-Bravo ! Quand je suis allé voir "La passe imaginaire" la dernière création d'Etcha Dvornik j'avais lu il y a longtemps déjà, avec beaucoup d'émotion quelques textes de Grisélidis Réal mais franchement, à priori je ne m'attendais à rien de spécial en particulier ! Je n'avais jamais encore vu Etcha et j'étais presque tout à fait "vierge" de sa présence. D'emblée, je me suis laissé attraper par sa voix douce et calme et la finesse de ses gestes. Le décalage entre la brutalité souvent complètement terre à terre, quasi sordide de certains textes et la douce sensualité de cette voix opère une alchimie efficace qui permet de s'envoler haut avec Grisélidis quand elle se permet de rêver, elle aussi. Tout est si fragile — on pourrait croire par moment à une longue improvisation géniale comme on imagine que la création opère... —mais tellement incarné que bien des pensées se tissent dans les liens qui se créent entre les mots du texte les gestes de la danse... Merci Etcha ! # écrit le 15/03/19