professionreporter Vous suivez cet utilisateur Inscrit Il y a 1 an 2 critiques
Ses critiques -L’art de raconter les brûlures du quotidien 10/10 C'est l'histoire d'une vie passée aux côtés d'un homme violent, agressif et protégé par les mécanismes du sexisme. Ce grand mot, sexisme, prend sous nous yeux toutes les formes par lesquelles il sévit dans le quotidien des damnées du mariage et de toutes ces relations où plane dès l'origine une figure de l'homme, du conjoint, du mari idéalisé. C'est l'éducation qui est en cause dans cette pièce en plus des violences systématiques infligées à celles qui seulement résistent au pire. Parce qu'en vis-à-vis de l'histoire du féminicide d'une femme de 50 ans mariée depuis 25 ans à un homme qui a commencée de la frapper à 26 où 27 ans, il y a Lou amoureuse puis furieuse qui s'est émancipée de son couple grâce au lien fort qui l'associe depuis son enfance à la sororité (la fraternelle union exclusive de femmes s'épaulant mutuellement). Sa grand-mère, sa mère, sa soeur, une maison aux murs peints d'une couleur différente pour chacun, c'est le point de départ et d'arrivée d'une relation qui aurait pu lui être fatale. Les deux histoires et ses protagonistes se rattachent à la vie par l'art, pour l'une la peinture et la confection, pour l'autre le soutien spirituel aux délaissées et aux découragées, c'est un art réaliste par sa rage concentrée et qui cherche la force invincible du triomphe sur les stéréotypes et les oppressions dans le souvenir, la mémoire et l'éloge des forces de la résistance féministe. # écrit le 12 Juillet
| -Un coup de cœur du festival ! 10/10 J'ai adoré cette pièce au texte captivant, aux jeux d'acteur sublimes et comiques à la fois : on en sort plein de belles images, de souvenirs de répliques et de mimiques ainsi que d'idées élaborées. Pas de prêt à penser ! Mais la compagnie qui réalise cette pièce nous apprête pas à pas à réfléchir aux actes de violences, aux faits de domination, à la vie impossible des femmes dans les milieux conjugaux, professionnels, et que dire du milieu ici décrit très finement d'une sorte de NASA ? Les trois personnages, une employée, un employé et leur N+1 sont emportés dans l'aventure de la communication avec la vie extra-terrestre, une manière ludique d'apprendre que le sujet de la pièce, la violence, est universel et qu'il se pose à la fois dans la quasi totalité des situations... y compris à toutes les étapes de l'enregistrement d'une adresse aux hommes verts qui vise à expliquer ce qu'est l'humanité. Après l'échec d'une communication où la direction spatiale aurait voulu ne voir la couleur d'aucune critique sociale, le chef d'équipe tente, avec beaucoup d'échos avec la situation politique actuelle, de celle qui s'est rebellé en disant tout haut ce que tout le monde vit reclus. Il y a tout un monde autour de la pièce que la compagnie a assemblé dans un petit livret et des flyers pour approfondir les références qui n'ont pas besoin d'être connues pour saisir l'intrigue mais qui révèlent un travail historique et scientifique qui va faire vous faire adhérer comme un couteau dans du beurre à cet essai d'une philosophie de la violence. À voir absolument ! # écrit le 12 Juillet
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