rondelet. Un sujet qui peut faire "peur", Marx et son capital, c'est du lourd ! Ne vous y trompez pas, ici le propos est une interrogation sur la société de consommation d'aujourd'hui. Mais le ton est résolument moderne, décalé et allégé par un peu de rap et de slam (un clin d'oeil à Grand corps malade m'a beaucoup amusé). Oui, même si la thématique est austère, je vous encourage vivement à découvrir cette pièce aujourd'hui et demain. Bravo à toute l'équipe de la Compagnie du Visage et au Carré Rondelet où le choix est toujours de qualité. Bonne journée à tout le monde. # écrit le 02/06/18
Mieux que Sarah Bernhardht, Violette ERHART dans Bérénice 34-44. 10 ans dans la vie d'une jeune fille qui fait un choix celui d'épouser le théâtre envers et contre son père, envers tout le carcan de sa communauté. L'actrice dans un premier temps porte à bout de bras ce désir de jouer, d'interpréter et de prendre une autre voie que celle que lui destine sa famille. Une famille qui ignore encore que des pages de l'histoire sombre vont advenir. A travers cette pièce, nous vivons un témoignage fort de ces heures noires où certains devaient porter une étoile et où ils étaient interdits de tout, y compris de gérer et d'administrer un théâtre. Je ne livrerai pas tout, je dirai simplement que la mise en scène est au service du texte et du jeu très intense de l'actrice. Les extraits musicaux et sonores, comme avec Louis Jouvet ou le Maréchal Pétain apportent encore plus de réalisme au point que l'émotion jaillit et nous bouleverse. Un grand moment de théâtre, magnifique ! # écrit le 11/02/18
J'ai trouvé ce spectacle excellent à tout point de vue. L'acteur se donne à fond, le propos est courageux. Il suffit d'un peu de curiosité et d'un peu d'ouverture d'esprit pour voir que cette pièce est dans l'esprit de Raymond Devos. Les grands classiques sont repris, l'artiste se mire dans ses vernis, l'artiste ne meurt jamais... Bien évidemment, cela ne se limite pas à cela, les grands thèmes de la société d'aujourd'hui sont revisités avec des bons mots, des calembours : religions, racisme... C'est peut-être ce qui peut déranger certains qui n'adhèrent pas à cette vision. Personnellement, j'ai adoré au point d'y retourner une deuxième fois. Bravo à toute l'équipe du Carré Rondelet pour cette belle création, pour son accueil et son travail pour que la culture perdure. # écrit le 31/12/16
Nicolas Benoit dans Performance
Dhyepha dans Comment épanouir la diva en soi en respectant les innocents