Une boîte noire. Sur le plateau, un cocon blanc d'où éclot cet homme que porte à merveille Assane Timbo, miroir de chacun de nous immédiatement saisis, fascinés , aimantés par celui-ci qui fait entendre cette évidence trouble : " Le besoin de consolation que connaît l'être humain est impossible à rassasier. " Invitant à " traquer la consolation ", à suivre ce " voyage imprévisible " qui n'est autre que celui que chacun suit depuis cette éclosion, notre propre éclosion, Assane Timbo fait résonner jusqu'au tréfonds de nous cette consolation lumineuse de Stig Dagerman : aérien et puissant, non sans humour, de grâce et de force, servi avec justesse par la musique de Jérémy Lapeyre (du groupe Loki Starfish), le comédien se meut sur le plateau, y court, y danse, y marche sur un fil et invite le spectateur à voir, entre ombre et lumière, et à entendre, ce que chacun de nous traverse en équilibriste pour chercher, trouver, cette " consolation qui illumine. " On en sort transformé. On en redemande. # écrit le 11/01/14 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
Trois comédiens, une musicienne... brume et lumière pour que s'ouvre l'espace du sacré. Cette "Parabole" du retour du fils prodigue envisage la révolte de l'aîné gardien des valeurs contre ce cadet ivre de débauche. L'auteur, José Pliya, invite à questionner le choix de chacun de nous, notre libre-arbitre, nos valeurs. La mise en scène appelle le spectateur et fait naître une émotion grandissante à mesure que se joue et se déjoue la querelle des frères. Servi par des comédiens puissants, une musicienne dont la partition porte parole et corps, une scénographie sobre mais symbolique, le spectacle éveille notre sensibilité pour mettre en jeu notre rapport au monde. Le spectacle est de toute beauté. L'émotion intense. Foncez ! # écrit le 28/03/13 , a vu cet évènement avec BilletReduc.com
Un père à aimer
Sebastian Marx dans On est bien là