Vieux nigaud qui se prend pour Socrate

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Seul(e) en Scène: Ça n'intéresse personne ?

-Ça intéresse tout le monde
L´auteur-comédien-metteur en scène nous accroche et nous emmène à son gré dans un spectacle difficile à définir, et c´est ici une grande qualité. Tous les aspects de la comédie sont abordés et s´entrelacent : jeux sur les mots, imitations, satire du milieu théâtral, citations littéraires et réflexions au second degré sur l´art du comédien. Cette diversité, l´air de rien, est articulée en séquences repérables. Mais l´enchaînement se fait avec souplesse. Car Maximilien au fond joue avec son propre humour : son humeur joyeuse et sanguine. Chacun y trouvera son compte.
# écrit le 19/10/23 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Théâtre contemporain: Je ne veux pas te revoir

-Séparons-nous dans le bonheur !
10/10

Sur scène un jeune comédien athlétique chaussures de sport blanches. Non, il ne ne chante pas, ne danse pas, ne se contorsionne pas. Il s’adresse au public, capte sa bienveillance en jouant de tout son charme, le fait rire d’emblée et pendant longtemps ! Et c’est parti pour 75 minutes de déclamation, de lecture et de petits commentaires. Sur quoi ? Sur la séparation amoureuse. Il a composé les textes ? Mais non, c’est un remarquable montage d’auteurs prestigieux de la littérature française. Oh mais alors c’est barbant ! Vous vous trompez : vous serez emportés par le charisme, la fougue et l’enthousiasme de la « bête de scène ». Quel coffre, quelles subtilités vocales, quelle diction parfaite ! Et comme il est intelligemment porté par la mise en scène ! Mais encore une question : il fait rire sur le thème de la séparation ? Au début, beaucoup ; au milieu un peu moins. Et à la fin, hein ? Ahah, vous n’avez pas lu le titre ? Allez donc voir et entendre notre comédien accompli : vous saurez ce que monologuer implique de solitude heureuse.
# écrit le 09/06/21 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com


Théâtre classique: On ne badine pas

-Petite dissertation admirative
10/10

Si vous avez lu la présentation, vous savez déjà que le point de départ de ce spectacle est un sujet de dissertation proposé à deux étudiants en littérature et portant sur l'amour au théâtre. Cela m'a poussé à assister à une représentation, qui m'a fort excité et dont je rends compte sous forme d'un plan de dissertation comprenant comme il se doit 3 grandes parties, précédées d'une introduction et suivies d'une conclusion. Attention : chaque grande partie se subdivise à son tour en trois petites parties ! Vous n'avez pas saisi ? Laissez-vous porter ! Introduction : comment encenser un spectacle qui pourtant se moque dès le début d'un sujet de dissertation sur amour et théâtre ? Première grande partie : parce que le spectacle nous entraîne vite très loin de l'ennui propre aux exercices universitaires. Premier paragraphe. Les comédiens doués de prestance et de séduction vous ravissent par l'harmonie de leur jeu et leur délicieuse diction. Deuxième paragraphe. Les passages du rire au tragique et inversement s'effectuent sans heurt, en cela soutenus par la précision de la lumière et des déplacements. Troisième paragraphe. Le contexte pesant du devoir à écrire se dissout peu à peu et devient un échange tantôt agressif, tantôt tendre entre deux jeunes gens qui sont faits pour s'attirer. Deuxième grande partie : parce que ce spectacle sur l'amour est un montage de grands textes du répertoire français. Premier paragraphe. Une grande diversité d'époques et de lieux sociaux : Racine et Molière ; des paysans picards qui causent dans leur dialecte ; la sottise bourgeoise de Labiche et Feydeau et d'autres encore. Deuxième paragraphe. Un discours contemporain entre les deux étudiants sur leur vision du désir : le masculin et le féminin ; l'inhibition et la détente sexuelle ; l'attente et la réalisation... Troisième paragraphe. Les passages issus du répertoire sont intégrés à la volonté de convaincre et de persuader l'interlocuteur : ils deviennent des arguments et des émotions et font vibrer les cordes sensibles des spectateurs. Troisième grande partie : parce que disserter sur le théâtre paraît pauvre à ceux qui veulent agir sur la salle toujours autre avec leur corps d'un soir. Premier paragraphe. Le duo alerte et avisé combat l'uniformité par des improvisations parfois étourdissantes : hier, c'était un duel sur les mythes présents dans les pièces de Racine. Quelle rigolade ! Deuxième paragraphe. Les deux étudiants de l'intrigue se croient savants, mais ils sont savants comme les Femmes savantes de Molière, nous glissent au passage nos deux interprètes. Troisième paragraphe. Cette pièce faite de pièces comme un manteau d'Arlequin aurait-elle une issue "morale" ? Ah non, n'attendez pas que j'évoque la fin ! Conclusion répondant à l'introduction. N'ai-je pas bien disserté ? Êtes-vous convaincus que ce spectacle simple et savant, porté par l'énergie de la jeunesse et fondé sur la surprise des spectateurs mérite toute votre attention ?
# écrit le 30/09/19 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com




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