-Venez visiter une réserve de lucioles, gardée par une poétesse
9/10
Un seul en scène qui vous bouscule, vous transperce, vous amuse, vous charme et vous tire les larmes. L'image qui me viendrait : un diamant brut monté sur un collier de tressage de fil à scoubidou et fil barbelé. Une fillette grandit étape par étape, en cochant les cases d'un questionnaire sur la normalité. Elle éclot et fleurit dans un champ de toiles célèbres , ou court les étagères de la BNF, portant un regard lucide et étonné à la foi, sur ce monde qui l'entoure et qui la tire vers l'univers des adultes, à coups de blessures et de désillusions. Et les lucioles pourquoi viennent elles éclairer ce chemin ? Je vous laisse le découvrir. Mireille d'Avignon (ce n'est pas un clin d'oeil, Amis !) # écrit le 13/07/24
-Que d’amis dans cette adaptation de Pirandello ! Un voyage dans l'univers de Pirandello, où l'auteur propose et le spectateur dispose. Des protagonistes tous droits sortis des années 30, aux personnalités ambivalentes et pittoresques. Le spectateur devient acteur et peut décider qui est l'ami avec point d'interrogation, celui avec point d'exclamation et celui avec points de suspension. Une mise en scène qui vous tient en haleine, et enclenche en sortant de salle d'amicaux débats sur la placette ombragée de l'Optimist, propice aux échanges. Allez-y en sans hésiter en festivaliers, vous repartirez en amis ! # écrit le 12/07/24
-Un étonnant voyage circulaire et intimiste, qui touche au cœur L'Afrique, qui, quand vous y avez goûté vous hante et vous habite, les blessures de l'abandon et de l'amour, la quête de ses origines, voilà le cocktail " Parenthèse " servi au comptoir du " Momisa ". Deux écorchés entament une joute verbale : Frank, vieux bougon désenchanté, attaque l'affrontement, puis Anne, jeune femme déterminée et sarcastique, prend la main. Un huis clos qui se termine sur une parenthèse ouverte vers la tendresse et la complicité. Un étonnant voyage circulaire et intimiste, qui touche au coeur. Mireille d'Avignon (et ce n'est pas un clin d'oeil, " les Amis " !) # écrit le 12/07/24
-Ça bouscule, ça décoiffe, c’est d’un comique ineffable et de caractère Une histoire à la mode Colombo, où on connaît l'auteur du délit dès le début, puis on remonte en flash-back le cheminement du criminel et de l'enquêteur, avec une dose d'inattendu pour finir. Myriam, héroïne du quotidien, internaute anonyme, glisse en planche à voile, tant bien que mal, avec patience et colère contenue, sur son existence. Elle se bat pour reprendre la barre. Le spectateur se retrouve et rit des portraits caricaturaux et drolatiques qui s'enchaînent : du conseiller ANPE, aux échantillons de clients à la caisse d'une grande surface, en passant par une belle-mère déjantée, intrusive, notre maman-épouse-caissière court tel un pantin désarticulé. Belle performance de la comédienne : de l'énergie, de l'humour avec une touche de tendresse. Ça bouscule, ça décoiffe, c'est d'un comique ineffable et de caractère. C'est garanti, vous ne verrez plus de la même manière l'hôtesse de caisse anonyme du bout de la queue de votre supermarché habituel ! Mireille d'Avignon (et ce n'est pas un clin d'oeil, " les Amis " !) # écrit le 12/07/24