La danse contemporaine n'est pas habituellement ma tasse de thé, mais étant invitée... Eh bien, j'ai beaucoup aimé ! Une énergie et un enthousiasme à revendre, des scènes d'ensemble parfaitement chorégraphiées et exécutées, quelques sauts acrobatiques ont emporté mon adhésion. Par contre, heureusement que la présentation précise que "Portrait" donne à voir une photo de famille contemporaine heureuse, embarrassante, toxique, absente, au travers d'une mosaïque de tempéraments et d'énergies, car, pour moi, ce n'est pas flagrant ! # écrit le 17/02/24
"Sauver un peu de la beauté du monde". C'est exactement cela. L'histoire d'une vraie résistante, discrète, mais Ô combien efficace, qui a permis de cacher pendant la guerre et de récupérer à la fin de la guerre des dizaines de milliers d'oeuvres d'art convoités et volés par les Allemands. Une grande partie a pu être rendue à leurs propriétaires. Voilà ce qui est montré dans cette pièce au décor minimaliste. Excellente prestation d'Alexandra Sarramona C'est dommage, nous n'étions qu'une trentaine de spectateurs pour six comédiens. # écrit le 29/01/24
Merci de confirmer qu'une pièce de théâtre n'a pas pour but QUE de divertir, mais que le spectateur peut aussi s'émouvoir, apprendre, s'indigner, admirer. J'accuse ? Souvent on ne connaît que le titre de l'article de l'Aurore. Léon Daudet, oui, il est le fils d'Alphonse, oui il était antidreyfusard, mais pas que. C'était aussi un antisémite forcené. Les deux acteurs sont remarquables, mais Bruno Paviot a un petit quelques chose en plus. Il incarne parfaitement, à la fois le polémiste brillant et abject qu'était Léon Daudet. # écrit le 27/04/23
Visite très intéressante, guide cultivé et connaissant bien son affaire, parfois, il faut prêter l'oreille. L'Hôtel de la Païva se fait très discret, caché par le restaurant "Bistro 25" (mais qui a permis la construction de la terrasse du salon). Cet hôtel est pratiquement le dernier vestige des somptueux hôtels particuliers des Champs Elysées construits sous le second empire. Par contre, ce qui a été gênant est le fait que le très sélect "Travellers club", installé dans les locaux de l'hôtel depuis 1903 avait organisé une soirée la veille et que pratiquement rien n'était déménagé : chaises entassées dans le salon, table reléguée devant la baignoire de la salle de bains. J'ai eu comme l'impression que l'on me disait "Ô, c'est bien suffisant pour les touristes" ! # écrit le 06/03/23
-Résilience... Pour moi, Alfred Nakache était le nom d'une piscine, rue Denoyez à Belleville. Normal, c'était un nageur... Un jeu sobre qui évoque bien la vie extraordinaire de ce champion de natation juif, déporté et qui a su renaître en participant aux premiers Jeux Olympiques d'après-guerre. Miracle de la résilience... # écrit le 29/05/22
Après quelques craintes (vite dissipées) que cette sélection des Essais ne soit principalement tournée vers le parallèle entre jadis et maintenant, très à la mode et souvent complètement artificiel... J'ai pu apprécier le comédien, ses adaptations, sa voix, son jeu à la fois sobre et très puissant. J'ai juste regretté la relative brièveté du spectacle (à peine une heure) # écrit le 24/11/21
Pascale Bouillon porte la pièce pendant pratiquement deux heures. Elle joue, SEULE, Denise, Monsieur Mouret le patron qu'elle amène par sa droiture à l'amour et à l'empathie, les employés, les vendeuses, les clientes, les frères, l'oncle. A chaque rôle, elle change de chapeau et de façon de parler. Parfois même un peu trop, pour une réplique. C'est le début des grands magasins, du capitalisme Vraiment intéressant. # écrit le 18/11/21
Un épisode méconnu de la vie Napoléon (pour ma part, en tout cas), qui nous donne à voir un homme tout en contradictions, mais dont le leitmotiv fut l'orgueil et le refus de l'échec. Comme toujours, quand un "grand homme" tombe de son piédestal, les proches, les "amis" désertent. Ne restent que les fidèle, tels Caulaincourt et son médecin Yvan, lequel refusera de céder à la demande de Napoléon. Un remarquable huis-clos qui aurait remporté tous mes suffrages si certaines parties du texte dites par Damien Gouy n'étaient parfois inaudibles (j'ai 70 ans, ceci explique peut-être cela !). Cet acteur présent tout au long de la pièce est malgré tout excellent. # écrit le 25/07/21
J'utilise ce mot sans son côté un peu péjoratif, car je me suis laissée entraînée par la truculence de la pièce et l'énergie des comédiens, leur adaptabilité aux différents rôles (j'ai adoré les greffiers), l'ensemble très Comedia del Arte. Mais pas mal d'anachronismes, à tel point que parfois je me demandais si la pièce était, comme on dit "librement adaptée", mais apparemment c'est ce qui plaisait au pulic assez jeune, sensible à ces clins d'oeil appuyés. Pas totalement convaincue, mais sans ennui, au contraire. Pour des enfants de 8/10 ans, c'est une initiation joyeuse au théâtre, j'en entendais rire à gorge déployée. # écrit le 25/07/21
J'ai vu ce spectacle la semaine dernière aux PLATEAUX SAUVAGES dans le 20e arrondissement de Paris. Je n'y était pas retournée depuis que les PLATEAUX avaient remplacés le 20èmeTHEATRE qui, lui, proposait un programme très souvent de qualité. Mais quelle déception ! Il m'est arrivé de voir des spectacles amateurs de bien meilleure qualité. Là c'était mal joué, surtout Rebecca Chaillon, soi-disant artiste performeuse. Si remonter son short de cycliste au moins 20 fois durant la pièce, s'enduire le corps de gras de canard les seins à l'air et manger une cuisse de canard directement dans la boite de conserve constitue une performance, très peu pour moi. # écrit le 26/10/20