Ses critiques -Jubilatoire 10/10 Ah c'est déjà fini? J'en aurais bien repris un peu de ce one-man show savoureux et savoureusement mis en scène. Un beau texte, plein de malice, de poésie, de jeux de mots acrobatiques et de clins d'oeil. Un acteur avec une vraie présence, un personnage attachant qui nous raconte son histoire, la nôtre, avec la drôlerie un peu triste des amoureux abîmés de la vie. # écrit le 19/07/18
| -A éviter et même à fuir. 1/10 Bon, il faut le voir pour le croire, un gag très moyen qui aurait pu fonctionner sur cinq ou dix minutes et qui dure plus d'une heure! Où est la sortie de secours? C'est la question- et la grande tentation- qui m'ont hantée pendant tout le spectacle. Pour qu'un one man show, surtout sans paroles- fonctionne, il faut un vrai talent, une vraie mise en scène et surtout une histoire, qu'il ne suffit pas de mettre en préambule sur la maquette du spectacle mais raconter d'une manière ou d'une autre au spectateur. Et là, désolée mais il n'y a rien, même le rapport à Beethoven est incompréhensible, ça aurait pu autant être Bach ou Mozart ..puisque le morceau joué encore encore et encore est du Saint Saens. Mais je suppose que Beethoven et ses portraits échevelés ont pu permettre des gags faciles dans le premier interminable tiers du spectacle; et là on a droit à tous les poncifs et surtout à de bien piètres imitations de Chaplin, de De Funès, des Marx Brothers ou de Begnini avec un soupçon du Quatuor (mais même, c'est faire injure à ces excellents comiques que de les citer ici). Le metteur en scène a bien intégré le comique de répétition, c'est même la seule chose qu'il connait et nous flèche quelques gags d'une manière grossière qui fait l'effet d'un clystère. Bref, une enfilade de pseudo gags, des grimaces, des gesticulations, on a droit à tous les trucs de mauvais clowns; pas d'histoire, pas d'émotion, la musique n'est qu'un faire valoir. Et pour couronner le tout, on finit par l'Air du Froid de Purcell censé accompagner le suicide du musicien dont on aimerait bien pouvoir abréger les souffrances à la fin, et les nôtre en même temps. Si vous aimez les gros gags au ras des pâquerettes, allez-y, si vous aimez la musique, fuyez. # écrit le 19/07/18
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