@468577 Vous suivez cet utilisateur Inscrit depuis longtemps 151 critiques Ajouté par 14 internautes
Ses critiques
15 pages de résultats triés par | | -Étrange mise en scène 7/10 L'interprétation est globalement bonne, voire excellente. Je suis plus interrogatif sur la mise en scène. Je la sent plutôt en mode comédie dramatique contemporaine que centrée sur le sujet de fond de la pièce. Peut-être suis-je trop puriste. Bravo à tous car chacun s'est montré passionné par son rôle. # écrit le 24/09/11
| -Étonnant pour du Feydeau 8/10 L'homme de paille est une petite pièce (3/4 H) particulièrement étonnante (+ bonus). Sur un quiproquo, l'auteur joue de séquences successives, crédibles et amusantes, flirtant sur des "je t'aime moi non plus" guignolesques. Le binôme de comédiens fonctionne bien sans verser dans une interprétation contemporaine, jouant toujours sur le rire et le texte et sans chercher à paraître actuel. Finalement, je suis surpris de cette liberté de ton à une époque (celle de Feydeau) où la bonne société était tout de même un peu coincée. # écrit le 15/09/11
| -A la vie, à la mort 7/10 C'est jamais simple de rassembler 8 comédiens de qualité. Ici, c'est presque le cas (2 un peu moins crédibles que les autres). L'ensemble est cohérent, le texte et l'interprétation, de qualité. La mise en scène joue bien sur les lumières sans que cela soit très innovant. Si le début permet de voir une progression dans le piège qui se referme sur l'accusateur, je me suis senti frustré par la fin où je m'attendais à voir les 2 témoins et le juge aux prises avec leur conscience, leur passé, leur avenir et leur confrontation avec l'accusateur. Mais, non, soit l'auteur n'a rien écrit sur cette partie attendue, soit cela a été tronqué. Dommage, car c'était là l'intérêt essentiel, pour moi, de la pièce (Ce qu'aurait fait Strinberg). En revanche, on a eu une autre fin : le début d'un autre conflit à croire que les hommes n'existent que dans les conflits. Encore dommage de cette fin en queue de poisson. Mais bravo aux comédiens. # écrit le 15/09/11
| -Finalement, c’est une performance 6/10 Après "Le chemin de croix N°2″, voici une nouvelle réalisation de Bernadette Plageman. Même principe et même résultat. Un peu court en durée (30mn) notamment. Certes, il y a de la poésie, des couleurs, une certaine recherche mais c'est en fait une performance d'artiste. La comédienne se donne à fond dans son projet. # écrit le 14/09/11
| -Ubu Roi, oui, interprétation, non 6/10 Pour dire la chose tout de go, les acteurs principaux sont remarquables (mère et père Ubu, le roi et le commandant). Les autres comédiens n'ont pas le charisme des premiers et c'est très désolant. Car autant on prend du plaisir à entendre le père et la mère Ubu, autant je suis malheureux en écoutant les autres qui manquent de conviction (même s'ils sont de bonne volonté). Cela fait un spectacle déséquilibré dans lequel je ne me suis pas plongé. A quoi sert par ailleurs les ajouts : téléphone portable, expression de la banlieue ? Jarry est suffisant pour faire un bon spectacle. Que pour des petites pièces de Labiche, on tente de les améliorer ou de les rendre vivante, oui, mais Ubu Roi n'en a pas le besoin. Sans être pour autant puriste, ces digressions sont tout de même une ineptie. En un mot, je trouve que le metteur en scène n'a pas été assez exigeant avec ses comédiens sur le rendu de leur prestation. # écrit le 20/08/11
| -De bien belles histoires slaves 8/10 Monique Lancel est toujours aussi captivante quand elle nous raconte ses histoires. Dans une mise en scène bien construite avec un jeu de lumière et de musiques adapté au contexte, on se surprend à rêver parcourir ces grandes plaines, ces montagnes et ces palais princiers. Un bien beau spectacle. # écrit le 04/08/11
| Théâtre classique: Huis clos -J'aurais voulu applaudir... 6/10 Globalement, je ne suis pas emballé. Sur un texte de Sartre, on pouvait espérer quelque chose de brillant. Seule, Estelle, la riche mondaine s'en sort bien. Trop de bafouillage, de bras dont on ne sait que faire, d'intonations qui sonnent faux... Bref, plein de petites choses qui gênent l'appréciation du spectacle et du texte. La pièce n'est ni drôle (alors que c'était le souhait de Sartre), ni tragique, ni psychologique, ni finalement poignante. On sent un certain gâchis alors qu'il y avait matière à faire quelque chose. Pas de cheminement qui nous conduise à la chute : l'enfert, c'est les autres. Dommage. # écrit le 20/07/11
| -Il fut un temps meilleur... 5/10 J'aime bien Mme Hamel, mais là, j'ai bien du mal à trouver de l'intérêt à ce fils de roi. Anecdotique ? plutôt convenu et sans saveur. Disons que je ne suis pas sensible à ce spectacle. # écrit le 20/07/11
| Théâtre dramatique: Caligula -Le texte, rien que le texte 8/10 Ah, Jeener (le metteur en scène) ! Toujours à ciseler sa mise en scène pour que le texte soit à l'honneur. Et quel texte ! Ici un texte bien servi même si certains spectateurs ont eu bien du mal à suivre ce triturage de la nature humaine : "c'est difficile de devenir un homme", entendre prendre conscience de la difficulté de vivre entre pouvoir, amour, reconnaissance, sentiment d'être heureux... Faut-il être exigeant avec soit même ? avec les autres ? quelle tolérance ? tout ça pour quoi ? Seule la fuite en avant est, semble-t-il, acceptable mais jusqu'à où ? jusqu'à la mort mais quelle mort ? # écrit le 12/07/11
| -Un spectacle plus resserré 5/10 Après la mise en scène de l'année dernière, voici la reprise. Elle corrige les faiblesses de la précédente. Moins de monologues, la partie en Serbe est plus intégrée au spectacle (façon doublage et en soit raccourcie), le lecteur est également partie prenante de l'histoire et ne ralentit plus le rythme. On arrive à peu près à ce sentir dans cette bataille, à la vivre. Reste que l'évocation de la bataille proprement dite, par le lecteur, est très (trop) courte. Après, on la revit sous différents angles, avec des come backs. Une approche plus chronologique eut été plus prenante et oppressante. Si le spectacle est moins figé, il reste quand même un peu mou même si on veut faire dans l'évocation. Par ailleurs, la diction reste approximative pour quelques comédiens. Assurément, c'est beaucoup mieux que l'année dernière mais je reste encore un peu sur ma faim. Oui, je suis difficile, Mme Hamel, vous le savez ! # écrit le 03/07/11
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