Ce jeudi 11 avril, traîné comme un boulet ronchon par ma petite fille Stess, j'ai assisté au stand up d'un artiste totalement inconnu de moi mais qui m'a épaté (comme disent les boomers) ! J'ai eu 60 ans il y a 13 ans, et à mon âge vénérable, (comme disent les gens polis) il m'en faut un peu plus que Blanche Gardin, Kev Adams et Malik Bentalha réunis pour qu'un semblant de sourire égaye ma face ridée et grisonnée... Monsieur Deloignon m'a quasi presque totalement beaucoup subjugué (comme je dis, moi) ! Son sens de l'mpro, sa réactivité face à un public conquis mais averti, sa gestuelle moulinente sans pour autant faire du vent, sont autant de facettes de son talent multiforme. Ok, d'aucuns penseront que j'en rajoute des kilos à cause de ma sénilité naissante. Ils n'ont peut-être pas tord. Car je fus, sporadiquement au cours de ce spectacle, son partenaire involontaire... mais enjoué. C'est un des aspects novateurs et surprenants de son one man show. (comme on ne dit plus) Aussi novateur et surprenant que la dernière partie qui a vu Stess, devant un public encourageant, monter sur scène, micro à la main...Et pourtant, ils ne se connaissait pas ces deux-là... Vous ne pigez rien à ce que je raconte ? Normal, pour comprendre, faut aller voir Édouard Deloignon tous les jeudi, au théâtre "Le République".. Et là, vous méduserez, vous époustouflerez, vous dérouterez.... # écrit le 17/04/24