Véraneantoine

Lecture / Poésie / Contes: Douze

-Par les cordes et par Douze, laissez-vous transporter
Sous la clarté des feux, le rideau s'est levé. Je m'assois, impatient, l'esprit tout captivé. "Douze", la pièce, déjà, me plonge dans l'ivresse. Mélange de rires, d'émotions, de tendresse. Les scènes se succèdent, drôles et surprenantes. Les mots fins de l'auteur, se font percutants et prenants. Brouillaud nous interpelle, au détour de chaque acte. Il nous fait rire ou pleurer, avec force et tact. Mais là, entre les mots, surgit un doux accord. Soliman, guitariste, nous élève encore. Ses doigts, légers et fins, tissent des mélodies. Qui ajoutent à la pièce une belle harmonie. Ces instants musicaux, empreints de poésie. Offrent aux spectateurs, un souffle, une vie. La guitare en écho fait vibrer chaque scène. Chaque note apaise, console ou bien entraîne. Brouillaud, maître du jeu, conduit avec finesse. Des personnages hauts, où l'humour s'entremêle. À des émotions brutes, parfois même cruelles. Mais toujours dans l'éclat d'une vive justesse. Le théâtre, intimiste, devient alors écrin, Où résonnent ces voix, où s'éclaire un chemin. Je me surprends à rire, touché par l'esprit fin. De cet auteur habile, vrai talent d'écrivain. Quand le rideau se ferme, il me reste un sourire. Un éclat de lumière que je ne peux décrire. Je sors, le coeur léger, en paix et exalté. Par cet instant magique de pur enchantement. Oui, "Douze" est un bijou, subtil et envoûtant. Un spectacle qui nous berce, à chaque instant troublant. Rire et pleurs se mêlent sous ce tendre regard. Un moment d'exception, fin, joyeux et bizarre. Merci donc à Jean-Pierre, pour ce grand dénouement, Merci à Soliman, pour ces doux mouvements, Car c'est grâce à leur art, à cette poésie, Que "Douze" devient, pour moi, une pure alchimie.
# écrit le 12 Octobre , a vu cet évènement avec BilletReduc.com