Le lieu tout d'abord, infiniment petit : une intimité intéressante avec de "bonnes ondes". infiniment grand : réduit à l'essentiel, une invitation au voyage avec tous les possibles. la pièce ensuite avec le texte de Francois Martin, un chercheur en physique théorique passionné de théâtre qui nous transporte loin, très loin. La mise en scène de Georgy Batrikian tape dans le mille (ou le noyau) ; l'équilibre de la pièce est subtil. D'un côté, on assiste au jeu épuré et poétique de la rencontre entre cet astrophysicien déjanté (burlesque à souhait), perdu dans sa quête, avec cette petite fille pure qui le ramène à l'essence de son questionnement avec l"innocence de ses premières questions. A d'autres moments, le rythme est modifié par des apports vidéos judicieux et une musique envoûtante. Tout s'accélère... même les particules (clin d'oeil au cern) sont présentes ans la pièce, ainsi que les étoiles. infiniment petit, infiniment grand...On rit, on s'émeut, on se questionne. chacun y trouvera ce qu'il est venu chercher, selon son âge. Embarquement immédiat ! # écrit le 07/03/17