Ses critiques - Une histoire d'amours barrés et d'humour libre! 7/10 Vendredi soir, après une journée d'ordi, je n'étais pas très chaud (voir très mou) pour me rendre au théâtre PIXEL mais je me suis motivé et heureusement car j'en suis sorti tout content! (voir avec la patate!) La mise en scène est fluide et pleine de clin d'oeil, elle met en valeur un texte qui balance dans tout les sens et donc les acteurs jouent sur plusieurs registres (voir plusieurs rôles) avec un talent qui m'a surpris et épaté...bref je me suis régalé! c'était parfait pour oublier en un clin d'oeil ma journée de boulot et commencer le week-end! Merci à toute la troupe! # écrit le 22/06/12
| -Bien joué! 7/10 La formule théâtre / visite historique fonctionne bien, on apprend des histoires de Montmartre de façon ludique, on se promène, on chante, on danse! très bon moment on s'en souviendra! merci aux 4 comédiens qui font "l'esprit de Montmartre" ! # écrit le 16/05/11 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
| -"Inestimable theâtre" 8/10 Samedi 8 Décembre, à la sortie du métro, je vois une affiche : " Vous ne voulez pas de moi ? tant pis ! " de la compagnie des " Duellistes " avec Eléonore Bauer et Maxime d'Aboville, au Théâtre de Nesle. Ca me fait sourire, j'aime le titre de cette pièce. Alors je suis allé voir une représentation, celle du Mercredi 12 Décembre. C'était un beau moment de plaisir et de rire. A 21h, nous arrivons avec un ami dans ce théâtre de Nesle et prenons place dans cette cave en belle pierre de taille. La scène est très proche, les gens s'installent, c'est convivial. Lumière OFF. Musique ON. Un acteur rentre en scène et se positionne sur le côté. Et paff, lumière sur le petit gars. C'est Maxime d'Aboville. Il joue un personnage stressé, maladivement stressé, il a le visage livide, blanchâtre, sa bouche se tord de grimaces. Les mimiques de la peur déforment tellement son visage que je me demande s'il est vraiment malade. L'homme se prépare à une demande en mariage. Il se répète pourquoi il est là dans cette salle à attendre une femme pour lui demander sa main. Il a la trentaine et il veut prendre cette femme pour épouse. Celle-ci est de bonne constitution, elle a une bonne éducation...c'est son " inestimable Nathalia Stepanovna". Mais il n'y a rien à faire, ses justifications ne le soulagent pas. C'est la panique, on est en Russie, il faut se donner du courage, le public vit intensément la scène... Vodka ! tout le monde rigole. C'est alors qu'Eléonore Bauer, " l'inestimable Nathalia Stepanovna" entre en scène. Pleine de fraîcheur et sans embarras avec ce voisin qu'elle connaît depuis toujours. Son personnage insouciant et bien dans ses bottes révèle encore plus le mal être du pauvre bougre qu'elle a en face d'elle. Toujours tordu par le stress, il ne peut pas maîtriser son corps. Ces mains, ces pieds, où les mettre, que faire, que dire ? Son coeur va lâcher et " l'inestimable Nathalia Stepanovna" lui parle de ses vaches ! Le contraste est saisissant et on ne peut pas s'empêcher de rire. C'est ainsi que le spectacle se déroule. Une variation sur les conflits entre l'homme et la femme dans des situations intelligemment organisées avec les textes piquants d'auteurs brillants : une demande en mariage, la jalousie d'une femme, la jalousie d'un homme, et un amour qui renait de façon improbable et explosive dans un coeur éteint. La différence entre les personnages joués est une des forces du spectacle. J'admire les acteurs pour leur capacité à entrer rapidement dans un rôle et l'abandonner ensuite quelques minutes plus tard pour le suivant. Les gestes, les expressions rendent vivants et très proches tous ces personnages. Ils sont ridicules, de mauvaise foi, lâches ou orgueilleux, mais aussi touchants comme le militaire bourru de la dernière scène, l'Ours. Smirnov déteste les femmes, " ces créatures poétiques " qui l'ont tant fait souffrir mais là c'est " une femme, une vraie ! du feu ; ça brûle, ça explose, une fusée ! ". On ressort de ce spectacle plein d'énergie, on a vu des couples s'engueuler et ça nous a fait marrer. Bravo aux Duellistes et vive le théâtre ! # écrit le 14/12/07
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